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#1 Le 02/10/2010, à 20:42

jeanf

Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

attention, c'est du haut niveau ! mais c'est très instructif :
d@ns le texte, Lordon
émission téléchargeable pour ceux/celles qui n'aiment pas le flash.
edit: mise à jour de la balise url

Dernière modification par jeanf (Le 10/10/2010, à 08:16)


"Le système néo-libéral à donc un sous-produit important et nécessaire: des citoyens dépolitisés marqués par l'apathie et le cynisme" (Robert W.McChesney)

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#2 Le 02/10/2010, à 21:00

Shanx

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Euh... Description ? (parce que j'ai pas forcement envie de télécharger la vidéo pour voir si ça m'interesse moi).


Mes randos : grande traversées des Alpes, de l'Islande, de la Corse, du Japon (en vélo), etc.
Traversée des États-Unis à pied

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#3 Le 02/10/2010, à 22:53

jeanf

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

le lien renvoie sur la page d'acceuil de l'émission, pas sur le lien de téléchargement. Tu aura une description précise du sujet sur la page smile
edit: l'émission n'est plus accessible en accès libre (elle l'était bien hier !).

Dernière modification par jeanf (Le 03/10/2010, à 07:36)


"Le système néo-libéral à donc un sous-produit important et nécessaire: des citoyens dépolitisés marqués par l'apathie et le cynisme" (Robert W.McChesney)

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#4 Le 05/10/2010, à 11:22

jeanf

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

l'émission est repassée en accès libre...
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3405


"Le système néo-libéral à donc un sous-produit important et nécessaire: des citoyens dépolitisés marqués par l'apathie et le cynisme" (Robert W.McChesney)

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#5 Le 05/10/2010, à 14:38

Astrolivier

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

merci


S'il faut absolument faire des sacrifices pour assurer le progrès de l'humanité, ne serait-il pas indispensable de s'en tenir au principe selon lequel c'est à ceux dont on exige le sacrifice que la décision doit revenir en dernier ressort ? (howard zinn)

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#6 Le 05/10/2010, à 18:44

SoJaS

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Yep, pareil (même si je suis pas vraiment fan d'@rrêt sur image).


« La vie est un jeu dont la première règle dit : ce n'est pas un jeu, rien n'est plus sérieux. »

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#7 Le 06/10/2010, à 08:57

Dalai-Lama

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Émission vraiment excellente.

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#8 Le 06/10/2010, à 10:07

Grünt

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

C'est cette vidéo?
http://www.dailymotion.com/video/xf13p2_oser-insinuer-que-sarkozy-aime-les_news

(Je suis au boulot, je vais éviter de la regarder big_smile)


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#9 Le 06/10/2010, à 10:09

Dalai-Lama

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Non pas du tout

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#10 Le 09/10/2010, à 16:18

side

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

C'est souvent de ce niveau là sur www.arretsurimages.net ???


« Je ne suis pas une adversaire de l’Europe, je me sens européenne. Je voudrais qu’il y ait des accords entre les nations librement consentis, c’est cette Europe-là que je veux voir émerger et je souhaite que la France soit à l’origine de ce beau projet, de cette belle initiative » - Marine Le Pen - 25 Avril 2017 - TF1

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#11 Le 09/10/2010, à 21:01

jeanf

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

sur le forum de l'émission, quelqu'un à mis un lien vers ceci, j'adore !:D
remarquez, si la grêve est reconductible, ça me laissera le temps de préparer quelque chose pour ma boite...
edit: ils sont forts !

Dernière modification par jeanf (Le 09/10/2010, à 21:03)


"Le système néo-libéral à donc un sous-produit important et nécessaire: des citoyens dépolitisés marqués par l'apathie et le cynisme" (Robert W.McChesney)

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#12 Le 09/10/2010, à 21:18

LoseMagnet

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

side a écrit :

C'est souvent de ce niveau là sur www.arretsurimages.net ???

Malheureusement non, mais la série "D@ns le texte" est souvent d'un très bon niveau. Les émissions (D@ns le Texte, D@ns le Film, Ligne Jaune, @rrêt sur Images) sont de qualités variables mais je trouve le niveau général très correct.
(Pour ceux qui veulent accéder à tout le contenu pour se faire une idée, j'ai encore quelques invitations d'une durée d'un mois)

Dernière modification par LoseMagnet (Le 09/10/2010, à 21:32)

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#13 Le 10/10/2010, à 02:25

side

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

jeanf a écrit :

sur le forum de l'émission, quelqu'un à mis un lien vers ceci, j'adore !:D

Les gens qui adhèrent à ce mouvement se prépare un avenir de déprime monumentale .... ou pas.

M'enfin ont pas froid aux yeux les gars :

jaimemaboite a écrit :

Vous êtes 80 % à estimer que le travail est un facteur d'épanouissement personnel.

Ah ...??  Les sondages c'est plus ce que c'était ... lol

jaimemaboite a écrit :

L'ambiance au travail est LE facteur déterminant pour 99 % des français pour rester dans une entreprise ou choisir une entreprise !

roll

LoseMagnet a écrit :

Malheureusement non,

Dommage ...

LoseMagnet a écrit :

(Pour ceux qui veulent accéder à tout le contenu pour se faire une idée, j'ai encore quelques invitations d'une durée d'un mois)

J'en profiterais bien mais j'ai peur de gâcher ...

Dernière modification par side (Le 10/10/2010, à 02:26)


« Je ne suis pas une adversaire de l’Europe, je me sens européenne. Je voudrais qu’il y ait des accords entre les nations librement consentis, c’est cette Europe-là que je veux voir émerger et je souhaite que la France soit à l’origine de ce beau projet, de cette belle initiative » - Marine Le Pen - 25 Avril 2017 - TF1

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#14 Le 11/10/2010, à 19:41

Compte anonymisé

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Passionnant : je regarde par tranches de 15 À 20 mn parce que c'est très dense et pas toujours facile.

Très original de convoquer Spinoza (pour moi une référence en matière de philosophie) pour mieux comprendre quelques ressorts du capitalisme (et des capitalistes que nous sommes tous à des degrés divers ou que de nous rêvons d'être  à des degrés divers)...

Edit : c'est un peu hors-sujet mais Judith Bernard que je n'avais plus vue depuis "Arrêts sur Images" (sur France 5 le dimanche à midi) a pris un sacré coup de vieux !

Dernière modification par Checky (Le 11/10/2010, à 19:42)

#15 Le 11/10/2010, à 19:44

edge_one

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

jeanf a écrit :

les briquets Bic sont moins cher qu'au tabac du coin...
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#16 Le 11/10/2010, à 19:55

Crocoii

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

J'ai lu le dernier livre de Lordon.

Et effectivement, il est peu accessible. Mais vraiment très intéressant pour comprendre comment la lutte des classes s'est modifié.


"La conscience doit sortir de prison, en s'armant de mauvaises passions. La liberté est le crime qui contient tous les crimes : c'est notre arme absolue!"

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#17 Le 11/10/2010, à 20:16

Jarvis

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Très bonne émission, à visionner sans modération.


@ noireaude : si t'es fan de gedit, je te conseille de jeter un œil à Vim (un brin plus complet quand même).

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#18 Le 11/10/2010, à 20:59

Compte anonymisé

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Voici ce que je retire de la vidéo après 45 mn d'écoute et de prise de notes : finalement, un peu trop de  parlote à mon avis en "périphérie "et pas assez de consistance et de pensée novatrice "au centre" ...

...Quelques  apports conceptuels - assez connus  somme toute, je pense - sur les fondements de notre monde capitaliste :

1) Lordon nous dit que c'est le conatus de Spinoza (c'est à dire le désir d'affirmation, la puissance d'être, d'agir...) qui préside à tous nos désirs de consommateurs, de jouisseurs  et que c'est le moteur de notre soif de posséder, de consommer etc... et donc du capitalisme. Bon, O.K...

2) Lordon nous dit que le chercheur doit consacrer un temps au repli, à la réflexion, à "l'entre-soi" avec ses pairs savants, il doit pousser au maximum ses recherches conceptuelles même si à ce moment-là il se coupe complètement de la base qui  ressent sa langue et ses concepts comme rébarbatifs ;  mais base vers laquelle il reviendra ensuite pour communiquer et vulgariser. Mais il ne doit pas non plus passer son temps à vulgariser sous peine de risquer de s'appauvrir et de finir par ne plus penser et par ne plus chercher - "et sous peine de devenir alors un Alain Minc ou un B.H.L". O.K.

3) Lordon nous dit que ce qui peut mettre en danger le capitalisme c'est ce qu'il appelle  "l'angle alpha" = c'est à dire l'écart entre le désir du patron, de la société par rapport à  notre désir personnel (celui de notre vécu, de notre personnalité profonde, de nos aspirations profondes). Et que c'est ce devenir personnel "perpendiculaire"  qui pourrait mettre  le capitalisme en péril.

Oui mais il rappelle que  dans la vie courante, nous sommes sans cesse façonnés pour croire que notre désir est en adéquation avec le désir du maître..: on s'auto - persuade qu'on est épanoui dans son travail, dans sa vie de consommateur, on "joue le jeu" même si on ressent plus ou moins confusément que ce n'est pas "notre jeu". Et il se dégage de tout cela un imaginaire collectif très puissant qui nous fait croire qu'on est tous bien comme ça.

Lordon en conclut  que  le capitalisme est donc un totalitarisme  qui a pour projet de faire en sorte que le désir du dominé coïncide avec celui du maître et avec ce que le maître veut faire de nous.

Alors que faire demande Judith Bernard ? Et bien répond Lordon : se mettre à reconstruire patiemment un autre imaginaire collectif par de petites contributions, sans vouloir tout changer en un seul coup car on ne fabrique pas de manière délibérée un autre imaginaire collectif. Mais il faudra des siècles de micro contributions, de pensées "laboratoire" pour faire évoluer les choses comme cela a été nécessaire pour passer de l'imaginaire féodal  à celui des individus libres et égaux à partir de la Révolution de 1789.

Bon, il ne reste plus que 45 mn de vidéo....La suite de ce que j'en retire (peut-être) au prochain numéro ! tongue

Dernière modification par Checky (Le 11/10/2010, à 21:21)

#19 Le 11/10/2010, à 21:56

Crocoii

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Checky a écrit :

Voici ce que je retire de la vidéo après 45 mn d'écoute et de prise de notes : finalement, un peu trop de  parlote à mon avis en "périphérie "et pas assez de consistance et de pensée novatrice "au centre" ...

...Quelques  apports conceptuels - assez connus  somme toute, je pense - sur les fondements de notre monde capitaliste :

1) Lordon nous dit que c'est le conatus de Spinoza (c'est à dire le désir d'affirmation, la puissance d'être, d'agir...) qui préside à tous nos désirs de consommateurs, de jouisseurs  et que c'est le moteur de notre soif de posséder, de consommer etc... et donc du capitalisme. Bon, O.K...

2) Lordon nous dit que le chercheur doit consacrer un temps au repli, à la réflexion, à "l'entre-soi" avec ses pairs savants, il doit pousser au maximum ses recherches conceptuelles même si à ce moment-là il se coupe complètement de la base qui  ressent sa langue et ses concepts comme rébarbatifs ;  mais base vers laquelle il reviendra ensuite pour communiquer et vulgariser. Mais il ne doit pas non plus passer son temps à vulgariser sous peine de risquer de s'appauvrir et de finir par ne plus penser et par ne plus chercher - "et sous peine de devenir alors un Alain Minc ou un B.H.L". O.K.

3) Lordon nous dit que ce qui peut mettre en danger le capitalisme c'est ce qu'il appelle  "l'angle alpha" = c'est à dire l'écart entre le désir du patron, de la société par rapport à  notre désir personnel (celui de notre vécu, de notre personnalité profonde, de nos aspirations profondes). Et que c'est ce devenir personnel "perpendiculaire"  qui pourrait mettre  le capitalisme en péril.

Oui mais il rappelle que  dans la vie courante, nous sommes sans cesse façonnés pour croire que notre désir est en adéquation avec le désir du maître..: on s'auto - persuade qu'on est épanoui dans son travail, dans sa vie de consommateur, on "joue le jeu" même si on ressent plus ou moins confusément que ce n'est pas "notre jeu". Et il se dégage de tout cela un imaginaire collectif très puissant qui nous fait croire qu'on est tous bien comme ça.

Lordon en conclut  que  le capitalisme est donc un totalitarisme  qui a pour projet de faire en sorte que le désir du dominé coïncide avec celui du maître et avec ce que le maître veut faire de nous.

Alors que faire demande Judith Bernard ? Et bien répond Lordon : se mettre à reconstruire patiemment un autre imaginaire collectif par de petites contributions, sans vouloir tout changer en un seul coup car on ne fabrique pas de manière délibérée un autre imaginaire collectif. Mais il faudra des siècles de micro contributions, de pensées "laboratoire" pour faire évoluer les choses comme cela a été nécessaire pour passer de l'imaginaire féodal  à celui des individus libres et égaux à partir de la Révolution de 1789.

Bon, il ne reste plus que 45 mn de vidéo....La suite de ce que j'en retire (peut-être) au prochain numéro ! tongue

En gros, l'émission, c'est le bouquin en version courte. big_smile


"La conscience doit sortir de prison, en s'armant de mauvaises passions. La liberté est le crime qui contient tous les crimes : c'est notre arme absolue!"

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#20 Le 12/10/2010, à 16:53

Compte anonymisé

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Je continue le décryptage (45 dernières mn de la vidéo) :

Lordon décrit une humanité complètement assujettie à ses passions et à une violence  enrôlée  par le capitalisme qui les alimente et qui y répond.

Mais Lordon dit : dans le modèle qu'on aura proposé après, il ne faut pas rêver : ce n'est pas parce que nous aurons dépassé notre assujettissement à la cette société du désir de consommer que nous aurons dépassé notre désir d'action et d'affirmation.

Et, pour rejoindre la pensée spinoziste très dure à entendre,  d'autres types de conatus que ceux du capitalisme s'empareront alors de nous. « Le matérialisme, c'est de ne pas se raconter d'histoires. » (Clément Rosset) parce que la réalité finit toujours par  nous revenir  toujours en pleine poire.

Lordon dit : soyons donc très humbles dans notre volonté de changer les choses car, comme le dit Spinoza  dans son organisation de la société,   il faut prendre les hommes tels qu'ils sont et non pas comme on voudrait qu'ils soient en voulant créer un « homme nouveau », comme l'a voulu le « Socialisme Réel » du début du XX°. Et il faut être bien conscient que nous demeurerons toujours manipulés par nos affects tout en continuant de croire en notre  libre arbitre.

Mais Lordon ajoute aussitôt  au passage que le capitalisme est lui aussi dans cette démarche de créer un homme nouveau formaté dans la satisfaction de produire et de consommer et heureux de son sort salarial : et que ce projet capitaliste  utopiste est aussi détestable et inquiétant que l'utopie communiste pré-citée.

Lordon cite alors l'exemple tiré d'un journal ultra-libéral d'économie : il s'agit du  « culte du  fun » dans la culture d'entreprise américaine comme mode managérial.
L'entreprise citée en exemple  nomme un « Chief Fun » = une sorte de Directeur Général préposé au « fun » et qui étudie la « science du bonheur » à l'usage des salariés dans l'entreprise. Un département « Woaw ! » est crée qui envoie des équipes costumées pour surprendre et ravir (seulement)  les salariés méritants –les autres n'ayant pas droit à la poilade!

« On nous apprend que les entreprises ont une âme  ce qui est la nouvelle la plus terrifiante du monde  » ajoute Lordon en citant Deleuze.

Le capitalisme est donc un totalitarisme ultra dangereux puisqu'il veut séduire non seulement les  corps des gens mais aussi leur âme.

Dans sa relation à son subordonné, le maître fait donc tout pour être aimé de ce dernier qui fait tout lui-même pour être reconnu et estimé du maître : moteur extrêmement puissant des ressorts humains. Il faut que le subordonné soit heureux d'être assujetti et anesthésié dans son assujettissement.

Cependant, les choses ne sont pas aussi simples : les salariés peuvent être parfois déchirés entre des affects joyeux (= je suis heureux dans mon entreprise, je suis bien vu, je m'y épanouis, tout va bien pour moi, je joue le jeu etc..) et des affects tristes (= je n'y suis pas heureux, j'ai peur d'être viré, je n'ai plus la côte auprès de mon patron etc…). Et on peut se demander de quelle côté finira par peser la balance. Car si elle finit par pencher en masse  du côté négatif, il peut y avoir rébellion et résistance en masse.

Lordon précise cependant  que le schéma marxiste de la lutte des classes (ouvriers exploités contre patrons exploiteurs ) ne fonctionne plus avec le développement de salariés intermédiaires comme les cadres qui sont des salariés ordinaires mais qui bénéficient d'un statut plus valorisant et valorisé au sein de l'entreprise : ces catégories de travailleurs intermédiaires sont de fait proches des intérêts  du capital.

En conclusion : y aura-t-il une lutte ? La question reste totalement ouverte…

Pour changer les choses, Lordon qu'il ne faut pas poser la question dans le schéma  d'une alternative qui se jouerait entre aliénation ou liberté. Car, s'appuyant sur la lucidité de Spinoza, il est assuré que nous serons de toute façon toujours aliénés par nos affects.

Lordon dit qu'il faut poser la question dans les termes d'une autre alternative , elle plausible : sommes-nous des aliénés joyeux ? Ou sommes-nous des aliénés  tristes ? C'est dans l'appréciation de cette différence que pourrait se passer quelque chose…

Au final, Lordon pose la question suivante : comment  faire pour travailler ensemble sans passer par la hiérarchisation et la violence de l'entreprise capitaliste ? Pour travailler dans l'égalité et dans une vie démocratique ?

L'offre  prudente et finale de Lordon : la  « Res Communa »  ou « Chose Commune » = égale participation de tous les intéressés à la chose qui les intéressent en commun avec comme finalité de vivre dans des affects joyeux. (En somme la communauté des gens du Libre, quoi...NDLR )

Fin du décryptage tongue, maintenant c'est moi qui parle.

Bon, ben excellente analyse intellectuelle et philosophique qui débouche sur une perspective spinozienne à la fois réaliste et heureuse mais pour moi, au niveau de mon réalisme quotidien c'est un peu une montagne qui accouche d'une souris car je  ne me retrouve pas plus  avancé qu'avant la découverte de cette démonstration au bout du compte ! hmm;)

Dernière modification par Checky (Le 12/10/2010, à 17:02)

#21 Le 12/10/2010, à 17:27

jeanf

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Joli travail Checky !

Un passage (tout petit) qui m'a interpellé, c'est quand Lordon à dit que tout les systèmes ayant essayé de supprimer l'argent l'on en fait recrées de façon plus insidieuses et donc moins contrôlable (malgrés eux). Sachant que je milite pour le revenu inconditionnel d'autonomie, je vais essayer de rester vigilant par rapport à cela même si l'idée n'est pas de supprimer l'argent mais de permettre un accès au ressources nécessaires à tous.

Checky a écrit :

mais pour moi, au niveau de mon réalisme quotidien c'est un peu une montagne qui accouche d'une souris car je  ne me retrouve pas plus  avancé qu'avant la découverte de cette démonstration au bout du compte !

Lordon n'apporte pas de solution, mais donne des clés pour comprendre le système, pour ouvrir l'angle alpha des gens. Si le tiens est déja ouvert, tant mieux, mais je connais pas mal de gens pour qui ce n'est pas le cas.


"Le système néo-libéral à donc un sous-produit important et nécessaire: des citoyens dépolitisés marqués par l'apathie et le cynisme" (Robert W.McChesney)

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#22 Le 12/10/2010, à 18:43

Crocoii

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Checky a écrit :

résumé de l'émission

C'est étrange, dans le livre, Lordon nie l'existance de l'aliénation : l'homme est toujours gouverné par ses affects. Par contre, le salariat réduit la pluralité des affects pour que le désir du salarié va de pair avec le désir de l'entreprise.


"La conscience doit sortir de prison, en s'armant de mauvaises passions. La liberté est le crime qui contient tous les crimes : c'est notre arme absolue!"

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#23 Le 13/10/2010, à 00:18

side

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Crocoii a écrit :

C'est étrange, dans le livre, Lordon nie l'existance de l'aliénation : l'homme est toujours gouverné par ses affects.

"La seule aliénation est celle de la servitude passionnelle" F.Lordon (page je sais pas combien, j'ai acheté le livre hier et je ne le lirai pas avant la semaine prochaine)

Hors selon Spinoza la servitude passionnelle est universelle.

Donc nous sommes tous des aliénés. cqfd  tongue

Selon Lordon l'aliénation est un concept vide, dans le sens spinoziste car il n'y a pas d'opposé à l'aliénation. La liberté, le libre-arbitre n'existent pas. Personne n'est aliéné ou tout le monde est aliéné, on s'en fiche en fin de compte, ce n'est plus que de la rhétorique.

l'homme est toujours gouverné par ses affects = l'homme est un aliéné.

Ce qui compte dans le fond c'est la capacité de l'homme à être maître de ses propres désirs (ou de leur genèse), des structures qui modèlent les désirs ou des modèles d'aliénations qui sont en place. Reprendre l'idée d'émancipation en abandonnant l'idée de liberté.

La tyrannie des désirs est éternelle, vivre en bonne intelligence avec cette tyrannie est le but (en évitant par exemple l'exploitation, la soumission, même acceptée, des uns par les autres, pour les désirs individuels) parce que les aliénations peuvent être positives ou négatives (et manipulables).

Un type de structure sociale qui faciliterais la chose serais ce que Lordon appelle Rescommuna, retrouver le sens commun de l'intérêt commun. L'égale participation des individus à l'intérêt commun (autogestion), jolie utopie, que Lordon, toujours en suivant Spinoza, annonce être une utopie, puisque le désir est l'essence de l'homme, et que les désirs ne sont pas égaux, il y aura toujours des individualités dominatrices, toujours de la violence, que celle-ci soit acceptable/acceptée ou non. Donc toujours la mise en place de système et de structures tendant à favoriser les dominations et à sur-aliéner les hommes.


mais pour moi, au niveau de mon réalisme quotidien c'est un peu une montagne qui accouche d'une souris car je  ne me retrouve pas plus  avancé qu'avant la découverte de cette démonstration au bout du compte !

Bah alors késkonfait ??? Bah on minimise la casse. Et on civilise ... Hier les hommes se massacrais et se torturais dans la joie*. Aujourd'hui ils se manipulent et se détruisent économiquement toujours dans la joie*.
* Des gagnants, il vas sans dire.

Demain peut-être que dévaster des régions entières de la planète pour du profit économique sera considéré globalement comme barbare (au même sens que les barbares qui se massacraient il y ... on me dis dans l'oreillette que cette période de massacre "dans la joie" n'est pas tout à fait terminé ... zut ... bon bah on fini avec ça et ensuite on s'attaquent au nouveaux barbares). Et peut-être même qu'un jour des trucs comme une bonne OPA hostile, ou les hedge funds seront devenus des choses rétrogrades et barbares.

Alors que faire demande Judith Bernard ? Et bien répond Lordon : se mettre à reconstruire patiemment un autre imaginaire collectif par de petites contributions, sans vouloir tout changer en un seul coup car on ne fabrique pas de manière délibérée un autre imaginaire collectif. Mais il faudra des siècles de micro contributions, de pensées "laboratoire" pour faire évoluer les choses comme cela a été nécessaire pour passer de l'imaginaire féodal  à celui des individus libres et égaux à partir de la Révolution de 1789.

Messieurs les défenseurs du logiciel libre, la parole est à vous.

Voici ce que je retire de la vidéo après 45 mn d'écoute et de prise de notes : finalement, un peu trop de  parlote à mon avis en "périphérie "et pas assez de consistance et de pensée novatrice "au centre" ...

En même temps, le but c'est surtout de nous donner envie de lire le livre ... mission accomplie pour le coup, c'est assez rare chez moi pour être relevé (pour moi).

Dernière modification par side (Le 13/10/2010, à 08:37)


« Je ne suis pas une adversaire de l’Europe, je me sens européenne. Je voudrais qu’il y ait des accords entre les nations librement consentis, c’est cette Europe-là que je veux voir émerger et je souhaite que la France soit à l’origine de ce beau projet, de cette belle initiative » - Marine Le Pen - 25 Avril 2017 - TF1

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#24 Le 13/10/2010, à 08:56

Compte anonymisé

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Je n'ai pas lu le livre, je me suis borné à tenter de résumer de manière aussi fidèle que possible l'une heure trente de vidéo.

Mais il me semble que Lordon n'a pas analysé toutes les facettes de l'emprise capitaliste sur nos corps et nos cerveaux : il parle souvent du rapport de l'individu à son entreprise, soit.

Mais il n'intègre pas d'autres données qui me paraissent tout aussi importantes pour comprendre l'étendue de nos assujettissements à l'emprise capitaliste.

1) Car  que dire, entre 25 et 50 ans environ,  des besoins de la cellule familiale moderne - de plus en plus recomposée, en plus !- et de la manière dont elle est captée par la société ?

Si on se retrouve en couple avec un premier enfant entre 25 et 35 ans, on entre de suite dans une sphère de nécessités : il faut que je me loge, que je paye un loyer, ou que j'emprunte sur 20 ans pour acheter mes 30 m2, il faut que je remplisse chaque semaine mon caddie, il faut que j'inscrive mon gamin dans la meilleure école, il faut que je dépense ceci cela pour la rentrée , il faut que je me meuble( = samedi après-midi passé dans la zone industrielle dans Conforama),  il faut que je pense (oui déjà !) à ma retraite et comme je n'aurai pas grand-chose dans 30 ou 40 ans avec la base minimum il faut que je me constitue un capital complémentaire, j'ai d'ailleurs  rdv demain avec mon agent d'assurances  qui  sera trop heureux de me recevoir pour ça, il en salive d'avance ce gros lard ! etc  etc etc…

Le cercle infernal de la consommation « capitaliste » à crédit  se met en place et –à moins d'avoir décidé d'aller vivre dans un hameau du Larzac sans eau ni électricité, on a de fortes chances de ne pouvoir faire qu' une chose : y adhérer totalement ,sans trop se poser de questions  en se disant que c'est notre système de vie et que c'est comme ça et qu'on peut être heureux comme ça.

2) Il y a autre chose que Lordon néglige aussi à mon avis dans la puissance capitaliste : c'est la puissance contemporaine de la distraction intégrée à la révolution numérique qui hystérise et atomise les affirmations individuelles en nous donnant  l'illusion de devenir  de formidables acteurs.

Tout nous incite à nous distraire et à nous laisser absorber par la vie numérique comme jamais aujourd'hui .

Chaque outil de communication devient une fin en soi :  la télé, le cinéma avec une quantité de films de divertissement, le téléphone portable, le blackberry, le Ipad  mais Internet aussi, bien sûr, avec la puissance des réseaux sociaux.

Je sors dans la rue, j'observe autour de moi : 70 % des gens marchent les yeux rivés sur leur prothèse numériques, comme si leur sort en dépendait à chaque seconde.

Avant cette distraction était passive et un peu plus collective (je regarde la télé en famille avachi sur mon canapé), aujourd'hui elle est active et solitaire, atomisée : je passe des heures à jouer avec des jeux vidéos, je surfe sur Internet, je multiplie mes amis sur FaceBook, je raconte chaque jour mes petites misères ou mes grandes joies à des tas de gens que je ne rencontrerai pas pour la plupart mais je m'affirme ainsi, j'ai l'impression d'exister et d'être reconnu ; alors qu'on s' est battu pendant des décennies pour le respect de la vie privée,  je me fous pas mal de divulguer à présent  toute une partie données intimes sur Internet, tout m'encourage à cet étalage puisque d'autres le font avec talent et ont plus d'amis que moi, il faut que je leur ressemble pour accroître mon réseau social et puis il y a peut-être bien mon patron qui observe l'étendue de ma sociabilité sur Facebook et qui aura une meilleure opinion de moi si j'ai toujours plus  d'amis etc etc… : c'est ça aussi la puissance totalitaire capitaliste : faire de nous des aliénés heureux quasiment totalement actifs dans le processus d'intégration. De véritables alliés qui y trouvent leur compte, au final.

Et  ces données intimes qu'il me plaît de divulguer sur Internet ne sont pas perdues pour tout le monde, elles pourront  être recueillies par des sites marchands qui me proposeront ensuite un modèle de capotes spécialement conçues pour la longueur exceptionnelle  de mon membre dont je me  serais un jour vanté sur Facebook etc…etc… : ce que je pourrais trouver approprié et efficace au final…

Ce qui m'amène à la constatation suivante : Lordon dit = au fond ce qui pourrait amener une résistance ou une révolte  c'est la différence qui pourrait finalement rejaillir entre : je suis un aliéné (trop)  inquiet et  je suis un aliéné (pas assez ) heureux.

Mais je pense qu'aujourd'hui les véritables aliénés inquiets sont simplement ceux qui n'arrivent pas à s'intégrer en partie ou en totalité dans la catégorie des véritables aliénés heureux ( ex : j'ai 23 ans , j'ai pas de boulot, j'ai pas de patron, j'ai pas de petite amie et mon ordi est une vieux truc pourri qui bugue tout le temps…) : et c'est pour ça qu'il y a des manifestations et que des gens sortent dans la rue. Pas pour lutter contre le capitalisme et leur présente  aliénation mais pour en adopter une autre qui leur  paraît quand même plus valable et attirante !

Et pour les aliénés heureux, Lordon  n'intègre pas assez les critères de nécessité (mon point 1 dans la création d'une cellule familiale moderne) et ceux de distraction active comme affirmation de soi (mon point 2 ci-dessus).

3) Autre chose pour conclure : cela vient d'être prouvé scientifiquement par une équipe de chercheurs de l'Institut des sciences cognitives de Lyon qui l'a publié dans « The Journal Of Neuroscience » : comme  nous avons dans notre cerveau une case très ancienne et primaire située dans une région postérieure du cerveau   qui nous rend accro au sexe, nous avons une autre, distincte, secondaire (car moins nécessaire à la survie de l'espèce et résultant d'une construction acquise)  et plus récente qui nous rend accroc à l'argent : elle se trouve exactement dans la partie antérieure du cortex, une région du cerveau apparue plus récemment chez l'homme.

Non : on n'est pas prêt d'en finir avec le capitalisme...

Dernière modification par Checky (Le 13/10/2010, à 17:09)

#25 Le 13/10/2010, à 10:30

side

Re : Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte

Ah je ne suis pas d'accord quand tu dis que ces points là n'ont pas été abordés dans l'émission.

Ca n'est pas forcément très approfondi mais le coup de l'aliénation salariale est abordée. On accepte de s'aliéner aux forces capitalistes parce qu'il faut bien bouffer ... c'est dit dans l'émission. Et cette aliénation peut être parfaitement heureuse. Notamment par l'exploitation des désirs. Ca aussi c'est abordé, ça entre en résonance avec la société de distraction.

Le coup de l'atomisation des désirs individuels à travers le filtre de la révolution numérique n'est pas abordé par contre. Mais ça ne reste qu'un point précis. Flatter les individualités est une méthode du capitalisme libéral, utilisée pour s'imposer, ceci est dit dans l'émission.

Ce qui m'amène à la constatation suivante : Lordon dit = au fond ce qui pourrait amener une résistance ou une révolte  c'est la différence qui pourrait finalement rejaillir entre : je suis un aliéné (trop)  inquiet et  je suis un aliéné (pas assez ) heureux.

Mais je pense qu'aujourd'hui les véritables aliénés inquiets sont simplement ceux qui n'arrivent pas à s'intégrer en partie ou en totalité dans la catégorie des véritables aliénés heureux ( ex : j'ai 23 ans , j'ai pas de boulot, j'ai pas de patron, j'ai pas de petite amie et mon ordi est une vieux truc pourri qui bugue tout le temps…) : et c'est pour ça qu'il y a des manifestations et que des gens sortent dans la rue. Pas pour lutter contre le capitalisme et leur présente  aliénation mais pour en adopter une autre qui leur  paraît quand même plus valable et attirante !

Bien sûr !! Lordon le sait et il dis bien que la société ne changera peut-être pas. Il est possible que le nombre d'aliéné heureux reste plus important que le nombre d'aliéné malheureux. Dans ce cas la société continue dans la même voie. Et tout est fait pour rendre le malheur acceptable en fait. C'est le grand travail du capitalisme libéral.
C'est constant dans la vie de tout les jours, les mass-médias sont le fer de lance de ce projet. Chaque jour on nous montre l'horreur du monde, donc on est bien chez soi et on ne peut pas se plaindre (par exemple le chômage est une nécessité dans le système capitaliste) et d'un autre côté on nous montre les très très riches, un objectif que l'on peut tous atteindre, bien évidemment. roll

Et pour les aliénés heureux, Lordon  n'intègre pas assez les critères de nécessité (mon point 1 dans la création d'une cellule familiale) et ceux de distraction active comme affirmation de soi (mon point 2 ci-dessus).

Si si. La nécessité de vivre, la nécessité de l'argent est le critère n°1 de l'aliénation des individus, de leur soumission au capital. La distraction active est aussi largement abordé en fait. C'est quand la présentatrice dis que finalement on est autant aliéné en faisant du théâtre pour son propre plaisir que lorsque l'on vas au boulot.

nous avons une autre, distincte, secondaire (car moins nécessaire à la survie de l'espèce et résultant d'une construction acquise)  et plus récente qui nous rend accroc à l'argent : elle se trouve exactement dans la partie antérieure du cortex, une région du cerveau apparue plus récemment chez l'homme.

Cette zone doit être toute petite chez moi. Et c'est un problème grave dans le monde actuel. J'ai besoin de thunes comme tout le monde mais contrairement à certains je ne court pas après (j'impute ça à mon éducation chrétienne). J'ai très peu d'ambition personnelle et mes désirs matériel sont très limités, les seuls trucs devant lesquels je bave d'envie sont les instrument électronique +/- vintage, et hors de prix. Mon aliénation affective est là, et elle me plait, j'ai conscience de mon manque de raison quand je me retrouve devant un ARP Odyssey, j'ai conscience que ça ne changera pas ma vie, mais l'envie me prend aux tripes, j'ai besoin de ce putain de ARP Odyssey. Mais comme j'ai pas assez de thunes je l'achète pas, du coup je suis malheureux, du coup je veux faire la révolution.

Le matérialisme libéral est sa grande force mais aussi son point faible. Tout le monde rentre plus ou moins dans ce moule de la possession matérielle. Mais si le plus grand nombre n'as pas accès à ses propres désirs auto-engendré par le système, qui se nourri lui-même des ses désirs, alors tout s'écroule.
Ce que l'on appelle l'ultra-libéralisme signe la fin du capitalisme à mon avis. Les gens se rendent compte petit à petit que tout ça c'est de la connerie, que nos âmes sont manipulées. Ca passe par l'art, la littérature, la philosophie et toutes les formes d'expression individuelles "gratuites". Des choses comme le mouvement du logiciel libre forment les briques d'un autre imaginaire collectif, en musique populaire c'est pareil, le mouvement punk ou le mouvement rave, la T.A.Z, les néo-croyants. Tiens d'ailleurs, à propos de croyances, le concurrent, et obstacle, principal au parachèvement du projet libéral porte un nom : islam. Puisque le christianisme à fini par déposer les armes avec Vatican II (et que l'on a soudoyé les juifs avec Israël) l'islam est le dernier concurrent pour la colonisation de nos âmes. Bizarrement plus le temps passe plus l'islam est montré du doigt, un peu comme l'on a fait avec le christianisme et le Pape, sous couvert de liberté d'expression (qui n'existe pas) on s'attaque à tout ce qui entre en concurrence avec le projet libéral, en oubliant souvent de tacler aussi les maitres du jeu (beaucoup plus discret).

Non : on n'est pas prêt d'en finir avec le capitalisme...

Non c'est sûr. Mais je ne crois pas en son éternité.


Après je pense que dans le bouquin tout ces points sont plus approfondi, une émission TV aussi bonne soit-elle reste une émission TV, donc parcellaire et incomplète.

Dernière modification par side (Le 13/10/2010, à 11:27)


« Je ne suis pas une adversaire de l’Europe, je me sens européenne. Je voudrais qu’il y ait des accords entre les nations librement consentis, c’est cette Europe-là que je veux voir émerger et je souhaite que la France soit à l’origine de ce beau projet, de cette belle initiative » - Marine Le Pen - 25 Avril 2017 - TF1

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