Les femmes/les hommes

Grünt · Le 29/04/2012, à 17:41

Crocoii a écrit :

Grünt a écrit :
J'espère que je me trompe, sinon c'est vraiment triste comme point de vue. J'ai la forte impression que tu te sers de ce qui existe, de ce que les gens pensent majoritairement, pour dénigrer toute opinion qui tend à remettre en cause les choses.
J'ai l'impression que tu remets en cause les choses pour les remettre en cause. Que tu n'aimes pas la société dans laquelle tu es et que tu souhaites la changer par désamour.

Oui, ça fait partie de mes motivations. Bien qu'en tant qu'homme blanc, en bonne santé, mince, assez bas sur l'échelle de Kinsey, cette société me réserve un rôle enviable, je n'en suis pas totalement satisfait. Et je serais une enflure d'égoïste si je me contentais du fait que ça roule plutôt bien pour moi, pour en déduire qu'il ne faut rien changer.

Ma position est que je kiffe être ici. Et c'est par amour pour ma société que je veux changer ce qui ne va pas.

C'est l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide, ça. Ça ne change absolument rien à la question de savoir qui nettoie quand on le renverse.

sucarno · Le 29/04/2012, à 17:49

Dans un monde sans femme :

- Plus besoin d'antidépresseurs ni d'aspirine.
- Plus besoin de tribunaux ni d'asiles psychiatriques.
- Plus de crise économique suite à des achats farfelues et inutiles.
- Les machin-Telecom vont faire faillite. Les factures du téléphone vont baisser énormément.
- Les I***d et les I**ne ne vont plus se vendre.
- Les guerres vont s’arrêter.
- Les accidents de tout genre vont diminuer.
- Les siestes vont être prolongées de 2h.
- Les Boites de nuit vont fermé.
- Les sites p*** vont disparaitre du web.
- La productivité des hommes va augmenter considérablement.
- Mme Betancourt va être au chômage et va disparaitre aussi.
- ...

Dernière modification par sucarno (Le 29/04/2012, à 17:51)

Вiɑise · Le 29/04/2012, à 17:54

*sort son connerie-mètre*
Tx de connerie au cm² : [|||||||||||||||||||_] 90%

Grünt · Le 29/04/2012, à 17:55

Moi j'ai cru que les piles de mon care-o-meter étaient mortes en voyant ce post idiot. En fait, c'est normal si l'aiguille décolle pas du 0.

Laurent_chébran · Le 29/04/2012, à 19:54

sucarno a écrit :

- Les sites p*** vont disparaitre du web.

PORNOS

ginette · Le 29/04/2012, à 20:52

Tant qu'à faire: Entendu dans les grosses têtes: "les hommes aiment les jeux dangereux , pour ça que les hommes aiment les femmes qui sont pour eux le plus dangereux des jouets
Les mecs à la radio trouvaient cette phrase bien, subtile, intéressante....elle est de je sais plus qui et m'en fou
C'était ma tite contribution à ce topic
Pense pas que ça va faire décoller l'aiguille de ton care-o-metre

Dernière modification par mrey68 (Le 29/04/2012, à 20:53)

Вiɑise · Le 29/04/2012, à 20:59

Ce sont les grosses têtes quoi… ça fait des décénnies qu'ils recyclent leurs vieilles blagues sans comprendre que d'autre humours et d'autre blagues ont été découvertes depuis.
Leur public n'a pas changé, il est fidèle et a vieilli, c'est tout.

Etoma · Le 29/04/2012, à 21:16

Marie-Lou a écrit :

Etoma a écrit :
Pourquoi publier des trucs qui ne sont pas compris par les 3/4 de la population?
Le savoir pour le peuple, c'est pas pour demain.
Perso, je ne m'étonne pas de ne pas comprendre un bouquin de mathématique ou de physique qui s'adresserait à des étudiants de troisième année de licence (ni de première année d'ailleurs ). Je ne vois pas de raison, a priori, que des disciplines plus littéraires échappent à la technicité du discours qui, s'il peut malheureusement refléter un jargon inutile, peut aussi révéler un soucis de précision, de rigueur et d'exactitude.
Après, faut avouer que Butler est spécialement compliquée à lire.

Ouais du tripotage de nouille, en somme.
On peut publier un bouquin sur X thème en étant exact, sans pour autant être inaccessible.

Grünt · Le 29/04/2012, à 21:33

Etoma a écrit :

Ouais du tripotage de nouille, en somme.

Au contraire.. si un livre est ressenti comme "compliqué" c'est le résultat d'une démarche strictement opposée au tripotage de nouille. Ça veut dire qu'il a été écrit en réfléchissant.

On peut publier un bouquin sur X thème en étant exact, sans pour autant être inaccessible.

Oui, certains auteurs ont un don pour bien vulgariser, d'autres non. Ça n'enlève absolument rien à la valeur de leurs recherches.

Вiɑise · Le 29/04/2012, à 21:44

Etoma a écrit :

Marie-Lou a écrit :
Etoma a écrit :
Pourquoi publier des trucs qui ne sont pas compris par les 3/4 de la population?
Le savoir pour le peuple, c'est pas pour demain.
Perso, je ne m'étonne pas de ne pas comprendre un bouquin de mathématique ou de physique qui s'adresserait à des étudiants de troisième année de licence (ni de première année d'ailleurs ). Je ne vois pas de raison, a priori, que des disciplines plus littéraires échappent à la technicité du discours qui, s'il peut malheureusement refléter un jargon inutile, peut aussi révéler un soucis de précision, de rigueur et d'exactitude.
Après, faut avouer que Butler est spécialement compliquée à lire.
Ouais du tripotage de nouille, en somme.
On peut publier un bouquin sur X thème en étant exact, sans pour autant être inaccessible.

N'importe quoi, ne pas savoir vulgariser ne signifie pas qu'on est un mauvais scientifique !
Dans les journaux on voit suffisamment de soit disant études "sociologiques" sans aucune rigueur scientifique, aux résultats bidons, pour que certaines auteures se permettent d'être particulièrement rigoureuses.
Vulgariser c'est toute une technique.
Et Butler, l'auteure dont je parle, est une précurseur dans son domaine, il fallait donc un ouvrage très rigoureux. Les vulgarisations sont venues ensuite, mais beaucoup sont simplistes. C'est pour cela que je recommande d'essayer de lire et de comprendre Butler.
D'ailleur, dans ses conférences, Butler sait vulgariser, parce que ça fait des années qu'elle a écrit son bouquin, que beaucoup l'ont lu et compris, que d'autre scientifiques ont repris ses travaux, et qu'elle peut maintenant s'expliquer avec plus d'aisance. À l'époque où elle a écrit le bouquin, exprimer des idées comme les siennes était du suicide social.

Dernière modification par Вiɑise (Le 29/04/2012, à 21:46)

Etoma · Le 29/04/2012, à 21:55

Grünt a écrit :

Au contraire.. si un livre est ressenti comme "compliqué" c'est le résultat d'une démarche strictement opposée au tripotage de nouille. Ça veut dire qu'il a été écrit en réfléchissant.

Heu :
Ce n'est pas parce qu'un livre est ressenti comme compliqué qu'il a forcément été écrit en réfléchissant.
On pose :
A = Les livres ressentis comme compliqué
B = Un livre ressenti comme compliqué écrit en réfléchissant.

B appartient à A, mais A n'est pas forcément B.

Grünt a écrit :

Oui, certains auteurs ont un don pour bien vulgariser, d'autres non. Ça n'enlève absolument rien à la valeur de leurs recherches.

Ben écrire pour soi-même ou pour être compris pour un petit groupe, c'est du tripotage de nouille.
Je n'aurai jamais comment mon ordinateur fonctionnait, si je n'avait pas connu les éditions O'Reilly. Et voilà comment on tient par les couilles des millions de gens.
En ne vulgarisant pas assez le savoir.
Quoi, une barrette de RAM ça se change? Quoi 8 Go de RAM ça ne sert à rien pour jouer au solitaire?
Quoi, on vit dans une société avec des normes? Quoi, les hommes ont les mêmes droits que les femmes?

La liberté, c'est le savoir.

Etoma · Le 29/04/2012, à 22:02

@ Biaise :
Bah pourquoi ne pas créer une unité de vulgarisation à chaque étude scientifique?
Putain, le savoir est réservé à combien % de la population?
Vous voulez changer la société en demandant aux gens de bien vouloir comprendre des auteurs universitaires où on dit "attention, c'est difficile à lire"?

Вiɑise · Le 29/04/2012, à 22:03

Je viens de t'expliquer que TOUS les ouvrages ne peuvent pas être vulgarisés. Parfois, on écrit des articles pour s'adresser à la communauté scientifique et après moult échanges rigoureux on passe à la vulgarisation. Mais quand tu entres dans un NOUVEAU domaine comme l'étaient les gender's studies à l'époque, tu peux pas te permettre de paraitre approximative sinon les autres scientifiques te jettent en pâture aux hyènes. Il fallait une base solide. Elle l'a fait. Et que s'est il passé ensuite ? Des milliers de personnes se sont inspirées de ses travaux pour en créer d'autres plus accessibles, parfois réussis, parfois moins. Et aujourd'hui elle se déplace volontier pour parler du sujet avec les gens et je précise qu'à son dernier passage à Lyon après la conf à l'université, elle est allée parler toute une après-midi avec les militants LGBT.
C'est pas du branlage de nouille, c'est une base, un mal nécessaire, les fondation d'un domaine scientifique tout entier qui a nécessité beaucoup de travail.

Вiɑise · Le 29/04/2012, à 22:08

Etoma a écrit :

@ Biaise :
Bah pourquoi ne pas créer une unité de vulgarisation à chaque étude scientifique?
Putain, le savoir est réservé à combien % de la population?
Vous voulez changer la société en demandant aux gens de bien vouloir comprendre des auteurs universitaires où on dit "attention, c'est difficile à lire"?

Mais bon sang quel est le MAL à te conseiller une auteure difficile à lire ? Tu essaies et si tu suis pas je te conseille autre chose. Mais là j'ai rien qui me vient à l'esprit.
Pour trouver des articles de sciences sociales à foison, il y a le CAIRN et là où je te rejoins, c'est qu'il est hélas partiellement payant. Tu tapes quelques mots clés et t'en trouvera des articles sur le genre. Et si tu veux des bouquins tu cherches dans Amazone ou dans le catalogue électronique de tes bibliothèques.

Un des projets que j'aimerais pouvoir réaliser, vois tu, ce serait de publier une revue scientifique, tous domaines confondus, où les articles auraient des licences CC et auraient aussi pour critère d'être accessible aux néophytes. Et qu'on le trouve ailleurs que dans les très grandes villes. Parce que petite j'aurais aimé trouver une revue comme celle là. Qui ne soit ni géographiquement et sémantiquement inaccessible, mais qui ne soit pas non plus de la pseudo-science journalistique mal digérée et bien vomie.

Dernière modification par Вiɑise (Le 29/04/2012, à 22:08)

Etoma · Le 29/04/2012, à 22:13

Donc le savoir à venir est toujours entre les mains de scientifiques avant d'être vulgarisé.

Вiɑise · Le 29/04/2012, à 22:14

À moins que des gens non scientifiques décident de faire des recherches.

Etoma · Le 29/04/2012, à 22:16

Вiɑise a écrit :

Mais bon sang quel est le MAL à te conseiller une auteure difficile à lire ? Tu essaies et si tu suis pas je te conseille autre chose. Mais là j'ai rien qui me vient à l'esprit.

Que je me sens vraiment pris pour un con.
Comme pas mal de mes semblables, lorsqu'il s'agit d'un sujet universitaire.
Que je n'ai pas d'emprises sur ce que je lis.

Etoma · Le 29/04/2012, à 22:18

Вiɑise a écrit :

À moins que des gens non scientifiques décident de faire des recherches.

A moins que les scientifiques soient partis intégrantes de la population, soient la population.

Вiɑise · Le 29/04/2012, à 22:24

Bien sûr qu'ils en sont, mais ils ont tendance à rester dans leur petit univers(ité). Et d'autres en sortent la tête et pondent de bons ouvrages à la portée de tous.

Quand je dis qu'un ouvrage n'est pas accessible à tout le monde, j'entends par là qu'il faut des prérequis, pas que je te trouve con. Tu lis pas le manuel de physique de Cohen Tannoudji avant d'avoir appris à compter.

Les sciences sociales ça peut paraitre ultra simple, mais chaque domaine à son jargon, et ce dans un besoin de rigueur. Un mot aura plein de sens dans la vie de tous les jours, un seul bien précis en psychologie, et encore un autre bien précis en anthropologie. C'est pour cela que je préfère lire ce genre d'ouvrage en VO, c'est difficile, mais plus formateur et on évite les erreurs de traductions qui feraient perdre du sens.

K4ede · Le 29/04/2012, à 22:28

Etoma a écrit :

Donc le savoir à venir est toujours entre les mains de scientifiques avant d'être vulgarisé.

C'est le principe de la recherche, non... ?

K4ede · Le 29/04/2012, à 22:29

Etoma a écrit :

Вiɑise a écrit :
À moins que des gens non scientifiques décident de faire des recherches.
A moins que les scientifiques soient partis intégrantes de la population, soient la population.

Ce n'est pas le cas actuellement ?

Elzen · Le 29/04/2012, à 22:37

Etoma a écrit :

Donc le savoir à venir est toujours entre les mains de scientifiques avant d'être vulgarisé.

Y a p't'être un truc qu'il faut comprendre au sujet de la vulgarisation scientifique : quand il a fallu à la personne un bac+5 minimum dans son domaine pour atteindre le niveau où on commence à faire de la recherche, suivit de plusieurs années de thèses, où elle bosse sur des trucs pointus et spécialisés, bah ç'n'est pas forcément sa faute si elle n'est pas spécialement en mesure de faire comprendre le sujet à des gens qui n'ont pas le fameux tas de bases requises.

Rendre le truc accessible, c'est bien sur le principe, mais c'est loin d'être facile, et surtout c'est un boulot qui n'a rien à voir avec celui de chercheur. Et qui, surtout, se fait en paumant une bonne partie des détails pointus du truc, ce qui fait qu'il est impensable de commencer à vulgariser avant qu'il y ait eu une activité suffisante autour du truc.

Вiɑise · Le 29/04/2012, à 22:38

Merci Ark Seth, bon résumé de ce que j'essaie d'expliquer…

Etoma · Le 29/04/2012, à 22:43

Вiɑise a écrit :

Bien sûr qu'ils en sont, mais ils ont tendance à rester dans leur petit univers(ité). Et d'autres en sortent la tête et pondent de bons ouvrages à la portée de tous.
Quand je dis qu'un ouvrage n'est pas accessible à tout le monde, j'entends par là qu'il faut des prérequis, pas que je te trouve con. Tu lis pas le manuel de physique de Cohen Tannoudji avant d'avoir appris à compter.
Les sciences sociales ça peut paraitre ultra simple, mais chaque domaine à son jargon, et ce dans un besoin de rigueur. Un mot aura plein de sens dans la vie de tous les jours, un seul bien précis en psychologie, et encore un autre bien précis en anthropologie. C'est pour cela que je préfère lire ce genre d'ouvrage en VO, c'est difficile, mais plus formateur et on évite les erreurs de traductions qui feraient perdre du sens.

Je crois que nous ne serons pas d'accord.
Je ne suis pas pour un changement des mentalités sur un thème, je suis pour un changement radical de base. C'est à dire une réorganisation de la société, partage du savoir en communauté, d'où en découlera une liberté avec pleine conscience de ce que cette liberté apporte au niveau des responsabilités, individuelles comme collective.
Je ne pense pas que le savoir futur, en restant dans les mains des scientifiques, ne permettent une telle liberté.

Et pour récupérer au passage le thème du sexisme, oui je pense que les femmes/ hommes sont différents, oui on peut/devrait vivre dans le respect de l'individu.
Seulement, je pense et crois inutile une lutte anti-sexiste, parce qu'elle ne s'appuie pas sur prise de conscience de la valeur de chaque individu, peu importe toutes les différences, seulement n'aborde qu'un thème de société comme un autre. Il serait bon de régler le problème une fois pour toute en apprenant et partageant le savoir d'une vie en société/communauté.

Nous somme sûrement sur certains points d'accord.

Etoma · Le 29/04/2012, à 22:46

ArkSeth a écrit :

Etoma a écrit :
Donc le savoir à venir est toujours entre les mains de scientifiques avant d'être vulgarisé.
Y a p't'être un truc qu'il faut comprendre au sujet de la vulgarisation scientifique : quand il a fallu à la personne un bac+5 minimum dans son domaine pour atteindre le niveau où on commence à faire de la recherche, suivit de plusieurs années de thèses, où elle bosse sur des trucs pointus et spécialisés, bah ç'n'est pas forcément sa faute si elle n'est pas spécialement en mesure de faire comprendre le sujet à des gens qui n'ont pas le fameux tas de bases requises.
Rendre le truc accessible, c'est bien sur le principe, mais c'est loin d'être facile, et surtout c'est un boulot qui n'a rien à voir avec celui de chercheur. Et qui, surtout, se fait en paumant une bonne partie des détails pointus du truc, ce qui fait qu'il est impensable de commencer à vulgariser avant qu'il y ait eu une activité suffisante autour du truc.

Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi il faut un bac +5 pour faire du progrès?
C#est une question en soi certainement très idiote, mais je me demande si la connaissance prendra une fin, et si finalement un savoir simple n#aiderait pas plus la société?

Mais je comprends ce que vous voulez dire à propos de la vulgarisation. (Beurk, j'ai presque avouer que j'avais tort.)

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