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#51 Le 10/10/2011, à 20:39

dragoon76

Re : De la guerre

@ side:
J'ai surtout l'impression que tout ces histoire d'être sont juste une manipulation sémantique, qui permettent de te rassurer face à ton nihilisme, qui ne te permet pas de vivre heureux, et que tu avoues toi même vouloir dépasser.

Personnellement je suis sceptique avant nihiliste. Je pense qu'il n'y a ni valeurs ni vérité absolue mais j'en doute comme de tout. Par contre je conclurai sur la philosophie par:

La philosophie c'est un chemin pas une destination. C'est le chemin qui mène à réaliser que la philosophie n'a aucun intérêt. La vrai philosophie c'est le silence! Les mots ont pour seule utilité comprendre pourquoi le silence leur est préférable.

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#52 Le 10/10/2011, à 21:12

sucarno

Re : De la guerre

Salut,

Je vous invite à regarder Le Secret des Sept Sœurs pour mieux comprendre comment on peut déclencher des guerres partout dans le monde.

Dernière modification par sucarno (Le 10/10/2011, à 21:14)


« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Étienne de La Boétie

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#53 Le 10/10/2011, à 22:09

side

Re : De la guerre

dragoon76 a écrit :

J'ai surtout l'impression que tout ces histoire d'être sont juste une manipulation sémantique

Non. Pas seulement de la sémantique.

qui permettent de te rassurer face à ton nihilisme

Mon nihilisme ne me fait pas peur. Je n'ai pas peur du Néant. En tout cas pour ma propre personne tout vas bien. Socialement ça me parait déjà plus risqué.

qui ne te permet pas de vivre heureux

En effet. Le nihilisme ne permet pas de trouver le bonheur.

et que tu avoues toi même vouloir dépasser.

Bien entendu. Puisque ça me semble insuffisant.

Personnellement je suis sceptique avant nihiliste.

Scepticisme, nihilisme, pyrrhonisme. Je rentre tout ça dans une unique catégorie, ou à peu près, parce que je ne connais pas assez les nuances de tout ceci.

Je pense qu'il n'y a ni valeurs ni vérité absolue mais j'en doute comme de tout.

Donc, il est possible qu'il y ai valeur et vérité. Cherchons donc !

La philosophie c'est un chemin pas une destination.

Je n'est toujours pas pris parti pour cette idée.

C'est le chemin qui mène à réaliser que la philosophie n'a aucun intérêt.

Mon dieu !

La vrai philosophie c'est le silence! Les mots ont pour seule utilité comprendre pourquoi le silence leur est préférable.

Je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée.


« Je ne suis pas une adversaire de l’Europe, je me sens européenne. Je voudrais qu’il y ait des accords entre les nations librement consentis, c’est cette Europe-là que je veux voir émerger et je souhaite que la France soit à l’origine de ce beau projet, de cette belle initiative » - Marine Le Pen - 25 Avril 2017 - TF1

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#54 Le 10/10/2011, à 23:32

dragoon76

Re : De la guerre

Socialement ça me parait déjà plus risqué.

lol lol
Pas si tu adapte le discourt à la personne en face de toi.
En tous les cas ce que je voulais dire c'est que j'ai l'impression , mais il est évidement possible que je me trompe, que tu veux dépasser le nihilisme et sortir ces histoires d'être, non pas parce-qu’un raisonnement logique, ou un pressentiment, t'a poussé à y croire, mais plutôt parce-que tu trouve plus agréable de croire à cela. La vie en devient plus douce?

Je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée.

Je dis cela car dés que tu va suffisamment profond en philosophie, tu commence à remettre tout en doute, il y a tellement d'incertitude dans tous les sens à tous les niveau, que ça en devient grotesque. Tu commence à douter de la capacité de ta logique de pouvoir être en accordance avec une forme de vérité.  Puis le language. Pourquoi des mots des atomes d'encres sur un bout de papiers, des vibrations de l'air, auraient-t'elle ou pourrait-t'elle avoir un quelconque lien mystique avec certaines vérité éventuelles de l'univers? En fait le language n'a pas plus de chance d'avoir ce lien explicatif, que tout autre choses. Donc finalement il n'y a aucune raison qui pousse à dire que tu t'approches plus d'une éventuelle vérité en debitant de paroles et des idées philosophique, qu'en allant regarder le match de foot.

Ca ne veux pas dire que l'on ne peut plus jamais parler de philosophie. Ça veut dire qu'il semble que dés que l'on va commencer à parler de philosophie de manière prolongée,  en allant de plus en plus profond, on finira sur ce constat: on ne peut rien dire.

Dernière modification par dragoon76 (Le 10/10/2011, à 23:33)

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#55 Le 11/10/2011, à 01:46

side

Re : De la guerre

mais plutôt parce-que tu trouve plus agréable de croire à cela.

Non. A la vérité c'est parce que j'ai lu et entendu des gens que j’estime très compétent faire la nique au relativisme. Justement à base d'Être et de savoirs. Ca me plaît.


La vie en devient plus douce?

Ah non. Carrément pas. J'pourrais plutôt, pour avoir une vie douce, en avoir rien à foutre. Tout ça, juste de la foutaise, rien n’existe, limite si on peut affirmer l’existence physique du monde ... mais on vas pas en faire tout un plat, justement parce que il n'y a rien ... let's have fun !


il y a tellement d'incertitude dans tous les sens à tous les niveau, que ça en devient grotesque.

C'est là ou ça deviens intéressant pour moi. Quand tout s’effondre dans un néant total, et qu'il faut malgré tout chercher ce qui est. Ne pas se contenter de sa condition d'étant, ce qui, en passant, est la situation de la société du moment. Jamais nous n'avons vécu dans une société si nihiliste. Mais c'est un nihilisme très négatif, les hommes ne veulent plus croire (ce qui in fine empêche à jamais de savoir) du coup un bon nombre recherche de la spiritualité et font régresser la croyance à son niveau le plus bas, genre mysticisme dogmatique et autres fadaises religieuse ou new-age. Pour ceux qui ne tombent pas si bas, il ne reste rien sinon l'étant. C'est avec ce genre d'individus que l'on fabrique une société du consentement et des désirs standards. Les individus ne sont plus que des choses, et par conséquent abandonnent toutes idées de libertés par exemple.

S'il il n'y a pas d'être, alors je ne suis pas, dès lors, à quoi bon la liberté ?

C'est en ça que je pense le nihilisme comme socialement problématique.

Pourquoi des mots des atomes d'encres sur un bout de papiers, des vibrations de l'air, auraient-t'elle ou pourrait-t'elle avoir un quelconque lien mystique avec certaines vérité éventuelles de l'univers?

Les mots peuvent-ils découvrir plutôt qu'inventer ?

L'immanence revêt tout les atours de la réalité tout de même. Ce qui m'entoure est, jusqu'à un certain point, relativement au temps notamment. Pourquoi penser que les mots qui sont capables de décrire l'être relatif, en seraient incapable pour une être absolu ?


on finira sur ce constat: on ne peut rien dire.

Il est long le chemin avant un tel constat. Combien d'affirmations et de réfutations avant d'en arriver à une telle conclusion ? Rien que pour ce plaisir là, il est permis de continuer.
Cependant, il n'est pas possible de présumer qu'on ne puisse rien dire. Il y a des choses que l'on sait. Des choses que l'on tiens pour vrai et que l'on est justifiée a tenir pour vrai.

Il n'est pas possible de dire, maintenant, on ne peut rien dire. C'est une non-certitude de chaque instant en réalité. Le scepticisme est anti-dogmatique. Tenir pour dogme l'idée que l'on ne peut rien dire est un échec.

Pour moi, c'est ça la philosophie : on ne peut rien dire, certes, pour le moment, mais rien n'interdit qu'à un moment on puisse dire le vrai. Et d'ailleurs, il est tout à fait possible de dire le vrai sans dogmatisme, avec force relativisme, dire le vrai et accepter qu'il puisse être faux en d'autres circonstances, mais c'est un échec. Le truc important c'est le vrai de et pour toujours. Le seul truc qui est vrai, c'est ce qui est. Mais il faut savoir ce qui est, et ça, c'est tout sauf évident.

Dernière modification par side (Le 11/10/2011, à 01:50)


« Je ne suis pas une adversaire de l’Europe, je me sens européenne. Je voudrais qu’il y ait des accords entre les nations librement consentis, c’est cette Europe-là que je veux voir émerger et je souhaite que la France soit à l’origine de ce beau projet, de cette belle initiative » - Marine Le Pen - 25 Avril 2017 - TF1

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#56 Le 11/10/2011, à 03:20

yrieix

Re : De la guerre

side a écrit :

C'est là ou ça deviens intéressant pour moi. Quand tout s’effondre dans un néant total, et qu'il faut malgré tout chercher ce qui est. Ne pas se contenter de sa condition d'étant, ce qui, en passant, est la situation de la société du moment. Jamais nous n'avons vécu dans une société si nihiliste. Mais c'est un nihilisme très négatif, les hommes ne veulent plus croire (ce qui in fine empêche à jamais de savoir) du coup un bon nombre recherche de la spiritualité et font régresser la croyance à son niveau le plus bas, genre mysticisme dogmatique et autres fadaises religieuse ou new-age. Pour ceux qui ne tombent pas si bas, il ne reste rien sinon l'étant. C'est avec ce genre d'individus que l'on fabrique une société du consentement et des désirs standards. Les individus ne sont plus que des choses, et par conséquent abandonnent toutes idées de libertés par exemple.
S'il il n'y a pas d'être, alors je ne suis pas, dès lors, à quoi bon la liberté ?
C'est en ça que je pense le nihilisme comme socialement problématique.

C'est peut être aussi tout simplement l'évolution finale de l'Homme. On ne peut pas la dissoscier de la partie qui constitue la raison, nous ne sommes pas qu'une tête. Dotés d'un corps et d'une âme (au sens réel du terme) et ensuite d'un raisonnement. Certains privilégient leur corps, d'autres leur âme, et les derniers leur raison. D'autres font une association des deux, des trois. Chercher à conprendre sa condition d'humain est pour moi-même devenu égal. Quand on a fait le tour de la question, qu'on c'est rendu compte des ses limites (la capacité de notre cerveau à pouvoir comprendre) il n'y a plus rien à faire et choisir alors dans le grand catalogue, un nouveau sens à sa vie.  Je crois aussi qu'on ne supporte pas la souffrance, et toute philosophie nait d'une souffrance : celle de ne pas savoir, celle de ne pas comprendre. Si « ces individus ont abandonné toutes idées de libertés » c'est peut être aussi qu'ils se sentent bien et qu'ils ne veulent pas souffrir. Ce ne sont pas des choses, mais des êtres reposés, qui ne demandent qu'à vivre. Tout le monde n'est pas fait pour passer sa vie à se demander pourquoi il vie. Le problème peut-être, c'est qu'ils ne veulent pas se donner la peine d'avoir « mieux », et bien justement c'est leur problème et je trouve ça respectable puisqu'ils l'ont choisi. De toute façon ils ne pourraient certainement pas faire autrement que ce qu'ils font, sinon ils le feraient.

Je peux imaginer le nihilisme comme concepte, mais pas comme un paradigme par lequel on peut conceptualiser la vie. Pour moi le Nihiliste cache un désir d'échapper à une réalité qu'il n'accepte pas.


Emancipate yourselves from mental slavery

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#57 Le 04/12/2011, à 14:10

sucarno

Re : De la guerre

De la guerre, voilà ce qui reste.

Demain, nous serons peut être leurs cibles.


« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Étienne de La Boétie

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