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#26 Le 08/03/2013, à 17:58

ginette

Re : Ce que veulent les jeunes.

Ce que je souligne, c'est que la plus grande inégalité n'est pas nécessairement matérielle. Elle réside dans le fait que certains ont les moyens d'espérer et d'autres non. Certains peuvent faire des erreurs et perdre un job, quand d'autres peuvent trop difficilement se le permettre. Certains peuvent redoubler ou hésiter dans leurs orientations, quand d'autres ne le peuvent pas. Certains peuvent dépenser de l'énergie dans leur relation amoureuse (parce qu'il en faut  ), quand d'autres ne leu peuvent que trop difficilement.
Tout ça, je pense, ne dépends pas de la gratuité de la scolarité et de l'enseignement supérieur. Tout ça ne dépends pas des aides au logements. Tout ça ne dépend pas de la durée des indemnités chômage. Cette sécurité matérielle, sociale et psychologique dépend, dites-moi si je me trompe, de l'incapacité du marché du travail, du marché immobilier et celui de la formation (en présenciel, en continue ou à distance, à ouvrir des espaces pour ceux qui voudraient tenter leur chance, et offrir un bouée de sauvetage en cas d'échec. Ce qu'on appel aujourd'hui sécurité avec une bonne dose d'illusion, ne profite en réalité vraiment qu'à ceux qui sont déjà en sécurité, c'est-à-dire des gens comme moi. Jamais le marché du travail n'a autant été "sécurisé" qu'aujourd'hui. Pourtant, personne ne me dira qu'il est sûr. Jamais le marché immobilier n'a été autant subventionné, pourtant personne ne me dira qu'il est facile de se loger. Les études ne sont pas chères, pourtant personne ne pourra me dire qu'il suffit d'avoir son diplôme pour être reconnu sur le marché du travail.
Bref, à rendre extrêmement risqué et bien trop couteux un licenciement, papa ne prendra effectivement que son fils. A rendre la résiliation unilatérale d'un bail quasiment impossible, le propriétaire ne prêtera qu'à ceux qui sont déjà en sécurité. A dévaloriser les universités au nom de l'égalitarisme, ceux qui peuvent se payer une école de commerce (donc qui sont déjà en sécurité) récupèrent les emplois les plus sûrs.

Je suis peut être naïf, mais je regarde la situation de là où je suis, et ce que je vois, c'est qu'un chef d'entreprise n'attend que ça de pouvoir embaucher des jeunes qui ne viennent pas que de son microcosme social, que des propriétaires n'attendent que ça de louer leur logement à des jeunes qui démarrent et prennent des risques et que les entreprises adoreraient embaucher des jeunes issus de l'université, mais qui ne voient pas qu'est-ce qui, dans leur formation, leur a appris à connaître le monde professionnel.
Tout est extrêmement rigide, chaque choix économique et social ne peut être fait sans qu'il y ait un nombre de garanties que seule la jeunesse dont je suis issue peut apporter, du moins au premier abord (les apparence sont souvent trompeuses). Ces garanties sont comme des primes de risques que peut de moins en moins de gens ont le luxe de pouvoir se payer. Le prix de la prime de risque va croissant avec la rigidité du système.

Par exemple, ceci ... c'est assez bien vu, et avec un certain réalisme. C'est un constat qui est vérifiable, et dénote quand même d'une certaine maturité dans la réflexion

Dernière modification par ginette (Le 08/03/2013, à 18:00)

#27 Le 08/03/2013, à 19:09

Slystone

Re : Ce que veulent les jeunes.

ginette a écrit :

Ce que je souligne, c'est que la plus grande inégalité n'est pas nécessairement matérielle. Elle réside dans le fait que certains ont les moyens d'espérer et d'autres non. Certains peuvent faire des erreurs et perdre un job, quand d'autres peuvent trop difficilement se le permettre. Certains peuvent redoubler ou hésiter dans leurs orientations, quand d'autres ne le peuvent pas. Certains peuvent dépenser de l'énergie dans leur relation amoureuse (parce qu'il en faut  ), quand d'autres ne leu peuvent que trop difficilement.
Tout ça, je pense, ne dépends pas de la gratuité de la scolarité et de l'enseignement supérieur. Tout ça ne dépends pas des aides au logements. Tout ça ne dépend pas de la durée des indemnités chômage. Cette sécurité matérielle, sociale et psychologique dépend, dites-moi si je me trompe, de l'incapacité du marché du travail, du marché immobilier et celui de la formation (en présenciel, en continue ou à distance, à ouvrir des espaces pour ceux qui voudraient tenter leur chance, et offrir un bouée de sauvetage en cas d'échec. Ce qu'on appel aujourd'hui sécurité avec une bonne dose d'illusion, ne profite en réalité vraiment qu'à ceux qui sont déjà en sécurité, c'est-à-dire des gens comme moi. Jamais le marché du travail n'a autant été "sécurisé" qu'aujourd'hui. Pourtant, personne ne me dira qu'il est sûr. Jamais le marché immobilier n'a été autant subventionné, pourtant personne ne me dira qu'il est facile de se loger. Les études ne sont pas chères, pourtant personne ne pourra me dire qu'il suffit d'avoir son diplôme pour être reconnu sur le marché du travail.
Bref, à rendre extrêmement risqué et bien trop couteux un licenciement, papa ne prendra effectivement que son fils. A rendre la résiliation unilatérale d'un bail quasiment impossible, le propriétaire ne prêtera qu'à ceux qui sont déjà en sécurité. A dévaloriser les universités au nom de l'égalitarisme, ceux qui peuvent se payer une école de commerce (donc qui sont déjà en sécurité) récupèrent les emplois les plus sûrs.

Je suis peut être naïf, mais je regarde la situation de là où je suis, et ce que je vois, c'est qu'un chef d'entreprise n'attend que ça de pouvoir embaucher des jeunes qui ne viennent pas que de son microcosme social, que des propriétaires n'attendent que ça de louer leur logement à des jeunes qui démarrent et prennent des risques et que les entreprises adoreraient embaucher des jeunes issus de l'université, mais qui ne voient pas qu'est-ce qui, dans leur formation, leur a appris à connaître le monde professionnel.
Tout est extrêmement rigide, chaque choix économique et social ne peut être fait sans qu'il y ait un nombre de garanties que seule la jeunesse dont je suis issue peut apporter, du moins au premier abord (les apparence sont souvent trompeuses). Ces garanties sont comme des primes de risques que peut de moins en moins de gens ont le luxe de pouvoir se payer. Le prix de la prime de risque va croissant avec la rigidité du système.

Par exemple, ceci ... c'est assez bien vu, et avec un certain réalisme. C'est un constat qui est vérifiable, et dénote quand même d'une certaine maturité dans la réflexion

Ah et bien je veux bien qu'on m'explique chaque point dans ce cas. Parce que je ne vois aucune source ni preuve à l'appui, juste un étalage d'opinions.

Edit : ce point là par exemple : « A dévaloriser les universités au nom de l'égalitarisme, ceux qui peuvent se payer une école de commerce (donc qui sont déjà en sécurité) récupèrent les emplois les plus sûrs. » ← Gné ? oO

Dernière modification par Slystone (Le 08/03/2013, à 19:11)


«Rigid, the skeleton of habit alone upholds the human frame.» - Virginia Woolf.

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#28 Le 08/03/2013, à 19:34

ginette

Re : Ce que veulent les jeunes.

Ah et bien je veux bien qu'on m'explique chaque point dans ce cas. Parce que je ne vois aucune source ni preuve à l'appui, juste un étalage d'opinions.

Ben et alors ? où est le problème ? il nous explique sa vision des choses ?

Edit : ce point là par exemple : « A dévaloriser les universités au nom de l'égalitarisme, ceux qui peuvent se payer une école de commerce (donc qui sont déjà en sécurité) récupèrent les emplois les plus sûrs. » ← Gné ? oO

C'est simplement dénoncer un constat, à savoir qu'on est sur un système élitiste qui veut que les écoles de commerce "valent " plus cher sur le marché qu'un diplome de fac. C'est comme ça, c'est pas moi qui l'ai inventé ...et + les écoles sont cotées, + elles sont chères

#29 Le 08/03/2013, à 19:49

nathéo

Re : Ce que veulent les jeunes.

J'ai beau être un "jeune", je ne me sens pas spécialement concerné par ce qui se dit dans le topic… neutral


C'est rarement par le sarcasme qu'on élève son âme.
Le jus de la vigne clarifie l'esprit et l'entendement.
De quoi souffres-tu ? De l'irréel intact dans le réel dévasté ?
La liberté n'est qu'un vain fantôme, quand une classe d'hommes peut affamer l'autre impunément. timezone[America/Bogota]

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#30 Le 08/03/2013, à 22:52

inkey

Re : Ce que veulent les jeunes.

Juste un truc ou je tique particulièrement :

david96 a écrit :

Tout à fixe : le coût du travail est abusé en France, c'est indéniable.

Je veux pas être méchant mais parler de «coût du travail» donne une image caricaturale de la réalité.
Je dit pas que ça ne coûte rien d'embaucher quelqu'un mais le travail rapporte bien plus qu'il ne coûte, il me semble non ?
Parler de coût du travail c'est rabaissé les travailleurs qui donne beaucoup à l'entreprise à un simple «coût».
Un travail c'est un contrat, c'est un échange : je fait ce travail en échange je reçois un salaire.
Pour moi le travail n'est pas un coût inopportun comme pourrait l'être la réparations d'une machine,
c'est un investissement.

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#31 Le 09/03/2013, à 00:04

ginette

Re : Ce que veulent les jeunes.

Je veux pas être méchant mais parler de «coût du travail» donne une image caricaturale de la réalité.

Oui c'est un comble...mais vu du coté de l'entreprise, la masse salariale est une charge...qui + est une charge variable

#32 Le 09/03/2013, à 01:09

david96

Re : Ce que veulent les jeunes.

inkey a écrit :

Juste un truc ou je tique particulièrement :

david96 a écrit :

Tout à fixe : le coût du travail est abusé en France, c'est indéniable.

Je veux pas être méchant mais parler de «coût du travail» donne une image caricaturale de la réalité.
Je dit pas que ça ne coûte rien d'embaucher quelqu'un mais le travail rapporte bien plus qu'il ne coûte, il me semble non ?

Si c'était le cas, ça embaucherait à tour de bras ! Les entreprises ne demandent que ça d'embaucher.
Pas forcément pour le profit, mais pour alléger leurs heures de travaille.
Beaucoup d'entrepreneur se font des semaines à 80 heures.
Bien sûr je parle des TPE :

wikipédia a écrit :

Selon une étude de Vincent Hecquet pour l'Insee « division, profilage et traitement des grandes unités », les micro-entreprises représentent 94 % du tissu économique français en 2007. Elles emploient en moyenne un salarié et dégagent un chiffre d'affaires moyen de 183 000 €

Édite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Microentreprise

Combien coûte un salarié à temps plein et au SMIC, sortons la calculette :
35*9,43*4.33≃1420€ brut/mois
1420*0.784=1120€ net/mois
Charges - Loi Fillion = 351 €/mois
Frais de roulement = difficile à définir, admettons qu'il y ait seulement que les frais courrants : téléphone, courrier, essence, frais bancaire, EDF… >>>> 400 €/mois

Bref il faut dégager un CA de 22 000 € pour que le salarié ait son chèque de 1120€

Enlevons les charges, si si, soyons fous : Ça fait 18 000 €

On allège la note de 4000 €, si l'entreprise à 5 salariés, ça lui fait un apport en plus de 20 000 €

De quoi prendre un salarié en plus et c'est ce qu'elle fera, car elle en a besoin. Les entreprises ont besoin d'employé, pas forcément pour s'enrichir, mais pour respirer aussi : je maintiens.

Tentons l'expérience, osons… Bordel, ça va faire 30 ans que la France s'enfonce, à un point où quand on achète un souvenir dans le Lubéron, il vient de Chine. On va aller jusqu'où comme ça ?

Dernière modification par david96 (Le 09/03/2013, à 01:19)

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#33 Le 09/03/2013, à 04:00

Dalai-Lama

Re : Ce que veulent les jeunes.

Jusqu'à temps que les idées de droite soit tellement encrée dans les esprits que même la "gauche" les revendiquent.
A merde c'est déjà le cas.

Ben tant pis, le chômage arrange les grande entreprise, ya donc aucun intérêt de le résorber.

Dernière modification par Dalai-Lama (Le 09/03/2013, à 04:01)

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#34 Le 09/03/2013, à 04:40

david96

Re : Ce que veulent les jeunes.

Gauche, droite… Droite, gauche… Ouai, ça doit être sa… Il marche ensemble.

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#35 Le 09/03/2013, à 06:48

temp000

Re : Ce que veulent les jeunes.

Guillaume A. a écrit :

A ceux qui se demandent ce que peut bien attendre un jeune de la vie, je leur réponds que c’est avant tout de pouvoir faire ses preuves

Ses preuves de quoi ? Et c'est qui, le jury devant lequel il faut "pouvoir faire ses preuves" ?
Parce que sans contexte, ça ne veut rien dire du tout !

Dernière modification par temp000 (Le 09/03/2013, à 07:22)

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#36 Le 09/03/2013, à 08:40

ginette

Re : Ce que veulent les jeunes.

temp000 a écrit :
Guillaume A. a écrit :

A ceux qui se demandent ce que peut bien attendre un jeune de la vie, je leur réponds que c’est avant tout de pouvoir faire ses preuves

Ses preuves de quoi ? Et c'est qui, le jury devant lequel il faut "pouvoir faire ses preuves" ?
Parce que sans contexte, ça ne veut rien dire du tout !

Ca veut sans conteste  dire quelque chose...mais toi  tu peux pas comprendre
Un jeune aujourd'hui n'est même pas certain de trouver un job à la sortie de ses études, alors comment veut-il peut-il montrer sa valeur ??? ce qu'on lui demandera ce sont 3/4 ans d'expérience
C'est , entre autre, ça faire ses preuves non ? tu crois qu'il va aller faire la leçon devant un recruteur ??

Dernière modification par ginette (Le 09/03/2013, à 09:37)

#37 Le 09/03/2013, à 09:58

lawl

Re : Ce que veulent les jeunes.

Oh la jolie opinion de jeunes libéraux mais certaine pas d'une majorité de jeune !
Pas que je sois contre tout ce qui est dit mais là c'est une caricature !

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#38 Le 09/03/2013, à 10:14

ginette

Re : Ce que veulent les jeunes.

Tu as eu combien d'entretiens d'embauche dans ta vie ?, depuis combien d'années tu travailles ? juste pour savoir
Moi j'en ai eu 4  (suivis d'embauche) et ce n'est pas spécialement moi qui posais les questions

Dernière modification par ginette (Le 09/03/2013, à 10:16)

#39 Le 09/03/2013, à 11:02

temp000

Re : Ce que veulent les jeunes.

ginette a écrit :
temp000 a écrit :
Guillaume A. a écrit :

A ceux qui se demandent ce que peut bien attendre un jeune de la vie, je leur réponds que c’est avant tout de pouvoir faire ses preuves

Ses preuves de quoi ? Et c'est qui, le jury devant lequel il faut "pouvoir faire ses preuves" ?
Parce que sans contexte, ça ne veut rien dire du tout !

Ca veut sans conteste  dire quelque chose...mais toi  tu peux pas comprendre
Un jeune aujourd'hui n'est même pas certain de trouver un job à la sortie de ses études, alors comment veut-il peut-il montrer sa valeur ??? ce qu'on lui demandera ce sont 3/4 ans d'expérience
C'est , entre autre, ça faire ses preuves non ? tu crois qu'il va aller faire la leçon devant un recruteur ??

Ah bon ! Je savais bien que quelque chose m'avait échappé !

Les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas d'autre ambition et  ne pensent à rien d'autre qu'à lécher le cul de leur patron, - ce n'est que ça qu'ils veulent -, et "pouvoir faire ses preuves" ça veut juste dire qu'ils savent le faire avec un art consommé et qu'ils sont prêts à le faire avec n'importe quel patron...

De mon temps, il arrivait que les jeunes rêvent d'autre chose... Mais bon, tout passe... Et si les jeunes sont enfin devenus raisonnables, en 2013... On ne peut que leur souhaiter beaucoup de gros culs à lécher... Sans conteste...

Dernière modification par temp000 (Le 09/03/2013, à 11:05)

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#40 Le 09/03/2013, à 11:11

ginette

Re : Ce que veulent les jeunes.

Les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas d'autre ambition et  ne pensent à rien d'autre qu'à lécher le cul de leur patron, - ce n'est que ça qu'ils veulent -, et "pouvoir faire ses preuves" ça veut juste dire qu'ils savent le faire avec un art consommé et qu'ils sont prêts à le faire avec n'importe quel patron...

Bref, pour toi, un jeune aujourd'hui c'est un lêche cul, doublé d'une pute, Et quand on est une femme ben  ça veut dire qu'on couche

De mon temps, il arrivait que les jeunes rêvent d'autre chose.

J'adore !
lol
Un conseil: tu devrais relire les post depuis le début
Et puis après tout, si les jeunes d'aujourd'hui sont comme tu le dis, c'est peut-être aussi grâce aux résultats des luttes de leurs valeureux aînés....

Dernière modification par ginette (Le 09/03/2013, à 11:23)

#41 Le 09/03/2013, à 11:39

temp000

Re : Ce que veulent les jeunes.

ginette a écrit :

Les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas d'autre ambition et  ne pensent à rien d'autre qu'à lécher le cul de leur patron, - ce n'est que ça qu'ils veulent -, et "pouvoir faire ses preuves" ça veut juste dire qu'ils savent le faire avec un art consommé et qu'ils sont prêts à le faire avec n'importe quel patron...

Bref, pour toi, un jeune aujourd'hui c'est un lêche cul, doublé d'une pute, Et quand on est une femme ben  ça veut dire qu'on couche

Ben oui, si réellement les jeunes n'ont pas d'autre volonté que de montrer leur valeur à un recruteur, donc à un patron.

Mais bon, je sais bien que ce sont là des fantasmes de l'UMP"S", du medef et de leurs sympathisants...

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#42 Le 09/03/2013, à 22:27

lawl

Re : Ce que veulent les jeunes.

Tu as eu combien d'entretiens d'embauche dans ta vie ?, depuis combien d'années tu travailles ? juste pour savoir
Moi j'en ai eu 4  (suivis d'embauche) et ce n'est pas spécialement moi qui posais les questions

Une dizaine la moitié ont été suivi d'embauche et je travaille depuis 20 ans et pour mes 2 derniers entretien j'ai enfin posé des question et il ont été suivit d'un CDI.
Donc non je ne fais pas partie de ces jeunes mais j'ai aussi connu les problématiques d'un fort chômage puisque je suis arrivé sur le marché du travail en plein milieux des année 90 et je côtoie aussi encore pas mal de personne de moins de 30 ans qui sont moins carriériste que leur aînée et pense surtout à trouvé un job "cool" dans lequel il font pouvoir aussi bien évoluer personnellement que professionnellement. donc au contraire je pense justement que les jeunes d’aujourd’hui rêvent d'autres chose justement que ceux des année 80/90..

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#43 Le 10/03/2013, à 00:41

Slystone

Re : Ce que veulent les jeunes.

ginette a écrit :

Ah et bien je veux bien qu'on m'explique chaque point dans ce cas. Parce que je ne vois aucune source ni preuve à l'appui, juste un étalage d'opinions.

Ben et alors ? où est le problème ? il nous explique sa vision des choses ?

Ok et j'ai le droit de ne pas être d'accord avec.

ginette a écrit :

Edit : ce point là par exemple : « A dévaloriser les universités au nom de l'égalitarisme, ceux qui peuvent se payer une école de commerce (donc qui sont déjà en sécurité) récupèrent les emplois les plus sûrs. » ← Gné ? oO

C'est simplement dénoncer un constat, à savoir qu'on est sur un système élitiste qui veut que les écoles de commerce "valent " plus cher sur le marché qu'un diplome de fac. C'est comme ça, c'est pas moi qui l'ai inventé ...et + les écoles sont cotées, + elles sont chères

Genre il n'y a qu'une université, qu'une filière, et qu'un diplôme ? J'adore ces grosses généralisations. Modèle trop égalitaire ? Il y 40% de recalés après deux ans de fac et ne parlons même pas des années suivantes. Un diplôme d'école de commerce vaut plus cher sur le marché ? C'est ce que t'as dit une école de commerce ? Et tu les as cru ? Bonjour les idées reçues…

Non mais sérieusement son argumentation est complètement creuse, et toi tu balances derrière des « c'est juste un constat, c'est comme ça » ? Super le débat !


«Rigid, the skeleton of habit alone upholds the human frame.» - Virginia Woolf.

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#44 Le 10/03/2013, à 09:18

ginette

Re : Ce que veulent les jeunes.

Genre il n'y a qu'une université, qu'une filière, et qu'un diplôme ? J'adore ces grosses généralisations. Modèle trop égalitaire ? Il y 40% de recalés après deux ans de fac et ne parlons même pas des années suivantes. Un diplôme d'école de commerce vaut plus cher sur le marché ? C'est ce que t'as dit une école de commerce ? Et tu les as cru ? Bonjour les idées reçues…

Genre ça te vexe peut-être mais c'est quand même comme ça et ça ne date pas de hier. Vaut mieux avoir fait une école qu'une université. Et si possible une école bien cotée, et donc chère. C'est pas moi qui le dit c'est ainsi
En + nos écoles d'élites ne sont pas les mieux placées mondialement. HEC pointe à la 15ème place, L'université la mieux classée c'est Paris Sud qui pointe à la 80ème place mondiale
Et pour trouver un job vaux mieux avoir fait une de ces grandes écoles (commerce ou autre) qu'une université quelconque.

Dernière modification par ginette (Le 10/03/2013, à 09:41)

#45 Le 10/03/2013, à 10:17

temp000

Re : Ce que veulent les jeunes.

ginette a écrit :

Genre il n'y a qu'une université, qu'une filière, et qu'un diplôme ? J'adore ces grosses généralisations. Modèle trop égalitaire ? Il y 40% de recalés après deux ans de fac et ne parlons même pas des années suivantes. Un diplôme d'école de commerce vaut plus cher sur le marché ? C'est ce que t'as dit une école de commerce ? Et tu les as cru ? Bonjour les idées reçues…

Genre ça te vexe peut-être mais c'est quand même comme ça et ça ne date pas de hier. Vaut mieux avoir fait une école qu'une université. Et si possible une école bien cotée, et donc chère. C'est pas moi qui le dit c'est ainsi
En + nos écoles d'élites ne sont pas les mieux placées mondialement. HEC pointe à la 15ème place, L'université la mieux classée c'est Paris Sud qui pointe à la 80ème place mondiale
Et pour trouver un job vaux mieux avoir fait une de ces grandes écoles (commerce ou autre) qu'une université quelconque.

La vraie nature qui ressort ? Un adhérent du medef qui s'inquiète pour le sort de sa progéniture alors que de toutes façons elle héritera (et pas seulement du pognon) ?
Et qui pense que c'est ça que veulent les jeunes... Vieux schnock ! lol

Dernière modification par temp000 (Le 10/03/2013, à 10:19)

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#46 Le 10/03/2013, à 10:27

ginette

Re : Ce que veulent les jeunes.

La vraie nature qui ressort ? Un adhérent du medef qui s'inquiète pour le sort de sa progéniture alors que de toutes façons elle héritera (et pas seulement du pognon) ?
Et qui pense que c'est ça que veulent les jeunes... Vieux schnock !

OOOOh toi t'as vraiment fait un sale dodo.....bah...ça ira mieux demain
En + t'es un gros jaloux

#47 Le 11/03/2013, à 00:02

Guillaume A.

Re : Ce que veulent les jeunes.

Bonsoir tout le monde,

Je vois que les sceptiques agris ont fini par s'emparer de la discussion et à lâcher de belles et délicieuses remarques qui sont le fruit d'un reflexe intellectuel bien ancré pour certain. Et si jusque là je me retenais d'émettre des jugements sur ce qui transparait entre vos lignes, je pourrais bien m'y laisser tenter.
Mais voilà, c'est assez facile de le faire derrière son écran, sans se mouiller, sans passer du temps sur les mots qu'on veut mettre, sans réflechir à la porter de son écrit. Enfin, bref, néo-libéral ou pas, j'ai le mérite d'oser avancer les idées qui sont les miennes, de trouver des mots qui sont les miens pour les formuler, et de tenter de décentrer ma réflexion.
Pour certains, ça sent le complexe social jamais réglé à plein né, pour d'autre, en parlant des patrons, on a bien l'impression qu'ils n'ont, eux non plus, jamais leur compte avec le leur. Faire ses preuves, ne signifie pas simplement faire ses preuves aux yeux de son patron (ce qui à l'air d'être le cas de tempooo puisqu'il ne parle que de ça), mais aux yeux du reste de la société, et a fortiori, de soi-même. Faire ses preuves, ou apprendre à se faire confiance, c'est l'idée.

Ce que je m'évertue à dire c'est que la rigidité du système actuel, qui repose sur l'idée d'égalité "réelle", n'avantage que ceux qui sont déjà en sécurité. Et de ça, je sais de quoi je parle, puisqu'il s'agit de mon environnement. Et quand j'explique que l'inégalité relève parfois de l'immatérielle, je parle d'un sentiment, celui de ne jamais avoir le droit de se tromper quand d'autres, comme moi, peuvent se le permettre. Pourquoi ? Tu as repris mes mots Berneri, parce qu'après avoir perdu son emploi, c'est très très difficile d'en retrouver un autre, sauf pour un petite partie de la population.

Ensuite, la seul chose que je souligne pour ce qui est de la question du risque, c'est que plus le système est rigide, plus les risques sont grands, que ce soit pour les chefs d'entreprises ou les grosses entreprises, ou pour les salariés. Et le jour où les chefs d'entrerprises n'ose plus prendre de risque, les salariés n'auront pas le temps de se demander s'il peuvent en prendre, puisqu'il n'y aura plus d'embauche.
Je n'ai jamais parlé de dérégulation, une société peut être régie par des règles qui autorisent le mouvement, laissent de la place aux mutations et in fine, permettent aux moins favorisés de prendre des risques. Il y a une différence entre rigidité et exigence de transparence et de respect de la déontologie.

Je ne me laisserai pas caricaturer en petit néo-libérale suiveur de la bonne parole du Medef, car permetez-moi de vous dire, que dans le genre révolutionnaire de canapé, certains sont très bons.

Hors ligne

#48 Le 11/03/2013, à 00:03

Slystone

Re : Ce que veulent les jeunes.

ginette a écrit :

Genre il n'y a qu'une université, qu'une filière, et qu'un diplôme ? J'adore ces grosses généralisations. Modèle trop égalitaire ? Il y 40% de recalés après deux ans de fac et ne parlons même pas des années suivantes. Un diplôme d'école de commerce vaut plus cher sur le marché ? C'est ce que t'as dit une école de commerce ? Et tu les as cru ? Bonjour les idées reçues…

Genre ça te vexe peut-être mais c'est quand même comme ça et ça ne date pas de hier. Vaut mieux avoir fait une école qu'une université. Et si possible une école bien cotée, et donc chère. C'est pas moi qui le dit c'est ainsi
En + nos écoles d'élites ne sont pas les mieux placées mondialement. HEC pointe à la 15ème place, L'université la mieux classée c'est Paris Sud qui pointe à la 80ème place mondiale
Et pour trouver un job vaux mieux avoir fait une de ces grandes écoles (commerce ou autre) qu'une université quelconque.

J'adore, tu te bases sur UN classement (comme si un classement peut suffire) sans même donner de source pour balancer un « c'est comme ça ». Et sinon t'as un vrai argument à faire valoir autre que « c'est quelqu'un qui m'a dit » ? Perso je n'ai jamais eu aucune envie de faire une école de fils à papa vois-tu, donc je ne risque pas d'être vexé. La seule idée que l'éducation devrait être payante me donne juste envie de gerber. Et si vraiment tu penses qu'aucune filière à l'université est porteuse, c'est que t'as une vision très étroite de l'enseignement supérieure.

Dernière modification par Slystone (Le 11/03/2013, à 00:03)


«Rigid, the skeleton of habit alone upholds the human frame.» - Virginia Woolf.

Hors ligne

#49 Le 11/03/2013, à 00:48

Dalai-Lama

Re : Ce que veulent les jeunes.

Guillaume A. a écrit :

Bonsoir tout le monde,

Je vois que les sceptiques agris ont fini par s'emparer de la discussion et à lâcher de belles et délicieuses remarques qui sont le fruit d'un reflexe intellectuel bien ancré pour certain. Et si jusque là je me retenais d'émettre des jugements sur ce qui transparait entre vos lignes, je pourrais bien m'y laisser tenter.
Mais voilà, c'est assez facile de le faire derrière son écran, sans se mouiller, sans passer du temps sur les mots qu'on veut mettre, sans réflechir à la porter de son écrit. Enfin, bref, néo-libéral ou pas, j'ai le mérite d'oser avancer les idées qui sont les miennes, de trouver des mots qui sont les miens pour les formuler, et de tenter de décentrer ma réflexion.
Pour certains, ça sent le complexe social jamais réglé à plein né, pour d'autre, en parlant des patrons, on a bien l'impression qu'ils n'ont, eux non plus, jamais leur compte avec le leur. Faire ses preuves, ne signifie pas simplement faire ses preuves aux yeux de son patron (ce qui à l'air d'être le cas de tempooo puisqu'il ne parle que de ça), mais aux yeux du reste de la société, et a fortiori, de soi-même. Faire ses preuves, ou apprendre à se faire confiance, c'est l'idée.

Ce que je m'évertue à dire c'est que la rigidité du système actuel, qui repose sur l'idée d'égalité "réelle", n'avantage que ceux qui sont déjà en sécurité. Et de ça, je sais de quoi je parle, puisqu'il s'agit de mon environnement. Et quand j'explique que l'inégalité relève parfois de l'immatérielle, je parle d'un sentiment, celui de ne jamais avoir le droit de se tromper quand d'autres, comme moi, peuvent se le permettre. Pourquoi ? Tu as repris mes mots Berneri, parce qu'après avoir perdu son emploi, c'est très très difficile d'en retrouver un autre, sauf pour un petite partie de la population.

Ensuite, la seul chose que je souligne pour ce qui est de la question du risque, c'est que plus le système est rigide, plus les risques sont grands, que ce soit pour les chefs d'entreprises ou les grosses entreprises, ou pour les salariés. Et le jour où les chefs d'entrerprises n'ose plus prendre de risque, les salariés n'auront pas le temps de se demander s'il peuvent en prendre, puisqu'il n'y aura plus d'embauche.
Je n'ai jamais parlé de dérégulation, une société peut être régie par des règles qui autorisent le mouvement, laissent de la place aux mutations et in fine, permettent aux moins favorisés de prendre des risques. Il y a une différence entre rigidité et exigence de transparence et de respect de la déontologie.

Je ne me laisserai pas caricaturer en petit néo-libérale suiveur de la bonne parole du Medef, car permetez-moi de vous dire, que dans le genre révolutionnaire de canapé, certains sont très bons.

Si les gens ont peur de perdre leur emploi, c'est pas en rendant plus "flexible" l'emploi que les choses vont se régler. C'est prendre le problème à l'envers (ou de façon libérale).
Si les gens ont peur de perdre leur emploi, c'est que sans boulot, pas d'argent, et pas d'argent = mal logement, mal bouffe, mal santé, etc.
La solution est donc très simple, fournir à toute personne de la naissance à la mort, un logement, de la nourriture, de l'éducation, et des soins.
Et tu verra qu'à ce moment là, les gens prendront le soin de s’épanouir dans leur travail.

Dernière modification par Dalai-Lama (Le 11/03/2013, à 00:49)

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#50 Le 11/03/2013, à 01:17

david96

Re : Ce que veulent les jeunes.

Petit tour des aides actuelles en France :

Revenu minimum de solidarité (RMI devenu RSA), ou ASS (aide de pôle-emploi limitée à 1 an)
Aide aux soins (CMU)
Aide aux logements (APL)
Aide aux patrons du privé (CUI-CIE), durée 1 an paye en gros les charges.
Aide aux associations et établissements publis (CUI-CAE), durée 1 à 2 ans paye ~ 80% du salaire brut de l'employé
Les deux dernières aides sont financé en grosse partie par le CNASEA

Je crois que c'est à peu près tout ce qui se fait pour le moment en France…

Oops, j'oubliais les aides récentes pour les juniors et séniors ; les aides à la formation aussi.

Guillaume A. a écrit :

Ce que je m'évertue à dire c'est que la rigidité du système actuel, qui repose sur l'idée d'égalité "réelle", n'avantage que ceux qui sont déjà en sécurité.

C'est exact, cette « égalité » devrait être soucieuse qu'une TPE n'a pas les mêmes facilité qu'une boîte qui embauche plus de 500 salariés. En ce sens, elle a besoin de flexibilité (faute de mieux), c'est une question de survie.

Dernière modification par david96 (Le 11/03/2013, à 01:35)

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