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#1 Le 29/01/2010, à 18:21

Luthkgi

Le mythe du progrés

http://infokiosques.net/spip.php?article611

Salaam Aleikum
je vous propose cet article pour en discuter.
Je repasserais plus tard dans la soirée. Pas de trollage, merci.


"l'état est notre serviteur et nous n'avons pas à en être les esclaves"
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#2 Le 29/01/2010, à 18:44

Kwolf

Re : Le mythe du progrés

Goede Avond

Réflexion qui n'est pas dénuée de fondement, surtout en période de crise.
On y voit la misère revenir alors que la technologie qui ne fait qu'avancer.

Je ferais néanmoins les mêmes critiques qu'à chaque fois que je tombe sur ce type de texte, notamment l'amalgame malsain entre progrès technologique et consumérisme et la non prise en compte du caractère très subjectif du bien de l'humanité.

Je repasserais aussi peut-être pour développer ou me bagarrer, si le topic s'y prête.

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#3 Le 29/01/2010, à 22:31

menoft

Re : Le mythe du progrés

Aleykum selam wink

moi j'ai une théorie, le progrès n'existe pas dans ce monde ( dans sa globalité ). Parce que le progrès, défini comme dans mon esprit est une amélioration pure c'est à dire qu'elle est vrai uniquement lorsqu'elle n'induit aucune régression. Or dans ce monde, les inégalités augmentent...

Si le sujet tourne autour de : nous réveillerons nous un jour. Ma réponse est simple : Non.
La raison est simple nous sommes trop nombreux et nous vivons dans un environnement qui convient à certains. Leurs seuls agissement sera responsable des pertes futurs...
Je me comprends :-/.

PS : Je veux bien être cité dans ton rapport de stage, ta thèse, ou toute publication dont tu veux enrichir le contenu.
Avec pour licence une licence libre http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.

Dernière modification par menoft (Le 29/01/2010, à 22:35)


---

aux modos :  est il possible de supprimer mon compte et d'anonymiser mon pseudo
Merci

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#4 Le 30/01/2010, à 00:03

Luthkgi

Re : Le mythe du progrés

effectivement la misère à toujours été là, c'est que pendant un temps la société à tout fait pour la dissimuler, remarquons par exemple comment sont masqués les bidonvilles à Paris.
c'est aussi une stratégie de la part de certains, qui savent où ils veulent en venir, ne savent pas exactement mais tire les ficelles, cependant leur jeux peut ammener des transformations intéressante, sans qu'ils le souhaitent même.
Par exemple WWF, qui au départ était un regroupement de riches anglos-saxons qui souhaitaient avoir des terrains de chasse grand et diversifié.
Nous sommes trop nombreux, c'est un fait, mais surtout nous consommons mal. Une ONG "FootPrint" avait analysé en 2007, ou 2008 que nous consommions en 1 an plus de la ressource global (production biologique) de la Terre sur cette même période ; en 1986, nous consommions en 1 an ce que la Terre produisait en 1 an, et donc un bilan désastreux, car de plus cette consommation est le fait des humains, et il y a des trilliards d'espèces sur cette planète, donc la Terre dépérit au fil du temps.

Ce n'est pas facile à percevoir, car nous vivons dans le présent, dans notre niche écologique, et malgré nos encyclopédies et universités,  peu d'entre nous perçoivent la terre comme un ensemble (voir "La théorie Gaia" de J.Lovelock). Quand je dis peu, cela représente beaucoup de gens.

Kirkpatrick Sale: Il est difficile d’entendre que les forêts sont abattues au rythme de 28 millions d’hectares par an, que la désertification menace 4 milliards d’hectares de terre dans le monde entier, que chacune des dix-sept principales zones de pêche du monde est en déclin et se trouve à une décennie d’un quasi-épuisement, que 26 millions de tonnes de terre arable (praticables) sont perdues par l’érosion et la pollution chaque années tout en croyant que ce système économique mondial, dont le fonctionnement fait payer ce prix, se dirige dans la bonne direction et que cette direction devrait être nommée "le progrès".

Le progrés est du champ lexical de la progression

De manière générale, le mot progression désigne l'action d'avancer, de progresser ou le résultat de cette action.  ... http://fr.wikipedia.org/wiki/Progression....

, mais ce que relève Kirkpatrick Sale n'est pas l'abandon de la progression mais le mensonge perpétué au nom de l'avancé scientifique.

Kirkpatrick Sale: Herbert Read, le philosophe et critique britannique, a écrit qu’"on ne peut confier les machines qu’à des gens ayant un apprentissage de la nature". C’est une idée profonde et il l’a soulignée en ajoutant que "seules de telles personnes inventeront et contrôleront ces machines de telle façon que leurs produits soient une amélioration des besoins biologiques et pas un déni de ceux-ci".

Dernière modification par Luthkgi (Le 30/01/2010, à 00:04)


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#5 Le 30/01/2010, à 00:10

jeepy

Re : Le mythe du progrés

Coucou,

C'est un texte intéressant qui passe à coté de l'essentiel...

Voici un texte d'un autre auteur :

L'article en entier : http://www.article11.info/spip/spip.php?article468

Nous sommes liés... Miguel Benasayag

« Jusqu’à il y a trente ou quarante ans, l’humanité se vivait comme faisant partie d’une situation commune qui allait vers quelque chose, et chaque partie s’interprétait comme la partie de cette situation globale. Les années 70-80-90 sont les années pendant lesquelles l’humanité se rend compte que : « Non, on ne va pas vers un destin commun ! » Ce grand destin commun est, selon Hegel, la ruse de l’Histoire : chacun vaquant à ses occupations sert le destin commun sans en avoir conscience. Donc, ça explose. On se rend compte qu’il n’y a pas de sens de l’histoire, que tout progrès apporte du bon et du mauvais et que chaque fois qu’on fait un pas d’un côté, ça dégringole de l’autre.

L’explosion de cette vision du monde a donné quelque chose de très destructeur, en Occident en tous les cas : l’éclatement total, l’individualisme. Puisqu’il n’y a pas de dessein commun, il n’y a pas de commun. Nous vivons une époque dans laquelle le commun est une illusion, ce qui est très dangereux. Quand on aborde avec les trentenaires du monde entier (qui vont de vingt à soixante ans, grosso modo) un sujet qui s’éloigne de trois millimètres de leur peau, ils se méfient, ils se disent, «  là, on veut m’entuber ». Le commun est devenu de l’entubage. On assiste à la création d’un monde en réaction avec le commun, où finalement la seule évidence qui existe, c’est moi. Moi j’existe, moi je suis comme ça, j’aime le chocolat. La seule vérité, c’est donc «  Moi, je… ».

On passe d’un monde dans lequel il y a un grand dessein, un grand récit, à un autre dans lequel il n’y a que des petits récits minables. Il y a peu de temps, je discutais avec un couple de profs de philo entre trente et quarante ans. Ils avaient du mal à comprendre que l’on puisse faire des choses pour d’autres raisons que le plaisir qu’elles procurent. Pour moi, des gens qui n’agissent que pour le plaisir c’est synonyme de barbarie. Il est évident que si l’on accepte que le plaisir soit le moteur principal de notre agir, ça ne peut conduire qu’à la barbarie. Et ce couple de philosophes ne comprenait absolument pas, ils me parlaient de l’hédonisme chez Aristote, chez Onfray… C’est un symptôme. Comme un coup de balancier et de deuil : puisqu’il n’y a pas de destin commun et que l’on ne va pas vers la société parfaite, alors chacun pour soi ! Et c’est terrible d’en arriver à ne plus pouvoir penser le commun


From Ubuntu 6.06 LTS - Membre attitré de la brigade des J (J suis sur Gnome-Shell et J suis bien)
GNOME 4.0 = GNOME OS == http://linuxfr.org/news/guadec-2012-en- … t-gnome-os
John Mc Cann, avenir GNOME == http://www.generation-linux.fr/index.ph … -de-GNOME3

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#6 Le 30/01/2010, à 00:26

Luthkgi

Re : Le mythe du progrés

non je ne peux pas le prouver et je ne veux pas ; je n'aurais pas du dire "c'est un fait" c'est vrai......
mais il faut lire la phrase dans son ensemble, et voir "mais surtout nous consommons mal" qui a un lien direct avec ce que tu cites de moi.
J'avoue que la phrase est mal formulée.
Loin de moi l'idée de l'eugénisme, juste que je trouve que les humains sont trop nombreux.

Dernière modification par Luthkgi (Le 30/01/2010, à 00:35)


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#7 Le 30/01/2010, à 00:33

Luthkgi

Re : Le mythe du progrés

jeepy a écrit :

Coucou,
................
Voici un texte d'un autre auteur

merci, c'est ce que j'espérais, des textes complémentaires.

un autre auteur, à mon sens très intéressant et qui dit des choses très juste est André Gorz

Le travail dans la sortie du capitalisme  Le capitalisme doit son expansion et sa domination au pouvoir qu’il a pris en l’espace d’un siècle sur la production et la consommation à la fois. En dépossédant d’abord les ouvriers de leurs moyens de travail et de leurs produits, il s’est assuré progressivement le monopole des moyens de production et la possibilité de subsumer le travail. En spécialisant, divisant et mécanisant le travail dans de grandes installations, il a fait des travailleurs les appendices des mégamachines du capital. Toute appropriation des moyens de production par les producteurs en devenait impossible. En éliminant le pouvoir de ceux-ci sur la nature et la destination des produits, il a assuré au capital le quasi-monopole de l’offre, donc le pouvoir de privilégier dans tous les domaines les productions et les consommations les plus rentables, ainsi que le pouvoir de façonner les goûts et désirs des consommateurs, la manière dont ils allaient satisfaire leurs besoins. C’est ce pouvoir que la révolution informationnelle commence de fissurer.

Dernière modification par Luthkgi (Le 30/01/2010, à 00:34)


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