Politique en ordre et avec du recul ... haem ... enfin ... non ...

sucarno · Le 19/09/2014, à 11:00

david96 a écrit :

...
Rappelons que pour se présenter aux présidentielles il faut 500 signatures de maires.

Donc, il faut déjà faire partie d'une clique !!!

david96 · Le 19/09/2014, à 11:40

Justement, voilà un vote important, la base je vous dis !

Édite : d'ailleurs la réforme territoriale, représente un sacré danger à ce niveau, centraliser les pouvoirs à toujours été dangereux pour nos libertés.

Dernière modification par david96 (Le 19/09/2014, à 11:46)

side · Le 19/09/2014, à 11:42

david96 a écrit :

C'est à la base que tout peut se reconstruire et recommencer une pyramide

Dernière modification par side (Le 19/09/2014, à 11:42)

david96 · Le 19/09/2014, à 11:47

Bâ quoi, fallait bien faire un clin d'oeil.

side · Le 19/09/2014, à 12:08

david96 a écrit :

Bâ quoi, fallait bien faire un clin d'oeil.

?
Un clin d’œil à quoi ?

Zo d'Axa a écrit :

Bonnes Gens de la Ville,
Électeurs,

Écoutez l’édifiante histoire d’un joli petit âne blanc, candidat dans la Capitale. Ce n’est pas conte de mère l’Oie, ni récit de Petit Journal. C’est une histoire véridique pour les vieux gosses qui votent encore :
Un bourriquet, fils du pays de La Fontaine et de Rabelais, un âne si blanc que M. Vervoort en a mangé gloutonnement, briguait au jeu électoral un mandat de législateur. Le jour des élections venu, ce bourriquet, candidat-type, répondant au nom clair de Nul, fit une manœuvre de la dernière heure.
Par le chaud dimanche de mai où le peuple courait aux urnes, l’âne blanc, le candidat Nul, juché sur un char de triomphe et traîné par des électeurs, traversa Paris, sa bonne ville.
D’aplomb sur pattes, oreilles au vent, émergeant, fier, du véhicule bariolé de ses manifestes — du véhicule à forme d’urne ! la tête haute entre le verre d’eau et la sonnette présidentielle, il passa parmi des colères et des bravos et des lazzis…
L’Âne vit Paris qui le regardait.
Paris ! Le Paris qui vote, la cohue, le peuple souverain tous les quatre ans… Le peuple suffisamment nigaud pour croire que la souveraineté consiste à se nommer des maîtres.
Comme parqués devant les mairies, c’était des troupeaux d’électeurs, des hébétés, des fétichistes qui tenaient le petit bulletin par lequel ils disent : J’abdique.
Monsieur Un Tel les représentera. Il les représentera d’autant mieux qu’il ne représente aucune idée. Et ça ira ! On fera des lois, on balancera des budgets. Les lois seront des chaînes de plus ; les budgets, des impôts nouveaux…

Lentement, l’Âne parcourait les rues.

Sur son passage, les murailles se couvraient d’affiches que placardaient des membres de son comité, tandis que d’autres distribuaient ses proclamations à la foule :
« Réfléchissez, chers citoyens. Vous savez que vos élus vous trompent, vous ont trompés, vous tromperont — et pourtant vous allez voter… Votez donc pour moi ! Nommez l’Âne !… On n’est pas plus bête que vous. »
Cette franchise, un peu brutale, n’était pas du goût de tout le monde.
— On nous insulte, hurlaient les uns.
— On ridiculise le suffrage universel, s’écriaient d’autres plus justement.
Quelqu’un tendit son poing vers l’âne, rageusement, et dit :
— Sale Juif !
Mais un rire fusait, sonore. On acclamait le candidat. Bravement l’électeur se moquait et de lui-même et de ses élus. Les chapeaux s’agitaient, les cannes. Des femmes ont jeté des fleurs…

L’Âne passait.

Il descendait du haut Montmartre, allant vers le Quartier Latin. Il traversa les grands boulevards, le Croissant où se cuisine, sans sel, l’ordinaire que vendent les gazettes, il vit les Halles où des meurt-de-faim, des hommes du Peuple-Souverain, glanent dans des tas de détritus ; les Quais où des Électeurs élisent les ponts comme logis…
Cœur et Cerveau !… C’était Paris. C’était ça la Démocratie !
On est tous frères, vieux vagabonds ! Plaignez le bourgeois ! il a la goutte… et c’est votre frère, gens sans pain, homme sans travail et mère lasse qui, ce soir, rentrerez chez vous pour mourir avec les petits…
On est tous frères, jeune conscrit ! C’est ton frère, l’officier, là-bas, corset de fille et front barré. Salue ! Fixe ! la main dans le rang… Le Code te guette — le Code militaire. Douze balles dans la peau pour un geste. C’est le tarif Républicain.

L’Âne arrivait devant le Sénat.

Il longea le Palais d’où le poste sortit en bousculade ; il suivit extérieurement, hélas ! les jardins trop verts. Puis ce fut le boulevard Saint-Michel. À la terrasse des cafés, des jeunes gens battaient des mains. La foule sans cesse grossissante s’arrachait les proclamations. Des étudiants s’attelaient au char, un professeur poussait aux roues…

Or, comme trois heures sonnaient, apparurent des gens de police.
Depuis dix heures du matin, de poste en commissariat, le télégraphe et le téléphone signalaient le passage étrange de l’animal subversif. L’ordre d’amener était lancé : Arrêtez l’Âne ! Et, maintenant, les sergens du guet barraient la route au candidat.
Près de la place Saint-Michel, le fidèle comité de Nul fut sommé par la force armée de reconduire son client au plus proche commissariat. Naturellement le Comité passa outre — il passa la Seine. Et bientôt le char faisait halte devant le Palais de Justice.
Plus nombreux, les sergents de ville cernaient l’Âne blanc, impassible. Le Candidat était arrêté à la porte de ce Palais de Justice d’où les députés, les chéquards, tous les grands voleurs sortent libres.
Parmi le flot populaire, le char avait des mouvements de roulis. Les agents, brigadier en tête, avaient saisi les brancards et s’étaient passé la bricole. Le Comité n’insistait plus : il harnachait les sergents de ville…

Ainsi fut lâché l’âne blanc par ses plus chauds partisans. Tel un vulgaire politicien, l’animal avait mal tourné. La police le remorquait, l’Autorité guidait sa route… Dès cet instant, Nul n’était qu’un candidat officiel ! Ses amis ne le connaissaient plus. La porte de la Préfecture ouvrait ses larges battants — et l’âne entra comme chez lui.

… Aujourd’hui si nous en causons c’est pour faire remarquer au peuple, peuple de Paris et des Campagnes, ouvriers, paysans, bourgeois, fiers Citoyens, chers Seigneurs, c’est pour faire assavoir à tous que l’âne blanc Nul est élu. Il est élu à Paris. Il est élu en Province. Additionnez les bulletins blancs et comptez les bulletins nuls, ajoutez-y les abstentions, voix et silences qui normalement se réunissent pour signifier ou le dégoût ou le mépris. Un peu de statistique s’il vous plaît, et vous constaterez facilement que, dans toutes les circonscriptions, le monsieur proclamé frauduleusement député n’a pas le quart des suffrages. De là, pour les besoins de la cause, cette locution imbécile : Majorité relative — autant vaudrait dire que, la nuit, il fait jour relativement.
Aussi bien l’incohérent, le brutal Suffrage Universel qui ne repose que sur le nombre — et n’a pas même pour lui le nombre — périra dans le ridicule. À propos des élections de France, les gazettes du monde entier ont, sans malice, rapproché les deux faits notoires de la journée :

« Dès le matin, vers neuf heures, M. Félix Faure allait voter. Dans l’après-midi, à trois heures, l’Âne blanc était arrêté. »

J’ai lu ça dans trois cents journaux. L'Argus et le Courrier de la Presse m’ont encombré de leurs coupures. Il y en avait en anglais, en valaque, en espagnol ; toujours pourtant je comprenais. — Chaque fois que je lisais Félix, j’étais sûr qu’on parlait de l’âne.

Note de l’Éditeur. — Durant la période électorale l’affiche-programme fut réellement placardée sur les murailles, et le jour du scrutin le candidat satirique traversa réellement Paris, de Montmartre au quartier Latin, fendant la foule enthousiaste ou scandalisée qui manifestait bruyamment. Boulevard du Palais, l’âne fut dûment appréhendé par la police qui se mit en devoir de traîner son char pour le conduire en fourrière, et s’il n’y eut alors bagarre entre les partisans de l’Âne et les représentants de l’Ordre c’est bien, ainsi que le contèrent les journaux de l’époque, grâce au rédacteur de la feuille qui s’écria : — N’insistons pas, c’est maintenant un candidat officiel !

Dernière modification par side (Le 19/09/2014, à 12:12)

Berneri · Le 19/09/2014, à 13:48

Tiens, à France 24, le directeur a décidé de ne plus faire semblant. Pendant ce temps, à Libération et au Monde…

@ Ayral et ttri : j'ai lu vos commentaires sur mon dernier post. Même si c'est un peu tardif, je vais tenter de répondre rapidement. À Ayral, d'abord, oui un grosse partie du mouvement libertaire se centre sur la commune : c'est le municipalisme libertaire de Murray Bookchin. Maintenant, tous le monde chez les anars n'est pas d'accord avec ça, notamment parce que la théorie de Bookchin pourrait s'appliquer, peut-être, aux États-Unis. En Europe, le paysage politique étant différents. Sinon, c'est David96 qui pense qu'il y a moins de corruption au niveau local, personnellement, je ne me fais pas d'illusions (même pas sur les anars, c'est dire).

@ tonton : je suis d'accord avec toi pour dire que les partis, vus comme agrégations d'individus partageant un certain nombre d'idées, ont été nécessaires à organiser les mouvements politiques, voire même, la démocratie parlementaire. De même, le système actuel impose l'existence des partis aux candidats, ne serait-ce que du fait du coup d'une campagne politique. Mais, et c'est un gros mais, on ne peut nier qu'il y a une dérive : quand les députés, sensés être les représentants de la Nation, se plient aux diktats de leur parti en dépit de leur mandat — ce pour quoi ils ont été élus, ce qu'ils ont dit qu'ils défendrait une fois élu —, il y a une dérive. Et cette dérive est générale, et ne date pas, non plus, d'hier. Elle est concomitante avec le spectacle politicien…

david96 · Le 19/09/2014, à 15:26

side a écrit :

david96 a écrit :
Bâ quoi, fallait bien faire un clin d'oeil.
?
Un clin d’œil à quoi ?

Pyramide, œil… Tu veux un dessin ?

side · Le 19/09/2014, à 16:12

david96 a écrit :

side a écrit :
david96 a écrit :
Bâ quoi, fallait bien faire un clin d'oeil.
?
Un clin d’œil à quoi ?
Pyramide, œil… Tu veux un dessin ?

Pfff . :

Dernière modification par side (Le 19/09/2014, à 16:12)

side · Le 20/09/2014, à 10:33

Vague de grèves dans l'automobile en Corée du sud dans les usines Renault, Hyundai et Kia

godverdami · Le 20/09/2014, à 12:02

side a écrit :

Vague de grèves dans l'automobile en Corée du sud dans les usines Renault, Hyundai et Kia

A titre de curiosité, j'ai googlé Renault Corée du sud
les titres qu'on y trouve:
"La filiale coréenne de Renault démarre en trombe la vente ."
"Renault-Nissan investit pour produire plus en Corée du Sud"
" L'année 2014 devrait confirmer le renouveau de Renault Samsung Motors (RSM)."
"Renault Samsung lance un plan de départ en Corée du Sud "
Et enfin, 2ème page, un article "Vague de grèves dans l'automobile en Corée du sud chez .."

Bref, sorti du business, il n'y a plus grand chose d’intéressant aujourd'hui

side · Le 20/09/2014, à 12:44

tontonrobertettantirene a écrit :

side a écrit :
Vague de grèves dans l'automobile en Corée du sud dans les usines Renault, Hyundai et Kia
A titre de curiosité, j'ai googlé Renault Corée du sud
les titres qu'on y trouve:
"La filiale coréenne de Renault démarre en trombe la vente ."
"Renault-Nissan investit pour produire plus en Corée du Sud"
" L'année 2014 devrait confirmer le renouveau de Renault Samsung Motors (RSM)."
"Renault Samsung lance un plan de départ en Corée du Sud "
Et enfin, 2ème page, un article "Vague de grèves dans l'automobile en Corée du sud chez .."

Bref, sorti du business, il n'y a plus grand chose d’intéressant aujourd'hui

Sur la première page de google il y a en dernier lien un article des échos qui parle de la grève chez GM, dans la foulée de celle de chez Renault.

Mais en général ce n'est pas le genre d'info qui est diffusée largement. Pour être au courant des mouvements de grève, habituellement, il faut lire la presse du patronat et de la classe capitaliste ... genre ... les échos justement, ou le Financial ou Wall Street journal. Et, bien entendu, la presse communiste.

Faire les recherche en anglais est quasi impératif, vu le niveau pitoyable de la presse française.

South Korea strike auto industry

godverdami · Le 20/09/2014, à 15:20

Geneviève de fontenay et l'Algérie française
Enorme !

Dernière modification par tontonrobertettantirene (Le 20/09/2014, à 15:21)

GR 34 · Le 20/09/2014, à 17:22

J'espère que miss Algérie est voilée !

godverdami · Le 20/09/2014, à 17:43

SystemeD a écrit :

J'espère que miss Algérie est voilée !

Est ce que toi tu portes un chapeau rond ?
Mais bon, si c'est pour lâcher une réflexion raciste, tu pouvais te la garder.....

Dernière modification par tontonrobertettantirene (Le 20/09/2014, à 17:53)

GR 34 · Le 20/09/2014, à 18:03

tontonrobertettantirene a écrit :

SystemeD a écrit :
J'espère que miss Algérie est voilée !
Est ce que toi tu portes un chapeau rond ?
Mais bon, si c'est pour lâcher une réflexion raciste, tu pouvais te la garder.....

Tu n'as pas un peu l'impression de t'être fait piéger par ton manque d'humour, enfin plutôt de recul ?

godverdami · Le 20/09/2014, à 18:16

piègé ? pas du tout...et ça n'enlève rien au fait que c'est une connerie. Le genre que, en général, vaut mieux s'abstenir de faire. Un grand garçon comme toi !

GR 34 · Le 20/09/2014, à 18:19

tontonrobertettantirene a écrit :

piègé ? pas du tout...et ça n'enlève rien au fait que c'est une connerie. Le genre que, en général, vaut mieux s'abstenir de faire. Un grand garçon comme toi !

Ah oui, "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui", hein ?

Tu sais la différence entre quelqu'un de libre et quelqu'un de coincé ?

GR 34 · Le 20/09/2014, à 18:24

https://www.youtube.com/watch?v=9g1uvppTCcg

Voila !

godverdami · Le 20/09/2014, à 18:27

Comme tu peux le voir tu as suscité ici une hilarité générale

GR 34 · Le 20/09/2014, à 18:32

tontonrobertettantirene a écrit :

Comme tu peux le voir tu as suscité ici une hilarité générale

ô ben, ça me rend triste !

lukophron · Le 20/09/2014, à 19:41

Berneri a écrit :

tous le monde chez les anars n'est pas d'accord avec ça, notamment parce que la théorie de Bookchin pourrait s'appliquer, peut-être, aux États-Unis. En Europe, le paysage politique étant différents.

depuis quand les anars défendent-ils des théories non-universalistes ? y'aurait pas comme une contradiction ?

Elzen · Le 20/09/2014, à 20:00

SystemeD a écrit :

Ah oui, "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui", hein ?
Tu sais la différence entre quelqu'un de libre et quelqu'un de coincé ?

Histoire de prendre un peu de recul, une lecture attentive de ceci te serait peut-être utile.

GR 34 · Le 20/09/2014, à 20:06

Elzen a écrit :

SystemeD a écrit :
Ah oui, "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui", hein ?
Tu sais la différence entre quelqu'un de libre et quelqu'un de coincé ?
Histoire de prendre un peu de recul, une lecture attentive de ceci te serait peut-être utile.

Non non, l'humour est trop sérieux pour le laisser aux mains des sociologues !

Et puis celle-là, ça déjà été fait !

Mais voyons, il se trouve toujours des gens très intelligents pour emprisonner l'humour dans leur sérieux !

Là, faudra faire un effort pour comprendre, hein !

Dernière modification par SystemeD (Le 20/09/2014, à 20:07)

GR 34 · Le 20/09/2014, à 20:18

« L’humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.» Raymond Queneau

Dernière modification par SystemeD (Le 20/09/2014, à 20:18)

godverdami · Le 20/09/2014, à 20:29

Le problème vois-tu, c'est que précisément là , je ne pense pas que beaucoup d'intervenants avaient envie de faire de l'humour sur le voile et les femmes algérienne.
D'ailleurs tu as remarqué ce fou rire général et spontané !

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