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#26 Le 08/06/2006, à 00:43

powerpicton

Re : Etre riche.

...moi j'ai la flemme, pis de toute façon mon banquier m'a viré alors ! (rigolez pas c'est pas drôle hmm)

Et l'avantage quand tu n'as plus de fric, c'est qu'on ne te le pique plus tongue


...Non je ne suis pas un Troll !! Je suis juste un peu poilu...
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#27 Le 08/06/2006, à 12:16

c-cube

Re : Etre riche.

Pour ma part je partage les points de vue exprimés par chompitiarve et LpBv sur la question.

A savoir, notamment, que nous vivons dans un système dominé par la peur et l'exploitation de la force de travail.

Cette exploitation me semble se faire principalement par la violence. Ceci au profit des grands propriétaires. Cela fait des millénaires que ça dure et contrairement aux apparences, rien n'a changé. La violence et les menaces sur lesquelles reposent le système sont plus "subtiles" ; elles sont devenues d'ordre plus moral que strictement physique.

Cela induit un désir de sécurité matérielle et donc un désir des ressources nécessaires pour y parvenir. Dans le système actuel, la principale "ressource" qui permet d'y parvenir est l'argent. D'où le désir d'argent et de richesse.

Seulement l'argent n'est pas une fin en soi, c'est un moyen. Ce n'est en vérité même pas une ressource à proprement parler et d'autre part, notre système économique, complètement déconnecté de la réalité environnementale, nous conduit droit dans le mur.

Concernant l'aspect travail, il y aurait beaucoup à dire. Je fais pour ma part une distinction nette entre la travail-passion et le travail-obligation.

Je rêve en fait d'une société où chacun pourrait se consacrer à ce qu'il aime vraiment (travail-passion ou glandouille totale si ça lui chante) tout en ayant plus à effectuer qu'un minimum de travail-obligation pour la société. Un système où la gestion rationnelle des ressources, l'organisation sociale et les avancées technologiques permettraient de s'afranchir du plus pénible tout en offrant une abondance de biens matériels et un niveau de vie satisfaisant pour tous.

Cela semble relever du rêve. Pourtant des alternatives permettant de parvenir à la réalisation d'une telle utopie existent déjà. D'autres arriveront dans les années à venir. Les dirigeants actuels le savent bien et semblent prêts à tout pour préserver le statu quo qui implique une injuste répartition des richesses à l'échelle planétaire, laquelle leur est bien sûr favorable (du moins semblent-ils le croire) au plan strictement personnel. L'idéologie marxiste appelle "lutte des classes" ce phénomène par lequel est entretenu le statu quo relatif à la possession des richesses par les mêmes "familles", les mêmes groupes sociaux sur notre planète. Sans adhérer à l'idéologie marxiste je pense que ceci correspond effectivement à une réalité de plus en plus dramatique.

Pour répondre aux questions posées par bergi :

- Oui je voudrais devenir riche au sens commun du terme, dans le but d'arrêter de travailler pour vivre (ou plutôt d'occuper un emploi que je me sens contraint d'occuper), de me reposer un peu d'années de travail nerveusement épuisantes (prendre de vraies vacances donc), de me consacrer uniquement à ce que j'aime faire, d'élever des enfants et d'avoir en même temps tout le loisir de contribuer, avec infiniment moins de contraintes qu'actuellement, à l'avénement d'un nouveau système (par exemple un système écosociétal).

- Je pense qu'on peut se considérer comme riche à partir du moment où on a plus aucune raison de se faire du soucis pour les choses d'ordre matériel et où on se sent épanoui dans sa vie. Il s'agit d'être libéré des frustrations et contraintes sans pour autant nuire à autrui, de s'épanouir et se développer personnellement tout en contribuant à enrichir le fonds universel, libre et gratuit des connaissances et expériences humaines. Telle est ma définition de la richesse et accessoirement du bonheur terrestre.

Dernière modification par c-cube (Le 08/06/2006, à 12:29)


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