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#26 Le 03/07/2012, à 08:32

Mathieu147

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

EF a écrit :

Le but des maths n'est pas tant d'accumuler des connaissances que d'apprendre à apprendre.

Ça dépend ce que tu fais. Dès que tu touches à ce qui est image et son, tu as besoin de choses comme les opérations matricielles ou les transformées de Fourrier.


Pffff…

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#27 Le 03/07/2012, à 16:50

BFB

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Je suis étonné que personne ne propose de rentrer directement par la fac.

Si tu veux vraiment bosser comme en prépa, c'est possible très simplement. Il suffit de demander au secrétariat de t'inscrire à plus de cours.

Puis, même si tu n'est pas inscrit, tu regarde le numéro de salle et tu y vas.

Après je déconseille la prépa, au final, on apprends mieux sans la contrainte et le stress.


Pour ce qui est des systèmes d'exploitation, à la fac de jussieu (Paris Upmc), on s'y attaque doucement en L2, puis on rentre vraiment dans le code en L3. A partir de là, tu peux pousser aussi loin que tu veux.

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#28 Le 04/07/2012, à 23:40

entwanne

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Bon, cette école n'est pas très bien vue ici, mais comme tu en parles dans ton premier message, je vais apporter mon témoignage.
Je suis un étudiant d'Epitech, qui est je trouve une bonne école, et je vais détailler les principaux reproches que l'on fait à cette école.
- l'admission est trop laxiste : il faut en effet savoir qu'il est très simple de rentrer dans l'école, mais la réussite dans celle-ci dépend de votre implication/motivation. Il n'est pas rare de voir des gens arrêter en cours de route car se sont complètement plantés sur leur orientation. Certains aussi passent toutes les mailles et finissent diplômées de l'école… mais avec un boulot merdique (car aucune entreprise censée ne les aurait prise pour un poste qualifié).
- le diplôme n'est pas un diplôme d'ingénieur : c'est normal, la CTI requiert beaucoup de conditions pour certifier un diplôme, comme par exemple le fait d'avoir moins de 30% de spécialisation. Il se trouve qu'Epitech est très spécialisée, c'est ce qui fait sa force, et ne pourra donc jamais prétendre à cette certification. Il faut par contre bien différencier le diplôme et le statut ingénieurs : le diplôme n'est que cette chose franco-française gérée par la CTI, le statut, c'est plutôt celui de cadre supérieur en technologies de l'information etc., un diplômé Epitech prétend donc à un métier d'ingénieur.

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#29 Le 02/09/2012, à 01:57

steph33_1

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

01 09 2012
Bonjour,

tu voudrais te lancer dans une filière ingénieur en informatique. J'imagine que c'est par passion pour la science parce que si c'est pour gagner ta vie, il faut bien voir ou tu mets les pieds.

Sur le site de l'APEC tu trouvera une multitudes d'offres. Certaines, très alléchantes (aussi rare que courtisées) feront briller tes yeux de désir:

APEC a écrit :

Directeur Technique Opérationnel - H/F
    Profil :
De formation Bac+5 (type ingénieur informatique, électronique ou télécoms), vous justifiez d'une expérience d'au moins 3 ans dans une fonction Chef de Projet dans le monde des Web technologies (logiciels libres ou équivalent par exemple) et d'un anglais professionnel courant.

Rémunération : package global autour de 80 K€ (fixe + % du CA global) + frais.

Tu y trouvera aussi des offres piège à con:

SS2I

APEC a écrit :

Chef de Projet MOE H/F
    Profil :
Diplôme d'ingénieur ou Master en ingénierie informatique ou autre matière en relation.

Anglais courant indispensable
Le chef de projet MOE doit démontrer diverses connaissances techniques telles que :
- Les environnements d'exploitation
- Les langages de programmation Orientés Objet
- La conception, la modélisation UML et l'architecture d'applications
- La conduite de projets
- La maîtrise des risques
- Les métiers de l'entreprise (son organisation et ses process)

A noter que le salaire n'est pas précisé (pas bon signe des fois ils proposent 1400€/mois lors de l'entretien)...

Toute cette débauche d'offres peut donner la sensation que ça vaut le coup d'investir dans 5 année d'études supérieurs. Mais, passé le fantasme de l'APEC, il y a la réalité. C'est à dire:
1- le nombre de candidats postulants à ces offres.
2- les offres bidons destinées à évaluer si les mecs de la boite sont bien les meilleurs et au passage à leur mettre de la pression.
Alors, tu vas envoyer ton CV avec ta lettre de motivation un peu partout. Si le poste est à 500km de ton domicile, comment vas tu faire pour aller à l'entretien d'embauche? Qui va payer le déplacement? Quelles sont tes chances de succès?
Généralement la carrière commence avec des CDD. Tous les 4 ou 6 mois tu te retrouve sur le marché du travail. L’accès au  premier emploi n'est pas la garantie d'une longue carrière.
Il faut savoir aussi qu'une année de chômage est quasiment équivalente à une mort professionnelle.

Les bons, les mauvais et la concurrence:
Bon ou mauvais n'as de sens que par rapport à tes concurrents. Le diplôme est un passeport pour accéder aux emplois d'ingénieur (d'ailleurs ce diplôme est bloquant pour tout autre emploi). Le marché du travail est extrêmement cloisonné. Ce n'est même pas la peine de postuler à un poste de technicien avec un diplôme d’ingénieur, on ne te prendra pas. Dés lors, tu es en concurrence avec tes petits camarades ingénieurs. Même si la différence entre un gars du top 10 et un gars du bottom 10 n'est pas extraordinaire du point de vue des compétences, ces derniers sont considérés comme mauvais.

La loie du silence:
Surtout, montre toi toujours comme une vrai bête de course sous peine d'être catalogué comme mauvais. Si tu trouve l'ambiance détestable [1] ou que n'as pas retrouvé un emploi, manifester ton mécontentement fera de toi un associable ou un mauvais. Le sophisme est imparable. Tu aura peut être droit à certains week-ends ou la grande famille qui s'aime tant se retrouve pour des activités de divertissements, car tu n'appartiens pas à l'entreprise; non, tu fusionne avec elle. Et tout le monde observe le plus grand silence ; surtout ceux qu'un crédit immobilier rend particulièrement enthousiastes à l'égard de cette mamelle nourricière (si je ne craignait pas d'être trop long je te raconterais bien des petites conversations de bureau d'étude).

[1] le procès qu'Alten a intenté à un de ses employés et tout à fait révélateur de ce qu'est la norme des rapports humains dans l'entreprise. Je rappelle brièvement cette petite affaire:
Un groupe s'était constitué sur facebook. Le leader avait remonté ses petits camarades contre le manager/directeur. L'un des conjurés était une taupe. Il a dénoncé ses petits camarades. Cette affaire a fini au tribunal.

Aimer la compétition:
Si tu aime la compétition et que tu pense pouvoir battre tout le monde, alors n'hésite pas fonce dans une filière ingénieur.
Car il y a compétition et compétition. La première c'est celle de Coubertin ou l'important c'est de participer. La deuxième est une lutte pour la survie. Je te laisse deviner laquelle des deux à cours dans l’environnement si maternel et bienveillant de l'entreprise.

Choisis bien tes amis:
Surtout évite les losers. Leur haleine pestilentielle pourrait t'infecter comme une maladie honteuse. Rabaisses les autant que possible ça montrera que tu as la plus grosse. Si tu regarde un reportage de national géographique, observe bien certaines espèces vivant en meute pour la chasse. Elles t'indiqueront les types d’alliances nécessaires pour ta survie (je parlais des vautours cela va de soi lol).
Il existe des modèles de sociétés humaines reposant sur ce retour à l'état de nature. Mais, comme aujourd'hui il est malséant d'appeler les choses par leur nom, il est préférable de dire: sociétés point godwin.
Sortir deux secondes des machines à états des interfaces, des sockets et du multi-threading pour lire un bouquin d'histoire serais, il me semble, un exercice profitable. C'est à peine si ici, dans le tabernacle du logiciel libérateur sous la haute autorité bienveillante de canonical, j'oserais conseiller de se documenter sur certains pays chauds de l’Europe du nord; pays ou la force et la joies au travail dans la première moitié du XXiem siècle est des plus notoirement éclatante.

A part ça j'étais venu sur le forum pour chercher un moteur de recherche libre (à part yacy qui est lent comme une cagouille).

Dernière modification par steph33_1 (Le 02/09/2012, à 13:54)

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#30 Le 02/09/2012, à 09:39

Shanx

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

entwanne a écrit :

Bon, cette école n'est pas très bien vue ici, mais comme tu en parles dans ton premier message, je vais apporter mon témoignage.
Je suis un étudiant d'Epitech, qui est je trouve une bonne école, et je vais détailler les principaux reproches que l'on fait à cette école.
- l'admission est trop laxiste : il faut en effet savoir qu'il est très simple de rentrer dans l'école, mais la réussite dans celle-ci dépend de votre implication/motivation. Il n'est pas rare de voir des gens arrêter en cours de route car se sont complètement plantés sur leur orientation. Certains aussi passent toutes les mailles et finissent diplômées de l'école… mais avec un boulot merdique (car aucune entreprise censée ne les aurait prise pour un poste qualifié).
- le diplôme n'est pas un diplôme d'ingénieur : c'est normal, la CTI requiert beaucoup de conditions pour certifier un diplôme, comme par exemple le fait d'avoir moins de 30% de spécialisation. Il se trouve qu'Epitech est très spécialisée, c'est ce qui fait sa force, et ne pourra donc jamais prétendre à cette certification. Il faut par contre bien différencier le diplôme et le statut ingénieurs : le diplôme n'est que cette chose franco-française gérée par la CTI, le statut, c'est plutôt celui de cadre supérieur en technologies de l'information etc., un diplômé Epitech prétend donc à un métier d'ingénieur.

Mmmh… Ça n’est pas ce qui est majoritairement reproché à l’Epitech (notamment ton premier point, qui pourrais s’appliquer à l’université…). Les gros points noirs sont :
  - le prix : plus de 25000€ au final pour un diplôme non-reconnu, ça fait mal. D’autant plus qu’on peut faire beaucoup mieux sans forcément passer par la prépa : un DUT info, puis une école d’ingé en alternance, et voilà qu’on a un beau diplôme (reconnu), délivré parfois par de très bonnes écoles (Telecom Bretagne voir Paris, Ensimag…) et surtout très apprécié des entreprises (qui adorent les élèves sortant de l’alternance).
  - les méthodes d’enseignement : l’école préfère dire qu’ils “laissent libre place au développement personnel de l’élève”. Dans les faits, c’est juste qu’il y a vraiment peu de professeurs. Alors bon, payer autant pour apprendre en autodidacte, merci bien…
  - plus idéologiquement, je trouve absolument stupide de payer quand des formations publiques et quasi-gratuite existent et sont tout aussi - voir mieux - performantes. N’allez pas me dire qu’un diplômé de l’Epitech est aussi bien reconnu que celui qui sort de grands groupes comme les Telecom ou les INP, qui sont pourtant publiques et à 600€ par an…
  - enfin, celui qui sort de l’Epitech a un statut un peu bâtard : il a fait 5 ans d’études post-bac, mais ce n’est pas un ingénieur. Alors déjà qu’en France les entreprises préfèrent prendre un vrai ingé, mais en plus à l’étranger se basent sur la CTI pour embaucher, donc c’est vraiment pas un bon plan. D’autant plus que, si une entreprise ne veut pas un ingé, elle prendra un mec qui sort d’un IUT, qui sera aussi performant pour la programmation mais qui aura des prétentions salariales adaptées à son niveau. Celui qui sort de l’Epitech, c’est un peu comme un technicien qui se prend pour un ingé…


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#31 Le 02/09/2012, à 11:36

entwanne

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

L'école coûte cher, certes, mais il n'y a pas de formation équivalent dans le privé, et c'est bien dommage.
Par contre, le diplôme est parfaitement reconnu, je ne sais pas quelles sont tes sources.
Nous avons un professeur par matière et des intervenants occasionnels, ainsi que des assistants, et l'apprentissage n'est pas autodidacte : le principe est de donner des bases, des axes, et de proposer un soutien.
Reste aussi à définir la «performance» d'une formation, tu ne trouvera d'ailleurs rien qui soit adapté à tous les profils.
Je ne vois pas en quoi le statut est bâtard, ni en quoi 5 ans d'études devraient délivrer un diplôme d'ingénieur. Par contre, je ne suis pas sûr que la CTI ait une grande reconnaissance à l'étranger.
Je peux comprendre que la formation ne vous convienne pas, mais il ne faut pas la dénigrer pour autant.

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#32 Le 02/09/2012, à 12:21

steph33_1

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Bonjour,

je prie d'ors et déjà les forumeurs de me pardonner pour le message qui vas suivre. Cependant il me semble important de relater le témoignage de cet ingénieur des universités pour se faire une idée des pratiques des recruteurs.

ingé-anonyme a écrit :

Lors d'un entretien récent, un recruteur de SSII me racontait pourtant que c'est pas normal que je ne trouve pas de boulot car il y a du boulot en informatique. Il part du principe que si plus de deux mois de chômage, il y a soupçon de fénéantise ! je cite le dialogue

"Bon sang, nous on galère pour trouver nos collaborateurs en France. Pour ça oui, des expérimentés en vieilles technos, des pisseurs de Java, des bac+2 qui se prennent pour des ingénieurs, des analystes d'exploitation qui ne veulent ni astreintes, ni horaires décalés parce que Foot ou gym, des personnes qui partent à 17h30 parce que cours du soir ça oui on a ! Mais ces gens là on en veux pas nous ! Il y a ceux qui ne veulent pas aller faire une mission de 3 ou 4 mois à Clermont Ferrand ou à Vesoul, mais on leur précise qu'en SSII il faut être MOBILE, si vous pouvez pas suivre les devoirs de votre ado, vous le mettez à l'internat ou demander à votre conjoint de s'en occuper, c'est tout aussi simple que ça !"

Personnellement j'appelle ça pisser des insultes.

Dernière modification par steph33_1 (Le 02/09/2012, à 12:23)

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#33 Le 02/09/2012, à 12:27

Shanx

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

entwanne a écrit :

L'école coûte cher, certes, mais il n'y a pas de formation équivalent dans le privé, et c'est bien dommage.

Dans le publique, tu veux dire ? Et comment ça, pas de “formation équivalente” ? Il y a tout dans le publique, depuis le BEP jusqu’au doctorat…

Par contre, le diplôme est parfaitement reconnu, je ne sais pas quelles sont tes sources.

Bah non, il est pas reconnu par la CTI, qui est un organisme officiel. Et pour les entreprises étrangères, qui ne connaissent pas forcément toutes les écoles françaises, c’est un critère important. En parlant de ça, c’est aussi pour cette raison que les écoles ont maintenant tendance à se regrouper (comme les INP) : c’est pour offrir une plus grande visibilté à l’étranger.

Je ne vois pas en quoi le statut est bâtard, ni en quoi 5 ans d'études devraient délivrer un diplôme d'ingénieur.

Parce que c’est con de faire autant d’étude qu’un ingé, mais de ne pas en être un, tout simplement. Quoiqu’on en dise, ça se voit sur les fiches de paie… (Les premières, bien entendu. Ensuite, c’est l’expérience qui compte).

Par contre, je ne suis pas sûr que la CTI ait une grande reconnaissance à l'étranger.

Si si…

Je peux comprendre que la formation ne vous convienne pas, mais il ne faut pas la dénigrer pour autant.

Je ne dénigre pas, j’argumente pour éviter que trop de personne face une erreur à 25000€. tongue


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#34 Le 02/09/2012, à 12:30

Shanx

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

@steph33_1 : tu peux nous expliquer à quoi tu sers ? Parce que bon, débarquer d’on ne sait où pour descendre une profession comme tu le fais, ça sent l’aigri à plein nez. Ça ne m’étonnerai pas que tu ais raté des études d’ingé…
Et oui, tout le monde sait que les SS2I sont pourries, tu ne nous apprends rien. Mais ça ne rend pas les ingés stupides, compétiteurs et égoïstes pour autant…


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#35 Le 02/09/2012, à 12:57

steph33_1

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Bonjour Shanx,

je ne pensais pas avoir descendu la profession mais plutôt l'environnement dans lequel elle s'exerce. J'ai, comme tu le dis, certainement raté ma carrière d'informaticien. La question qui se pose c'est pourquoi; certainement que je suis mauvais. Mais bon ne t'inquiète pas, j'assume. Je pense que chacun se fera son idée; surtout ceux qui goûterons au monde merveilleux de la compétition et du chômage.
A quoi je sers? A inviter notre jeune ami à bien réfléchir sur ses choix professionnels.

L'informatique est un domaine passionnant. Il suffit de parcourir ce forum pour s'en convaincre. Mais la musique aussi c'est passionnant. C'est pourquoi je me permet juste d'exprimer mon opinion en conseillant d'aller dans cette voie par passion et non par sécurité, d'être prêt à accepter les contraintes et les risque de l'environnement professionnel.

Dernière modification par steph33_1 (Le 02/09/2012, à 13:46)

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#36 Le 02/09/2012, à 13:08

Neros

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Je viens de parcourir rapidement la discussion. Je suis tout de même étonné que personne ne semble intéressé par la recherche informatique ! C'est pas une voie pour devenir seulement ingénieurs pourtant.

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#37 Le 02/09/2012, à 13:11

Shanx

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Neros a écrit :

Je viens de parcourir rapidement la discussion. Je suis tout de même étonné que personne ne semble intéressé par la recherche informatique ! C'est pas une voie pour devenir seulement ingénieurs pourtant.

Un certain nombre d’ingé sont chercheurs. wink


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#38 Le 02/09/2012, à 13:15

Neros

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

J'ai pas dis le contraire tongue

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#39 Le 02/09/2012, à 13:22

entwanne

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Shanx a écrit :

Dans le publique, tu veux dire ? Et comment ça, pas de “formation équivalente” ? Il y a tout dans le publique, depuis le BEP jusqu’au doctorat…

Oui, dans le public. Et quelle formation est équivalent à Epitech alors ?

Shanx a écrit :

Bah non, il est pas reconnu par la CTI, qui est un organisme officiel. Et pour les entreprises étrangères, qui ne connaissent pas forcément toutes les écoles françaises, c’est un critère important. En parlant de ça, c’est aussi pour cette raison que les écoles ont maintenant tendance à se regrouper (comme les INP) : c’est pour offrir une plus grande visibilté à l’étranger.
Parce que c’est con de faire autant d’étude qu’un ingé, mais de ne pas en être un, tout simplement. Quoiqu’on en dise, ça se voit sur les fiches de paie… (Les premières, bien entendu. Ensuite, c’est l’expérience qui compte).

Quelqu'un qui ferait 5 ans d'étude en universités avec un master à la clef se trompe donc aussi ?

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#40 Le 02/09/2012, à 13:33

steph33_1

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Bonjour Neros,

Effectivement devenir maître de conf dans une université est une solution. Cet environnement a été préservé (pour combien de temps encore avec la LRU?) et la "mentalité" y est très bonne.
Il y a aussi le CNRS qui peut être sympa. Mais les places sont chères. Quand vient le moment de choisir une filière ou on va donner 5 ans de sa vie terré comme une taupe dans une chambre universitaire on peut légitimement s'interroger sur ses chances d'obtenir situation solide. On ne devient pas maître de conf ou ingé au cnrs comme ça. C'est le gratin qui y parvient.
Il y a un dilemme entre d'une part la volonté de diffuser la connaissance au plus grand nombre et d'autre par assurer une situation aux étudiants.
Au final, c'est une réflexion sur un modèle de société.

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#41 Le 02/09/2012, à 13:35

Shanx

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

entwanne a écrit :
Shanx a écrit :

Dans le publique, tu veux dire ? Et comment ça, pas de “formation équivalente” ? Il y a tout dans le publique, depuis le BEP jusqu’au doctorat…

Oui, dans le public. Et quelle formation est équivalent à Epitech alors ?

Bah ingé en mieux, technicien en moins bien. Epitech c’est entre les deux (mais plus proche du technicien au niveau compétences). Du coup, t’as raison : y’a de formations équivalentes stricto sensu, l’Epitech délivrant son propre diplôme. Cependant, j’suis sûr qu’on peut faire les même boulot qu’un mec qui sort de l’Epitech sans avoir déboursé 25000€.

Shanx a écrit :

Bah non, il est pas reconnu par la CTI, qui est un organisme officiel. Et pour les entreprises étrangères, qui ne connaissent pas forcément toutes les écoles françaises, c’est un critère important. En parlant de ça, c’est aussi pour cette raison que les écoles ont maintenant tendance à se regrouper (comme les INP) : c’est pour offrir une plus grande visibilté à l’étranger.
Parce que c’est con de faire autant d’étude qu’un ingé, mais de ne pas en être un, tout simplement. Quoiqu’on en dise, ça se voit sur les fiches de paie… (Les premières, bien entendu. Ensuite, c’est l’expérience qui compte).

Quelqu'un qui ferait 5 ans d'étude en universités avec un master à la clef se trompe donc aussi ?

J’aurais du être plus précis : je ne parlais que des études en école. L’université, c’est encore autre chose, et je ne connais pas assez pour en parler. Cependant, ce que je reproche le plus à Epitech, c’est son prix et la philosophie qui va avec (tu n’es pas élève, mais client. Tu n’obtiens pas ton diplôme, tu l’achètes). Et là, force est de constater que l’université n’a pas ce problème.


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#42 Le 02/09/2012, à 13:47

Neros

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Salut steph33_1, tu es toi-même maître de conf ?
Si oui, dans quelle Université et c'est possible que tu parles de ton expérience ?

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#43 Le 02/09/2012, à 14:26

steph33_1

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Neros,

à mon grand regret, je ne suis pas maître de conf. J'ai une maîtrise en embarqué (manque un semestre pour le master: petit accident financier...). Mais, pour avoir côtoyé les profs, je peux dire que ce sont des gens sains, dévoués à leur métier, de haut niveau et dont les valeurs font honneur au monde scientifique.
En revanche j'ai ressenti un certain malaise, lors de conférences ou des intervenants venaient vendre leurs logiciels plutôt que de parler des métiers dans leurs boites (sous le regard impassible des étudiants). Malaise aussi quand des cours soit disant "d'environnement économique" se sont vu transformés en séances de management nauséabondes (les étudiants se laissant insulter sans broncher). J'ai ressenti aussi une augmentation de la pression sur ces enseignants chercheurs (mais ce n'est qu'une impression). J'ai récemment visité le site de mon ancienne université pour y découvrir des partenariats publique/privé ou le terme incubateur était employé pour la détection de talents. Le terme incubation porte en lui une certaine sémantique; généralement il est associé à des expériences sur le vivant. Ceci est à mon sens annonciateurs d'une évolution compétitive dans cette communauté jusque la préservée.
Après, chacun voit les choses comme il l'entend. La compétition à l'université? Sommes nous sur de bien savoir ou nous mettons les pieds?

Dernière modification par steph33_1 (Le 02/09/2012, à 14:31)

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#44 Le 02/09/2012, à 14:34

Neros

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Mais, pour avoir côtoyé les profs, je peux dire que ce sont des gens sains, dévoués à leur métier, de haut niveau et dont les valeurs font honneur au monde scientifique.

4 ans que je suis en Fac, je suis totalement d'accord avec ça !

Pour le reste, je n'ai pas vu tout ça en physique. Merci en tout cas smile

Tu penses tout de même finir le semestre qu'il te reste ?

Dernière modification par Neros (Le 02/09/2012, à 14:38)

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#45 Le 02/09/2012, à 14:42

steph33_1

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

La physique est préservée. C'est de la recherche fondamentale, ça ne rapporte pas avant 20/30ans. Ce sont des investissements incertains et trop lourds pour le privé. La filière informatique, comme toutes les filières techniques sont au cœur de la guerre économique...

Au fait, félicitations pour le boson de Higgs mais aussi pour:
Des physiciens du CNRS ont fait une découverte inattendue et totalement révolutionnaire. Ils affirment avoir mesuré des particules à une vitesse dépassant celle de la lumière, normalement considérée comme une limite infranchissable dans la théorie d'Einstein.
C'est au cours de l'expérience internationale Opera en étudiant des neutrinos que les chercheurs appartenant entre autres au CERN et au CNRS ont fait une telle découverte. Selon les résultats publiés, ils ont observé que ces particules parcouraient les 730 kilomètres séparant les installations du CERN à Genève du laboratoire souterrain de Gran Sasso (Italie) à une vitesse de 300.006 kilomètres par seconde, soit 6 kilomètres par seconde de plus que la vitesse de la lumière.

Pour le semestre qui me reste, j'ai recontacté le responsable de la filière par mail et je n'ai toujours pas eu de réponse.
Mais bon c'est pas grave parce que je préfère me recycler plutôt que de travailler dans cet environnement. Tant pis pour les 5 années à la trappe. Mais d'un autre coté mon concierge et ma coiffeuse se font 1500€ par mois. Les anciens de ma promo que j'ai revu ont à peu près ce genre de revenus.

Dernière modification par steph33_1 (Le 02/09/2012, à 15:40)

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#46 Le 02/09/2012, à 15:27

compte supprimé

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

entwanne a écrit :

Quelqu'un qui ferait 5 ans d'étude en universités avec un master à la clef se trompe donc aussi ?

Un type qui se tape un M2 à l'université ne veux pas forcément être ingénieur. Regarde moi : je fais un M2 en parallèle, mais au final je serais pharmacien, même si je peux prétendre au titre d'ingénieur biomédical, titre dont je ne veux pas : je trouve la mention "ingénieur" franchement insultante, mais là, c'est une histoire d’appréciation personnelle. tongue

Plus sérieusement : les M2 ayant vocation à délivrer les titres d'ingénieurs, sont tous cohabités entre la faculté d'appartenance et une (ou plusieurs) école d'ingénieur plus ou moins bonne (à Lyon, va des polytech universitaires à ENS/Centrale). Donc il n'y a pas de problème particulier pour le titre.

#47 Le 02/09/2012, à 15:47

Neros

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Des physiciens du CNRS ont fait une découverte inattendue et totalement révolutionnaire. Ils affirment avoir mesuré des particules à une vitesse dépassant celle de la lumière, normalement considérée comme une limite infranchissable dans la théorie d'Einstein.

Non, c'était dû à un appareil de mesure défectueux. Ils n'ont rien découvert, rien ne va plus vite que les photons.

Et il y a des branches de la physique qui sont en pleine guerre économique (fondamentale ou expérimentale), faut pas croire que c'est un royaume en dehors de la société. On peut aussi y mettre la guerre des labos, des instituts, etc... Je vois pas de quoi exactement c'est encore "préservé". Préservé de quoi ?

Dernière modification par Neros (Le 02/09/2012, à 15:58)

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#48 Le 02/09/2012, à 16:12

steph33_1

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

Un appareil de mesure défectueux, c'est bien dommage les possibilités auraient été énormes.

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#49 Le 03/09/2012, à 10:45

kleim

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

monsieurweller a écrit :

À mon avis, vise plutôt :
- Si tu est brillant au lycée : prépa, grandes écoles d'ingénieurs. Il y a beaucoup d'élèves ingénieurs ici, s'ils tombent sur ce sujet, ils pourront t'aiguiller au mieux.

Bien choisir son école. Parce qu'en école d'ingé généraliste, je peux te dire qu'ils se foutent complètement de la programmation. Par exemple mes cours de "programmation" se sont limités à des cours et TP VBA pour Excel... Moi qui avait déjà des notions de Python et Bash scripting, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer...


Asus G51VX , LDLC Vulcain SM1-1-H25, BeagleBoard-xM sous Arch Linux.
Un ordinateur sans Windows, c'est comme un gâteau au chocolat sans moutarde.

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#50 Le 03/09/2012, à 20:42

psic

Re : Métier de l'informatique ( et futur école )

j'vais partager mon experience qui vaut ce qu'elle vaut et qui date de 1997 date de mon BAC. Après 2 ans d'IUT info (Paris V représente), très bonne formation, très technique, avec plein de langages aux programmes, de la méthode, un peu de système Linux, des gros projets.....assez chouette...en 2 ans, t'apprends vraiment à coder. Assez comme formation pour se faire embaucher par une SSII ou bosser dans une banque et faire de l'asp.net...bref ce que l'on appel de l'informatique de gestion...on est loin de ce que tu veux vraiment faire...Ah oui car voilà, il y a plein de chose dans l'informatique..du reseaux, du linux et des drivers, des écrans de base de données, du web, de l'admin système ou base de données....tout ces métiers qui demandent des compétences technique bien differente, sans parler des métier de chef de projet, d'architecte, etc...bref c'est vaste...
Pour ma part, après j'ai été à la FAC ensuite (heuresement que je n'y suis pas allez tout de suite, j'aurais pas suivi, pas aimé le coté maths sans trop d'info du début) pour faire de l'alternance encore dans l'informatique de gestion... Je me rappel que le majeur de promos à fini dans une boite pour faire de la sécurité et des trucs super interressant, mais il été très bon, le reste on s'est retrouvé à faire des trucs chiant dans des SSII ou des grands comptes...Perso, j'ai continué DEA, puis thèse....et après j'ai bossé dans des start-up sur des sujets technique comme devellopeur et ça me plait. J'ai travaillé sur des sujets technique (VOIP, Asterisk, Hadoop par exemple) et je suis très content.
Ce que je pense que je n'aurais pas de bon conseil pour être sur que tu fasses le dev que tu as envie de faire... pour faire ce que l'on veut vraiment comme partout il faut s'accrocher et parfois faire des concessions, être mobile, etc... Tu auras peut être plus de chance de faire ce que tu veux en sortant d'une BONNE école d'ingé (donc prépa) car tu aura "un poid" sur le marché du travail...par contre il y a de forte chance que tu commences en bas de l'échelle. Le dernier conseil, c'est que plus que tes études, c'est ton premier taff, ta première boite...voire même le ton stage de fin d'étude qui détermineront ta carrière. Bref, il y a mille et une façon de faire de l'informatique son métier...l'informatique c'est mille et un métier différent... et si tu es motivé pour arriver quelque part, tu devra faire des choix et des concessions pour cela...j'ai bien réussi à trouver un job aux 3/5..et c'est ma double compétence docteur/ingénieur codeur qui fait ma rareté et ma force de négociation face à un employeur.

My 2 cents.

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