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#1 Le 08/07/2008, à 18:09

®om

«Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Le Monde a écrit :

«Culture ne rime pas avec gratuité»

Quelques jours à peine après son adoption en conseil des ministres le 18 juin, le projet de loi "création et Internet" présenté par Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication, a déjà suscité de nombreuses réactions, élogieuses pour certains, scandalisées pour d'autres.

Nous ne voulons pas rester plus longtemps éloignés de ce débat qui s'ouvre et qu'il appartiendra au Parlement de faire vivre. Nous ne le voulons pas car la résurgence des antagonismes, des polémiques et des divisions n'est pas à la hauteur de l'enjeu et de la nécessité d'adapter le financement de la création, la rémunération des auteurs et la diffusion de la culture à l'ère numérique. Nous ne le voulons pas car personne, ni le public ni les créateurs, n'a à gagner d'un statu quo qui serait le signe d'une impuissance, pour ne pas dire d'un renoncement à concilier la liberté de création, le droit des créateurs et la volonté du public d'accéder largement à la culture. Enfin, il est mensonger de laisser croire qu'aucun enseignement n'a été tiré des débats difficiles qui avaient accompagné le vote de la loi de 2006 sur le droit d'auteur.

Que n'a-t-on entendu déjà sur ce projet de loi ? Il n'offrirait d'autres perspectives que la "mort sociale" pour ceux qui verraient leur connexion à Internet suspendue temporairement, serait le symbole d'un combat rétrograde et conservateur et finalement serait même liberticide !

Les grands mots sont lâchés. Mais de quoi s'agit-il ? Est-il liberticide de soutenir un texte qui se propose de substituer aux peines de prison actuellement prévues des messages d'avertissement et éventuellement une suspension d'abonnement aux internautes qui téléchargent illégalement nos oeuvres ? Est-il liberticide de vouloir concilier la liberté des créateurs avec celles du public ? Est-il liberticide de vouloir limiter des pratiques qui malmènent le droit d'auteur et qui violent le droit moral des créateurs ? Est-il liberticide de vouloir préserver le droit pour les auteurs de continuer à faire des films ?

Nous ne pouvons évidemment qu'être révoltés face à une telle analyse. Elle ne correspond d'ailleurs ni à l'équilibre et aux orientations des accords de l'Elysée (que ce projet propose de retranscrire et qui furent signés sous l'égide de Denis Olivennes et en présence du président de la République en novembre 2007, par 45 organisations et entreprises représentantes des professionnels de l'audiovisuel, du cinéma, de la musique et des fournisseurs d'accès à Internet), ni aux combats que les cinéastes ont toujours menés pour défendre la culture et son accès au plus grand nombre.

En défendant ce projet de loi sans réserve, nous ne nous sommes pas transformés en défenseurs acharnés de quelque corporatisme ou de quelques majors - d'ailleurs inexistantes dans le cinéma français - incapables de faire évoluer un modèle économique obsolescent. Nous nous situons résolument dans la continuité de nos combats, en France comme à l'international, pour que l'exception et la diversité culturelles ne soient pas que de jolis mots à la fin de discours ministériels ou présidentiels.

La vitalité et le dynamisme de notre création ont un prix que notre pays a toujours su défendre en adaptant notamment le financement de la création et la rémunération des auteurs aux évolutions technologiques. En l'occurrence, les efforts demandés aux internautes dans ce projet de loi et notamment la nécessité de faire preuve de vigilance dans l'utilisation de leur abonnement Internet ne constituent pas un prix exorbitant. Au contraire, ils reposent sur une pédagogie active qui s'impose comme une alternative crédible aux peines fortes aujourd'hui encourues (3 ans de prison et 300 000 euros d'amendes).

Ces efforts n'ont en revanche pas pour contrepartie - et cela est heureux - l'abaissement des libertés individuelles et publiques, qui resteront préservées de tout filtrage généralisé des réseaux et seront garanties, non seulement par la haute autorité indépendante qui sera créée, mais également par la possibilité d'un recours devant le juge à l'encontre de toute décision qu'elle prendra. C'est là un engagement fort et une nécessité pour le respect des libertés publiques qu'on ne retrouve dans aucun des autres pays qui ont travaillé à la mise en place d'une réponse graduée.

Ces efforts ne sont pas, enfin, unilatéraux et déséquilibrés car les ayants droit du cinéma se sont engagés à entamer rapidement des négociations pour réformer la chronologie des médias et permettre la mise à disposition des films plus tôt après leur sortie en salles. Les amateurs de cinéma peuvent compter sur notre détermination à accélérer le calendrier prévu afin de mettre les nouvelles technologies au service de la plus large diffusion des oeuvres conforme à l'intérêt de tous.

Face à cette nouvelle proposition adaptée et graduée, nous sommes frappés par le mutisme de ceux qui, pour légaliser le pillage des oeuvres, ont ressorti le modèle de la licence globale pour la musique mais qui, en revanche, n'ont aucune proposition concrète et alternative au financement actuel des films et à la rémunération des cinéastes. A ce mutisme, nous souhaitons opposer le volontarisme et la justesse d'une loi équilibrée qui ne dresse pas de barricades entre des créateurs supposés incapables de se projeter dans l'avenir numérique et des internautes forcément soucieux de l'intérêt général et de la circulation des oeuvres.

Parce que nous ne faisons pas partie de ceux qui préfèrent s'en remettre au fatalisme et à l'évolution inéluctable des pratiques et des technologies, nous ne sommes pas prêts à sacrifier à la mode de la gratuité de la culture, qui reste une escroquerie intellectuelle, et à nous résoudre à voir les capacités de création de notre pays battues en brèche et laminées.

La responsabilité des parlementaires, sera donc grande à l'automne. Entre une ère numérique sans règles qui abdique tout soutien à la culture et une société numérique qui préserve les bases du financement de la création et la rémunération des créateurs sans rien renier des libertés individuelles, nous faisons sans hésitation ce dernier choix. Nous espérons que le Parlement se ralliera également, avec la communauté des cinéastes et des auteurs, au panache d'une loi juste, ambitieuse et adaptée aux enjeux de demain.

Jean-Paul Salomé, Alain Corneau, Costa-Gavras, Jeanne Labrune, Jean Marboeuf, Christian Carion, Jean-Jacques Annaud, Bertrand Van Effenterre, Bertrand Tavernier, Dante Desarthe, Patrick Braoudé, Pierre Jolivet, Rachid Bouchareb, Michel Deville, Gérard Krawczyk, Jacques Fansten, Christian Vincent, Pierre Salvadori, Michel Andrieu, Véra Belmont, Bertrand Blier, Claude Lelouch, Patrick Bouchitey, Catherine Breillat, Pascal Thomas, Paul Boujenah, Jean-Loup Hubert, Gérard Jugnot, Philippe Lioret, Radu Mihaileanu, Jean-Jacques Beineix, cinéastes.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/07/08/culture-ne-rime-pas-avec-gratuite_1067617_3232.html

Dernière modification par ®om (Le 08/07/2008, à 18:10)

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#2 Le 09/07/2008, à 05:36

filomax

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

La "culture" ne doit pas rimer systématiquement avec Business, et encore moins avec privation de libertés.

Messieurs les censeurs on s'en rappellera le moment venu !

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#3 Le 09/07/2008, à 07:36

Nasman

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Le Monde a écrit :

Les grands mots sont lâchés. Mais de quoi s'agit-il ? Est-il liberticide de soutenir un texte qui se propose de substituer aux peines de prison actuellement prévues des messages d'avertissement et éventuellement une suspension d'abonnement aux internautes qui téléchargent illégalement nos oeuvres ?

Il me semblait avoir compris que les avertissements, suspension d'abonnement internet ne se substituaient pas aux peines encourrues mais se rajoutaient. Ce n'est pas parce que l'on a subit la coupure d'internet que l'on échapperait aux autres sanctions. mad


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#4 Le 09/07/2008, à 08:47

seb24

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Ben au moins on a la liste complète des cinéastes et musiciens a boycotter.


Mini PC NUC avec Ubuntu: ebay

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#5 Le 09/07/2008, à 08:59

tomtom

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Il y avait une époque ou les artistes osaient se moquer du roi et de sa cour en public, malgré l'autorité et les dangers encourus.

Aujourdhui, la plupart des artistes (surtout quand ils deviennent connus) sont bouffés par le fric, sont inscrit à des partis politiques et lechent les bottes aux politiciens.

On a réussi a fabriquer un monde où meme les artistes sont corrompus. que peut-on y faire ?

Dernière modification par tomtom (Le 09/07/2008, à 09:10)

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#6 Le 09/07/2008, à 09:04

Nasman

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Ces "artistes" ou "chanteurs" ne doivent pas oublier qu'il doivent en grande partie leur renommée aux copies (cassettes) qui ont permis de diffuser leur musique - ils l'ont sans doute oublié depuis.


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#7 Le 09/07/2008, à 09:36

foox

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

c'est pas parce qu'une poignée d'artistes declarent des choses qui vont dans le sens de leurs créanciers que tous les artistes sont pareils... En fait ce sont surtout les majors qui pleurent et trépignent car elles n'ont pas su anticiper internet et maintenant elles veulent mettre la main dessus car c'est un canal de distribution qui leur echappe.

le marché du disque s'est cassé la figure de 50% mais c'est en grande partie leur faute sachant qu'un disque est vendu à un prix prohibitif et que les habitudes de "consommation" a changé avec les nouvelles technologies et que cela vient aussi des constructeurs informatiques qui ont fonçé sur ce marché qui leur echappait jusque là et qui ont occupé depuis la niche.

la situation n'est pas aussi tranchée que ça et il ne faut pas partir en vrille en disant ça c'est blanc et ça c'est noir.

je suis musicien professionnel depuis plus de vingt ans (farouche defenseur du libre et sous linux depuis des années),
je connais très bien les deux sons de cloches (pour avoir fait des disques aussi bien chez des majors que des indés)
et il ne faut pas rêver, c'est une attitude de resistance face à un changement qu'ils ne peuvent maîtriser.

je dois partir mais je reviendrai finir...

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#8 Le 09/07/2008, à 11:52

jeanf

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

La Cigale et la Fourmi

La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.


"Le système néo-libéral à donc un sous-produit important et nécessaire: des citoyens dépolitisés marqués par l'apathie et le cynisme" (Robert W.McChesney)

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#9 Le 09/07/2008, à 13:03

Aurel07

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Oui foox, si tu pouvais revenir et nous en dire plus sur les opinions dans le milieu des artistes, ca serait tres interessant. A force de n'entendre que le son de cloche de ces geeks (et forcement dangereux pirates, voleurs, ...) que nous sommes ou bien celui des Pascal Nègre et consort, on ne sait pas trop ce que pensent les vrais intéressés : les artistes.
Plus exactement, j'aimerai vraiment avoir un avis sur le role que jouait les maisons d'edition avant le web, et maintenant. (en gros si il servent a quelque chose maintenant que le web permet la promotion de tous les artistes)

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#10 Le 09/07/2008, à 13:08

gostatino

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

si tu pouvais revenir et nous en dire plus sur les opinions dans le milieu des artistes, ca serait tres interessant

alors par exemple, voici l'opinion de quelques artistes (on peut lire les forums de dogmazic aussi ou le blog)
http://www.dogmazic.net/index.php?op=edito

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#11 Le 09/07/2008, à 13:54

Zergy

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

tomtom a écrit :

Il y avait une époque ou les artistes osaient se moquer du roi et de sa cour en public, malgré l'autorité et les dangers encourus.

Aujourdhui, la plupart des artistes (surtout quand ils deviennent connus) sont bouffés par le fric, sont inscrit à des partis politiques et lechent les bottes aux politiciens.

On a réussi a fabriquer un monde où meme les artistes sont corrompus. que peut-on y faire ?

Leurs offrir une promenade expiatoire ?

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#12 Le 09/07/2008, à 14:38

playmobill

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Je suis surtout triste que ces cinéastes ne croient pas à l'aspect liberticite (je maintiens le mot personnellement) de ce projet. C'est pourtant comme si l'on autorisait des sociétés privées à réaliser des fouilles dans la rue au nom de la lutte contre la contrefaçon. De la part de quelqu'un comme Costa-Gavras, je m'attendais à mieux.


Passer à Linux n’est pas un défi, c’est juste un choix.

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#13 Le 10/07/2008, à 08:21

Aurel07

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

alors par exemple, voici l'opinion de quelques artistes (on peut lire les forums de dogmazic aussi ou le blog)
http://www.dogmazic.net/index.php?op=edito

Cool ! Merci ! Tres interessant, notamment la redaction du petit Benjamin. Je pense que c'est un tres bon texte pour sensibiliser ceux qui n'y connaissent rien !

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#14 Le 10/07/2008, à 08:25

dwan

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

À lire également :
http://louvreuse.net/Bobine-minute/question-aux-31.html


Auto-hébergé !
HP dv6164ea

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#15 Le 10/07/2008, à 13:12

foox

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

ca y est, je suis de retour.

Pour resumer mon premier message, il ne faut pas confondre artistes et politique publique des maisons de disques
et il ne faut SURTOUT pas croire que tous les artistes sont bouffés par le fric. (Ca, quand je lis ça, ça m'énerve).
Car dans le cas du chanteur qui fait son premier disque sur une major, non seulement, il touche une avance qu'il doit rembourser sur les ventes et parfois il n'y arrive pas et en attendant il ne touche pas un rond et s'il ne vend pas au moins 20 000 disques la première année, il risque de dégager en gardant sa dette. Mais ceci est un autre problème. Dans le cas du musicien accompagnateur, on le paye au forfait en prenant bien soin de tenter de lui squeezer ses droits d'interprètes ce qui fait qu'il ne touche pas de ronds lors d'un passage radio. Bref, le moyen de gagner sa vie est de jouer en public pour des salaires la plupart du temps ridicules (je vais pas m'attarder à vous faire le calcul, mais faites moi confiance, je gagnais beaucoup mieux ma vie il y des années de ça). Bref en gros aujourd'hui avec la crise du disque, un disque sert à chopper des concerts pour pouvoir vivre. Il est bien bien fini le temps où ton 45 tours te payait une baraque. je ne dis pas que c'est pareil pour tout le monde, mais pour une grosse majorité, ça l'est. c'est le monde du spectacle, c'est pas parce qu'on voit un gars à taratata qu'il n'est pas dans un studio hlm en banlieue.

Pareil en ce qui concerne l'intermittence. Tout le monde gueule sur les intermittents sans savoir la réalité qui se cache derrière. Si on devait pratiquer les vrais tarifs car plus d'assedics, tout le monde met la clé sous la porte.
c'est clair et net. Or toutes les villes de france veulent leur festival car cela génère des fonds pour la ville les commerçants et tutti. Et ils veulent stupidement tuer la poule aux oeufs d'or.
Les abus dénoncés il y quelques années n'ont jamais été clairement expliqués ni combattus. Quand tu as une boîte de prod ou une télé qui emploie des gens à plus de trente cinq heures pas semaine (qui du coup devraient plutôt tomber sous le statut du salariat car employeur unique et temps horaire de salarié) et qui les declare comme intermittent, cela leur permet non seulement de ne les payer que la moitié du temps, les assedics prenant en charge l'autre moitié, de pouvoir les virer sans préavis du jour au lendemain...
Par contre ceux là, on en a besoin car l'audiovisuel rapporte plus de fric, rapporte la voix de son maître etc, donc on reporte tous les maux sur le spectacle vivant pour faire diversion. En attendant, on nous complique la vie en durcissant les conditions d'accès au statut etc, mais ceux qui bossent en télé sont intouchés et gagnent plus avec les nouvelles dispositions.

revenons au téléchargement.

c'est une évolution technologique du moyen de diffusion de materiel sonore ou audiovisuel. Les majors ont loupé le coche car trop lents à s'adapter ou à comprendre. Ces boîtes ont continué de surfer sur la vague des années 80/90
pendant laquelle le marché de la musique a litteralement explosé avec l'apparition des cd, des radios fm etc... Et ils se sont fait avoir. ils essaient du coup de bloquer et de recuperer ce qu'ils peuvent de leur investissements (apparté, quand une major produit 10 disques, il y en a un seul qui marche et paie pour les autres, ils bossent à la quantité, il n'ont pas le choix car leur boite est trop grosse et ils ont des obligations vis à vis des actionnaires qui veulent toujours plus ; il y en a qui diront à juste titre que que c'est stupide, je suis d'accord, on ne peux avoir une ligne ascendante continuelle, ce n'est pas dans les lois de la nature, mais bon, ils ont toujours pas compris. Et parfois il signent des artistes, depensent de l'argent et coulent sciemment le projet pour ne pas faire de l'ombre à l'artiste similaire qui est dans la même boîte et qui marche, lui.)
Un autre fait est que depuis longtemps on se retrouve avec des gens en boîtes de disques qui n'ont AUCUN background, ni culture musicale et qui pensent au produit comme si c'était des yaourts. Des Directeurs Artitiques qui viennent d'ecoles de commerce  et qui n'y connaissent rien. Et qui gérent  des projets artistiques avec des méthodes standard qui ne peuvent simplement marcher comme ça. bon nombre de desastres viennent de là.
donc vous pouvez imaginer la capacité de réaction par rapport au phénomène du téléchargement sur le net.
(d'ailleurs ces mecs là telechargent aussi comme les autres)

Maintenant il essaient de verrouiller le téléchargement à leur profit. Voyant que Itunes est devenu le deuxième distributeur de musique aux usa l'an dernier, ils se sont dit on fait pareil et on essaie de casser le droit à la copie en truffant les morceaux de drm : on sait ce que ça donne,des pubs pleurnichardes avec exacerbation du sentiment de culpabilité judeochretien, lobbying, les gens pas contents et de plus en plus cernés.
alors maintenant ils se tournent vers les operateurs telephoniques  (marché du portable en pleine folie etc). Là aussi ils vont manger car il y en developpement des reseaux bittorrent pour portables et les gens vont pas se priver de se refiler des morceaux entre eux. une habitude reste une habitude : les gens veulent partager avec leurs amis et leur faire decouvrir des artistes, des oeuvres, c'est "normal' et très humain mais pas dans l'esprit des prods : eux, ils veulent recuperer de l'argent. Pour exemple la phrase du PDG de Sony qui a dit qu'il fallait toucher de l'argent dès que deux personnes s'échangent un fichier. il sort d'où, lui ?!

Reste que le problème de la remuneration des artistes créateurs n'est pas reglé. En effet, ils faut bien que les gens qui ont créé touchent sur leurs productions (on mange pas de l'air).
J'ai vu il y a de ça un an un superbe docu où un anglais expliquait qu'une série était vue par 50 000 personnes à la télé et telechargée 200 000 fois (plus ou moins) dans le monde. Pour faire court il proposait très intelligement d'avoir plutôt recours au net via bittorrent pour diffuser les series, mettre de la pub avant et après l'épisode de telle sorte que les annonceurs explosaient leur mise en avant (plus de gens qui voient la pub), les producteurs baissaient leus couts de diffusion et amortissaient beaucoup plus vite leur productions et recuperaient plus d'argent au final.
bref, le meilleur compromis possible. Ben pour l'instant on n'y est pas encore.
Pour la musique, les majors en sont au point de racheter last.fm et autres en criant à la nouveauté et au miracle du streaming (musique pas téléchargée, connexion streaming via le portable avec l'operateur téléphonique qui touche au passage, ecoutes comptabilisées, etude marketing automatisée par recensement etc), on n'est pas rendus comme vous pouvez le voir. Car finalement, la reflexion ne change pas.

Il y a aussi les cas des indés, petits labels qui aiment la musique et qui se sont tournés rapidement vers le net
car ils sont souvent plus souples et aussi parce qu'ils ont compris qu'un album téléchargeable pouvait leur donner une maîtrise de la disribution en baissant les couts, une meilleure visibilité (va dans un rayon fnac quand les majors font leurs sorties de disques, les autres degagent). Il est rare que cela genere plus d'argent pour l'artiste mais en general on sera mieux traité que sur une major. Et encore, jai mon cas personnel d'un album qui avait marché,
le label en question a mis l'album en telechargement payant sans nous le dire !!!  Bon, il se trouve que les anglais sont beaucoup plus roots que les français, mais bon, on est à l'abri nulle part.

Pour l'instant, je pense sincèrement qu'on est en plein milieu d'un changement techonologique et d'habitudes commerciales qui est loin d'être fini et qui va être assez sportif à gèrer pour les artistes. Car on est un peu ballotés là dedans. Finalement ce n'est pas nous qui décidons.
On (les artistes) ne decide pas des prix que doivent payer les gens pour acquerir le disque ou la place de ciné et il est vrai qu'on voit les recettes fondre sur place, mais bon, les gens n'ont plus d'argent et ce sont des depenses qui viennent après le nécéssaire. Il ne faut pas l'oublier. mais même les prods doivent du coup revoir les budgets à la baisse ce qui aura aussi pour conséquence une baisse de qualité et abaissement culturel car le commercial primera sur la culture comme c'est déjà bien amorcé. (en attendant il y a des resistants comme toujours).

et pour parler de l'avis des artistes, il y autant d'avis que de personnes mais dans l'histoire, on est la dernière roue du carosse. on a pas vraiment droit à la parole.

Pour repondre à la question des editions avant le web, je vous encourage à lire "en avant la zizique" de Boris Vian
il y decrit de façon très savoureuse une situation qui finalement reste la même aujourd'hui.
avant, il y avait beaucoup d'interpretes auxquels les editeurs proposaient des textes, des musiques. c'etait leur job avec aussi l'edition papier des morceaux ; il faut garder à l'esprit que les moyens de diffusion étaient surtout sous forme de partitions car les gens jouaient beaucoup chez eux en famille et n'avaient pas la radio ou la télé)

Aujourd'hui ces boîtes cherchent surtout à caser des musiques pour des pubs. (quoique la tendance va peut être changer et on va revenir à des musiques composées pour ces pubs) avec la multiplication des medias audiovisuels,
et de la pub a tout bout de champ, c'est plus lucratif pour eux. ils restent quand même ceux qui font les avances sur recettes qui permettent à l'artiste de créer chez lui ou de chopper du matos. Mais il doit toujours rembourser...

La license globale est une proposition qui a au moins le merite de proposer une alternative aux propositions des lobbyistes mais est est ce qu'elle va finalement l'emporter, je ne sais pas et je pense que la tendance est plutôt à la repression (pff !) et les decisions prises par des gens qui sont assez loin d'embrasser toutes les aspects de la
situation et qui defendent le camp du patron ou alors ils se font virer.

les debuts du net nous ont offert le pot de confiture avec le telechargement à tout va et ce serait stupide à mon goût de vouloir le brider et le recuperer. Ce serait bien plus intelligent de s'en servir à bon escient et de faire avancer le schmilblick. Mais y a t-il seulement une solution viable pour tout le monde ?

j'espère avoir repondu à quelques questions de façon claire car le sujet est extrêmement vaste et difficile à traiter en si peu de temps.

Dernière modification par foox (Le 10/07/2008, à 13:20)

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#16 Le 10/07/2008, à 13:22

foox

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

(en gros si il servent a quelque chose maintenant que le web permet la promotion de tous les artistes)

les labels emploient des gens pour reperer les pages myspace qui recoivent le plus de visites pour ensuite contacter les artistes et les signer...les editions se chargent ensuite de la partie declaration, edition, demarchage des titres, avant qu'un label passe à la partie prod.

Pour enfin recuperer les droits generes auprès des organismes percepteurs (sacem,...) et les redistribuer aux differents acteurs.

Dernière modification par foox (Le 10/07/2008, à 13:23)

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#17 Le 10/07/2008, à 14:37

gostatino

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

humm
oui tout cela est vrai, et j'ai coutume de l'écrire et de le dire autrement
voir notamment sur cette page les textes consacrés aux problèmes de la circulation de la musique en bas de la page :
http://www.outsiderland.com/danahilliot/dana_writings/writings.htm
bon faut vous dire que je suis pas très objectif, je milite pour les licences ouvertes depuis des années notamment sur dogmazic et je suis pas un des moins disons.. radicaux..)

Donc je dirais plutôt les choses comme ça :
je pars d'une vidéo publiée sur le nouveau blog du SNEP (syndicats des producteurs pour dire vite) :
un chouette lapsus  dans cette video
http://www.demainlamusique.com/2007/06/17/a-quoi-servent-les-maisons-de-disque/
un zigue qui explique pourquoi faut des maisons de disque etc..et qui sort..
Citation:
"les producteurs ont besoin des artistes.. heu.. les artistes ont besoin des producteurs"

mouarff
c'est tout à fait ça mon grand
les producteurs ont besoin des artistes
le SNEP a besoin des artistes
les attachés de la culture et les experts de la musique actuelle ont besoin des artistes
les mecs de l'irma et les formateurs en musique actuelle ont besoin des artistes
les disquaires ont besoin des artistes
les fabricants de cd et de vinyl ont besoin des artistes
les journalistes des magazines musicaux ont besoin des artistes
les ingé sons ont besoin des artistes
la sacem a besoin des artistes
les maisons de disque ont besoin des artistes
les responsables marketi,ng ont besoin des artistes
les agences publicitaires ont besoin des artistes
les start up du web (myspace, jamendo) ont besoin des artistes
etc etc

c'est quand même spécial ce système qui fait que :
des dizaines milliers de guss gagnent leur vie grâce aux créateurs alors que :
combien d'artistes gagnent de l'argent (parle même pas d'un salaire !!) grâce à leurs créations ??
(le nombre de créateurs au rmi dans la musique est difficilement mesurable, mais tout laisse à penser qu'il est important, et de nombreux artistes exercent un métier plus rentable à côté.. ce qui ne me gène pas d'ailleurs - c'est mon cas aujourd'hui)

c'est un bateau mais :
comment ne pas s'étonner (or : personne ne semble s'en étonner dans les milieux où ça cause) de l'inégalité foncière d'un tel système ??
90% des gens qui gagne de l'argent grâce à la musique le font sur le dos des artistes (d'ailleurs il est symptomatique de constater la tendance des médiateurs et des souteneurs à être pris en compte par le droit d'auteur : dès que vous mettez le bout du nez à quelqu'endroit que ce soit de la châine de production, ça y est vous revendiquez votre part EN TANT QU'AUTEUR : c'est tout à fait fondamental cette question là !!  Ce que j'appelle le dévoiement du droit d'auteur, qui date en gros de ce printemps 1985 quand l'assemblée nationale a adopté l'histoire des droits voisins, permettant d'introduire les loups (producteurs et assimilés) dans la bergerie - les droits d'auteur..)

autre remarque, fondamentale elle aussi
j'écoutais le patron de jamendo (qui est un de mes ennemis symboliques parce qu'il se fait fort de représenter le libre un peu partout dans les médias, bref, le pire ennemi du libre, pusique son porte parole), alors qu'en réalité, il s'intéresse avant tout au bisness et au marketing, mais passons), sur cette vidéo (notez qu'il n'emploie quasiment pas l'expression licence libre, alors que marketing, ça c'est à chaque phrase)
http://blog.jamendo.com/2008/05/16/interview-dans-paperjam/

ben il m'est apparu le truc évident suivant :

On a complètement tort de présenter les choses comme si il y avait d'un côté les artistes et les souteneurs, et de l'autre côté le public (les consommateurs)
ça a changé !!
aujourdh'ui on a
d'un côté les souteneurs (producteurs, médiateurs, etc.. voir la liste plus haut)
et de l'autre
le public et les créateurs, qui sont des consommateurs à des titres différents mais consommateurs tout de même
Laurent Kratz le dit très bien : les artistes de jamendo,[ mais c'est vrai pour myspace, toutes les plates formes de zique, etc..] etc.. sont des clients, des consommateurs de services
les créateurs sont à la fois les vaches à lait et les serfs du système

enfin pas tous heureusement !!!!
la preuve : la plupart des gens sur dogmazic (enfin.. j'espère, quoique j'ai un doute sur la probité intellectuelle et morale d'un certain nombre mais bon..)

Et aussi, dernière précision, quand un artiste fait la pute, c'est qu'il le veut bien (je tiens par un discours ici du style : pov' artistes spoliés et exploités : la vérité est que ça marche parce que la plupart des artistes sont des pauvres abrutis qui contribuent à renforcer et développer le système qui les transforment en vaches à lait et putes)

(ha oui la définition de souteneur dans le wiktionary

Celui qui, vivant du gain d’une prostituée, assure, en retour, sa protection.

)

donc foox, c'est globalement la même chose que tu dis, mais.. autrement smile

Dernière modification par gostatino (Le 10/07/2008, à 14:39)

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#18 Le 10/07/2008, à 15:51

xabilon

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Salut

Merci à foox et à gostatino de ne pas avoir résumé la situation, cela permet d'en apercevoir toute la complexité.

Mais ce sujet ne parle-t'il pas des métiers du cinéma, dont le fonctionnement n'est pas entiérement assimilable à ceux de la musique ?

Tout d'abord en termes de budgets nécessaires à la création, beaucoup plus élevés dans le cinéma.
Puis en termes d'investissement personnel. Difficile de tourner un film en ayant un boulot à côté.


Pour passer un sujet en résolu : modifiez le premier message et ajoutez [Résolu] au titre.

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#19 Le 10/07/2008, à 16:04

gostatino

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

c'est vrai sabilon
mais les arguments des 52 "musiciens" (humm) et des  31 cinéastes sont assez proches. en tout cas ils soutiennent le nouveau projet d'Abanel.
Après, la question des budgets nécessaires à la création, c'est sûr que les choses ne sont pas comparables. Pour l'investissement personnel, je ne sais pas.
Ces questions sont compliquées et il existe une immense diversité de pratiques de désirs etc.
Le problème c'est qu'on observe le monde de la création avec des lunettes fournies par les industriels (et leurs salariés, par exemple les artistes des Majors, lesquels tout de même n'ont pas à se plaindre me semble-t-il !! j'ignore ce qu'il en est pour les cinéastes par contre..) : et on en déduit des "solutions" à des problèmes qui en vérité ne concerne que quelques privilégiés.
la vérité en tous cas, c'est qu'il existe des milliers d'artistes qui diffusent leurs oeuvres sous licence ouverte (et un certaiin nombre font des disques, sont signés sur des maisons de disque, souvent modestes certes mais tout de même).. Mais des milliers semblent peser assez peu devant un gars comme Johnny et les majors et au fond tous ceux qui sont intéressés financièrement dans cette histoire et qui pratiquent un lobbying féroce..

Dernière modification par gostatino (Le 10/07/2008, à 16:05)

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#20 Le 10/07/2008, à 17:59

foox

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

par exemple les artistes des Majors, lesquels tout de même n'ont pas à se plaindre me semble-t-il

ça depend lesquels, encore une fois, 'faut pas reunir tout le monde dans le même sac : tu as des artistes signés en major qui sont mis à la poubelle car ils pourraient faire de l'ombre à la starlette du moment et ces gars là se retrouvent pieds et poings liés avec un contrat pour trois albums qui ne sortiront jamais -> carrière aux oubliettes.

j'ai aussi le cas d'un pote qui a signé chez une major, il y eu remaniement ; son contrat a été "oublié" (véridique) et ils l'ont rappelé quatre ans plus tard pour lui dire : Au fait votre disque , 'faudrait peut être le faire... entretemps il pouvait rien faire, etant sous contrat..

pour finir, le degré de compétence est tel que parfois, les mauvaises décisions marketing sont prises, les ventes ne sont pas au rendez vous, et c'est l'artiste qui en prend plein la figure... car il degage.

Etre signé en major ne garantit absolument rien.

pour vraiment finir, les majors ne remunèrent les artistes que de façons ponctuelle (on n'est pas des employés mensualisés), parfois on est effectivement remunéré pour des opérations de promo (genre télé, show case ou séances d'enregistrement) mais sinon, c'est les concerts, les droits d'auteur ou d'interprètes qui constituent nos rentrées financières "régulières".
il ne faut pas croire tout ce qu'on voit car encore une fois c'est le monde du spectacle... les paillettes tout ça.

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#21 Le 10/07/2008, à 18:05

foox

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

Mais ce sujet ne parle-t'il pas des métiers du cinéma, dont le fonctionnement n'est pas entiérement assimilable à ceux de la musique ?

je ne connais pas bien ce milieu du tout, je ne pourrai donc pas trop m'avancer. Mais je pense qu'il y a une similitude du fait de la necessité pour eux de revoir leurs modèles de distribution en incluant le net et non pas en l'incriminant à tout bout de champ. (cf mon deuxième message).

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#22 Le 10/07/2008, à 18:06

gostatino

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

en même temps quand tu signes sur une major (enfin.. disons quand la major te fait l'insigne honneur de daigner consentir à te faire l'aumone de signer chez eux.. ), ben faut savoir à quoi tu t'engages hein.. Je me demande par exemple dans les fameux 52 lesquels ont réellement eu le choix de voir leur tronche apparaître sur cette campagne de propagande.. 
Renaud par exemple n'a pas toujours été si investi dans la lutte contre le dit-piratage :
http://www.numerama.com/magazine/2221-Renaud-diffuse-ses-MP3-lui-meme-sans-l-avis-de-Virgin.html
(et il est dans la liste (noire))

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#23 Le 10/07/2008, à 18:17

foox

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

je suis d'accord.

Etant musicien accompagnateur j'ai plus de recul que le petit chanteur auquel on va bourrer le crâne de paillettes et de 'j'adore ce que tu fais' et de 'ça va faire un carton' et qui va foncer sur l'occasion. et on va surtout pas lui parler des contreparties.
et je suis encore une fois d'accord avec toi sur le fait que les fameux signataires n'ont pas forcément été tous en position de choisir.
mais des signatures de mecs inconnus, ça dit rien aux gens alors que des gens connus, hein, ils doivent avoir raison.

il y a cette phrase très juste qui disait à propos du téléchargement que c'était les boîtes de disques qui perdaient de l'argent pas les artistes. et ce sont elles qui pleurnichent, pas les musiciens, nous il faut qu'on joue en live pour gagner de l'argent.


et en conclusion, quand je sors un disque de musique contemporaine sur un label polonais, je dois payer la prod (studio, mixage, mastering) et ensuite racheter la moitié des disques au label pour finalement les vendre moi même aux concerts pour recuperer ma mise de depart. Ok petit marché mais culturel. Je trouve que ce systeme se tient aussi.

Dernière modification par foox (Le 10/07/2008, à 18:23)

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#24 Le 10/07/2008, à 18:21

Minimux

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

+1 foox et gastatino
Liberons la culture supprimons les intermédiaires...
Vive la culture équitables wink


"Les mots de vérité manquent souvent d'élégance.
  Les paroles élégantes sont rarement vérités."

                                                                                  Lao-tseu

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#25 Le 10/07/2008, à 18:26

foox

Re : «Culture ne rime pas avec gratuité» : 31 cinéastes … pétition

et oui, vive la culture. Celle ci permet à une sociéte d'avancer et de progresser. cela devrait être en tous cas libre d'acces.
tout ce dont on a parlé jusque là ne concerne que des "produits de grosse consommation"

Dernière modification par foox (Le 10/07/2008, à 18:26)

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