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Compte anonymisé

Un journaliste redécouvre et adopte enfin Ubuntu

Olivier Zilbertin, journaliste, blogueur écrit dans le Monde du 29/8 qu'il adopte définitivement Ubuntu après quelques précédents échecs.

Lien de l'article (probablement pas complet pour les non abonnés) : http://www.lemonde.fr/economie/article/ … _3234.html

Mais pour disposer de l'article entier pendant quelques minutes, mettez dans la barre de recherche de Google :

"Cette fois, c'est bon. C'est fait. Je suis sous Linux. Oui, vous avez bien lu : Linux. "

F50

Re : Un journaliste redécouvre et adopte enfin Ubuntu

Ben ça alors alors... Et son chat va passer sous toutoulinux.

c-cube

Re : Un journaliste redécouvre et adopte enfin Ubuntu

C'est très bien pour lui, mais il pourrait aller nettement plus loin compte tenu de son métier.

Je pense (car j'ai pu le vérifier à plusieurs reprises) que beaucoup de journalistes, chroniqueurs et autres personnels des médias sont parfaitement au courant de l'existence de GNU/Linux, de certains de ses avantages et notamment l'absence de licence payante, ainsi que de la possibilité de se passer complètement (ou de réduire fortement l'usage) de systèmes et logiciels privateurs, globalement coûteux, comme Microsoft Windows ou Mac OS (voire les logiciels Adobe parfois).

Ce qui me surprend donc quelque peu, c'est qu'à l'heure où ces mêmes médias se font les porte-paroles des décisions gouvernementales, ils n'ont pas un regard plus critique sur les mesures d'austérité que l'on nous annonce.

Quel rapport avec les biscottes me direz-vous ?

Et bien le rapport il est qu'à l'heure où l'on nous explique qu'il faut encore trouver 7 milliards d'euros pour équilibrer les finances publiques, que cela va avoir un impact très concret sur les retraites, les postes de travail dans la fonction publique, ou encore les salaires de tout le monde, donc sur des humains et leurs familles, on peut quand même s'étonner que les journalistes ne se permettent pas certaines remises en question par rapport au fait de taper sur l'humain avant de rationaliser les coûts.

Or, justement, en termes de rationalisation des dépenses, privilégier l'usage de GNU/Linux dans les systèmes informatiques de la fonction publique et autres organisations d'état ou collectivités territoriales, ce serait quand même faire une économie considérable.

Et encourager également l'usage de GNU/Linux dans les entreprises et chez les particuliers, selon les estimations, si tout le monde s'y mettait, cela représenterait un gain de 1 à 2 milliards d'euros en faveur de notre balance commerciale. C'est toujours ça de pris et ça fait donc déjà ça de plus pour financer des postes, éviter du chômage inutile (avec des conséquences parfois dramatiques et coûteuses) pour les uns et ne pas trop rogner sur le pouvoir d'achat des autres.   

Mais ça c'est un lièvre que les journalistes ne soulèvent quasiment JAMAIS (sauf peut-être Daniel Mermet sur France Inter je crois).

Alors je suis bien content que certains journalistes passent à GNU/Linux pour de bon, ou qu'il faille s'abonner au journal en question pour en savoir plus, mais c'est franchement insuffisant et j'ai parfois comme une impression de très grand laxisme de leur part et de très grande complaisance vis à vis de décisions peu éclairées du gouvernement.

C'est pas nouveau, je sais. Il y a des raisons sociologiques et psychologiques à cela, je sais aussi. Je ne découvre ni ne redécouvre donc pas le monde (ni le journal, ni la planète). Mais il faut quand même qu'à un moment donné ce genre de choses soit au moins dites et donc je le dis.
Parce que face à la machine politico-médiatique abjecte et ses manipulations catastrophiques, dans l'intérêt de groupes sociaux particuliers, c'est bien tout ce qui me reste.

Dernière modification par c-cube (Le 30/08/2013, à 12:37)

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Il y a quelque chose d'ubuntu dans Trisquel.
Bons vendeurs d'ordinateurs
La musique libre ? J'aime !

Compte anonymisé

Re : Un journaliste redécouvre et adopte enfin Ubuntu

Moi ce que je trouve intéressant dans ce témoignage c'est le fait que, pour un utilisateur lambda, l'image de Linux ait pu considérablement se simplifier au fil du temps. Je veux dire qu'il n'y a pas si longtemps encore Linux paraissait s'adresser clairement aux férus d'informatique aimant mettre les mains dans le cambouis et qu'elle pouvait clairement décourager les non initiés : c'est ce que relate ce journaliste avec sa première expérience ratée.  Mais que les choses ont clairement changé avec les dernières moutures Ubuntu et c'est ce que découvre avec plaisir et soulagement le même usager.

A noter que dans le monde des mass media, beaucoup de journalistes n'ont jamais fait ce genre d'expérience et ne se sont jamais posé ce genre de questions car ils ont clairement adopté Mac Os X depuis des lustres et n'ont jamais rien connu d'autre que la pomme.

Dernière modification par oleg (Le 30/08/2013, à 13:55)

ares

Re : Un journaliste redécouvre et adopte enfin Ubuntu

Olivier Zilbertin, pourrait faire un bel article... du genre : Comment faire une économie de 30 millions d'euros depuis 2005 pour une collectivité ?... ou bien comment faire économisé 1,5 million d'euros par an à une ville.
La solution est simple... c'est ICI
Merci de ne pas communiquer ou diffuser le lien à nos politiques... "ils" sont dans "l'austérité" des bonnes idées.

Et puis en France... tout le monde le dit : LibreOffice c'est une daube en comparaison de MS-Office
Impossible de travailler sans MS-Office... on préfère la machine à grand de mère customisé... sous Windows qu'un Linux à la con et suite pourrave... c'est juste bon pour des péones du sud, derrière les Pyrénées.

En France on ai les plus intelligents du monde

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Le droit d'emmerder Dieu (Richard Malka)

F50

Re : Un journaliste redécouvre et adopte enfin Ubuntu

@ c-cube et ares: +1

C'est du: Je moi... Je suis pas si con que j'en ai l'aire au lieu d'en profiter pour aller plus loin (d'où mon 1er message). C'est dans ce genre de "journaliste" que je vois ce qu'un journaliste de guerre décrivant comment ces premiers obtiennent leurs infos (en envoyant les journalistes locaux au casse-pipe) avait dit: On ne devient pas journaliste, on fini journaliste car trop mauvais pour faire autre chose après les études.