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#26 Le 07/04/2010, à 10:54

DrDam

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Bigcake a écrit :
Seisan a écrit :
sweetly a écrit :

Maintenant, la question est : les journalistes ont-ils eu raison de dénoncer leurs sources ?

Évidemment.
Et que les pédophiles soient enfermés. Longtemps. Même à vie tiens. Ou alors surveillés comme les pires criminels. Et castrés.
Que wa ? ui j'aime pas trop les pédophiles...

Evidemment ? Non, ce n'est pas une évidence. Car ce n'est voir que les conséquence à cours terme d'un acte dicté par la colère (la haine du pédophile)
Je n'aime pas les pédophiles, mais je préfère voir un réseau pédophile tomber en enquetant sur leur méthode, plutot que de voir tomber 1 pédophile qui aurait pu donner plus que aveux.
Pour faire plus cours et caricatural, je préfère voir tomber 100 pédophiles dans 1 an, que 1 pédophile aujourd'hui.
Cette (ce que je considère être) énorme boulette, n'aura pas que des répercussion négatives sur les enquêtes journalistique sur la pédophilie.

tout a fait, ça me rappel un bouquin qui viens de sortir sur "comment les lois de flicage d'internet vont aider les pédophiles" ... !

c'est comme pour un trafic de drogue, ça sert à rien de coffrer les "ptit dealer" ( commerçant finale) ... il est plus intéressant de coffrer le "baron/parrain" !
par contre tu ne pourra pas faire X arrestations par mois .... faut savoir ce que l'on veux : du chiffre ou de l'efficacité ?

Dernière modification par DrDam (Le 07/04/2010, à 11:05)


Tout ce qui a été crée par l'Homme devrait être patrimoine de l'humanité
Vous etes perdu ?, là ce sera trop loin

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#27 Le 07/04/2010, à 11:14

yugo

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

ǤƦƯƝƬ a écrit :
yugo a écrit :

M'enfin techniquement, une analyse des conversations (un robot en fait) ce serait pas plus simple et moins cher? sinon à quoi ça sert l'informatique??

T'as fumé, toi. Déjà qu'on n'arrive pas à trier le spam de façon 100% fiable..

Ça m'arrive mais là je suis sérieux.

En effet c'est comparable aux filtres anti-spams, qui marchent quand même très bien et qui par définition ne peuvent être "100% fiable".
Une énorme différence par rapport aux spams est le fait que la source est connue. À partir de là on peut imaginer plein de choses. La reproduction de la violation des règles semble déjà un excellent gage de fiabilité.
De toute façon on parle de bannissement, donc au final une validation humaine est nécessaire.


Dans la vie il y a 3 sortes d'imbéciles: ceux qui doutent de tout et ceux qui doutent de rien

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#28 Le 07/04/2010, à 11:45

Grünt

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

yugo a écrit :

Une énorme différence par rapport aux spams est le fait que la source est connue. À partir de là on peut imaginer plein de choses. La reproduction de la violation des règles semble déjà un excellent gage de fiabilité.
De toute façon on parle de bannissement, donc au final une validation humaine est nécessaire.

Sauf que c'est plus difficile de faire le tri entre "Adulte qui se fait passer pour un ado auprès d'un ado" et "Ado qui cause à un autre ado", que faire le tri entre "publicité pour du viagra envoyée depuis une IP dynamique en Chine" et "mail d'inscription au forum Ubuntu-fr."


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#29 Le 07/04/2010, à 12:01

Julientroploin

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Cette émission me pose également problème... pas tant parce que le journaliste à dénoncé le(s) pédophile(s) mais parce qu'il a d'abord dit au pédophile qu'il était journaliste et donc il y avait effectivement un contrat oral entre eux.

Si ça avait été de la vraie infiltration (= le sujet ne sait pas qu'il a affaire à un journaliste) j'aurais dit sans problème : OK il a eu raison de dénoncer. Mais là contrairement au titre de l'émission, ce n'est pas de l'infiltration.

Si j'ai bien compris, grâce au pédophile interrogé, il est remonté à l'identification de plusieurs (les "chums" du pédophile). Si il tenait vraiment à respecter l'éthique journalistique, il aurait dû dénoncer ces autres pédophiles mais protéger sa source directe. D'autant que je pense que les flics auraient pu remonter tous seuls à celui ci grâce aux autres arrestations.

Mais bon, ils récoltent un plus grand bénéfice d'image comme ça... ne vous inquiétez pas : il n'a certainement pas pris sa décision tout seul mais avec le staff de communicants.


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#30 Le 07/04/2010, à 12:18

Seisan

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

DrDam a écrit :

tout a fait, ça me rappel un bouquin qui viens de sortir sur "comment les lois de flicage d'internet vont aider les pédophiles" ... là  !

c'est comme pour un trafic de drogue, ça sert à rien de coffrer les "ptit dealer" ( commerçant finale) ... il est plus intéressant de coffrer le "baron/parrain" !
par contre tu ne pourra pas faire X arrestations par mois .... faut savoir ce que l'on veux : du chiffre ou de l'efficacité ?

Ça n'a rien à voir avec le trafic de drogue. Y a pas de petits pédophiles qui bossent pour de plus grands pédophiles.

Si après vous parlez de la prostitution des jeunes. Oui là, il faut un travail d'investigation pour arrêter ça (en sachant que ça revient toujours)

Mais y a pas de réseaux de pédophiles, y a des réseaux de pornographie pédophile. C'est différent. On y trouve des pédophiles, mais pas tous. Cet article (donné en lien dans l'article de DrDam) est intéressant et parlent des pédophiles qui passent à l'acte et des pédophiles qui n'ont qu'un fantasme qu'ils préfèrent retenir plutôt que de faire souffrir un enfant/ado.

Enfin, jparle d'un sujet que je connais pas du tout donc j'arrête... mais je reste d'avis que ces journalistes ont très bien fait. Y a pas d'éthique à respecter face à ce genre de personnes. Ni de contrat oral. Un pédophile c'est un pédophile. Pas besoin d'attendre d'en avoir 100 sous la main pour faire une descente. T'en trouves un, tu l'arrêtes, tu passes au suivant, non stop.

ilagas a écrit :

barbare (mais une bonne barbare big_smile) .....

1270634914.jpg
C'est elle qui me donne ces idées (et les porcs dont on parle)

Edit : Et quand bien même, l'arrestation immédiate n'était pas la meilleure solution car en attendant un peu on pouvait en avoir + (si vous avez raison) Ça ne remet pas en question le fait que les journalistes aient bien fait de dénoncer ces pédophiles. Après c'était aux forces de l'ordre d'en faire ce qu'ils voulaient. Les arrêter immédiatement ou les observer un peu avant.

Re-Edit : Si vous doutez de ce qu'a fait le journaliste si c'est bien ou pas, parce que y avait un contrat oral ou moral ou de confiance, alors vous serez aussi du genre à douter de dénoncer un pédophile si c'était votre ami, votre meilleur pote ou même votre frère... Pour un contrat familial, moral ou de confiance... Moi pas. Je préfère voir mon frère que j'aime pourrir en prison que de le laisser violer des enfants. C'est d'ailleurs comme ça que la pédophilie est pratiqué à l'intérieur des familles (inceste) Jsuis radicale je sais. C'est la fibre maternelle qui parle... Elle est où votre fibre paternelle ?

Dernière modification par Seisan (Le 07/04/2010, à 12:39)


Il y a des limites à la sagesse de l'être humain, arbrisseau fragile secoué par le vent. HAGAKURE.

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#31 Le 07/04/2010, à 12:54

Grünt

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Seisan a écrit :

C'est la fibre maternelle qui parle... Elle est où votre fibre paternelle ?

Nulle part, ce sont des inventions sociales.


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#32 Le 07/04/2010, à 12:57

Seisan

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Si je te laissais le choix de tomber dans un ravin pour qu'un gosse ne tombe pas ou de le laisser tomber pour rester en vie, on reparlera de la fibre paternelle. Elle est pas du tout française ma phrase.
Le même choix avec un autre homme, tu douterai un peu plus et le même choix avec une femme, tu douterais pour des raisons de galanterie.
Mais pour un enfant tu ne douterai pas.


Il y a des limites à la sagesse de l'être humain, arbrisseau fragile secoué par le vent. HAGAKURE.

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#33 Le 07/04/2010, à 13:00

Gage

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Euh, Seisan, tu m'excuseras, mais je ne suis pas du tout d'accord.

Quant au fait que la pédophilie soit ou non un crime abominable, je me suis déjà exprimé là-dessus et ce n'est pas l'objet.

Par contre, pour ce qui est des journalistes, ça voudrait dire qu'il est légitime de dénoncer tout criminel sur lequel on enquête. Bah oui, les terroristes basques sont aussi des criminels atroces. Les assassins (de vieux, d'enfants, de ce que tu veux), des monstres ! Au moins, les pédophiles laissent leur victime en vie, eux ! Les trafiquants de drogue, n'en parlons pas, leurs victimes se comptent par milliers. Et que dire des terroristes d'al-Qaïda (merci de ne pas troller sur l'orthographe d'al-qaïda, ça n'a rien à voir avec la choucroute) ! Donc, le journalisme, ça devrait être "j'enquête, puis je dénonce". Autant dire qu'à terme, ça reviendrait à ne plus enquêter sur rien. Bah oui, on va te mettre encore plus de bâtons dans les roues qu'aux flics (eux au moins peuvent accéder aux relevés des communications...). Donc le journalisme d'investigation va se résumer à rester dans son bureau, sans pouvoir enquêter. Curieuse investigation ! Que le crime soit horrible, ça ne change rien. Quand on est dans une relation de confiance, l'horreur du crime ne change rien. Moi, si demain j'ai à soigner un pédophile qui a le VIH et qui l'a refilé à des gosses, je n'irai pas le gueuler sur tous les toits¹, et je ne lui injecterai pas non plus un des multiples médicaments avec lesquels je pourrais le tuer. Non, je suis dans une relation de confiance. Ce qu'il a fait est abject, soit, mais ce n'est pas mon rôle de le dénoncer. Parce que j'ai besoin que ce type puisse encore avoir confiance en moi. Et qu'au-delà de ce type, c'est tout pédophile, et par extension tout criminel, qui peut me faire confiance. Et qu'au-delà de moi, ils peuvent faire confiance à tout le corps (médical, en l'occurrence, mais ça se pose de la même façon avec les journalistes).

Si un seul pédophile tombe à cause d'un seul journaliste, demain, plus aucun journaliste ne pourra plus enquêter sur aucun criminel. Et ce n'est pas seulement nuisible au journaliste, mais aussi à la société toute entière. Parce que renoncer à enquêter sur le crime, c'est renoncer à le comprendre, et renoncer à exercer notre rôle de citoyens, qui est de contrôler, par le biais du vote, l'État. C'est déléguer aux seuls policiers la compréhension du crime, alors même que les crimes sont, par définition, jugés par le peuple² !


¹ : ok, le VIH est une maladie à déclaration obligatoire. Mais rien ne m'oblige à déclarer que ce type est pédophile.
² : Bah oui, en Cour d'Assises, il y a un jury populaire...

EDIT : Je répondais au post 34, vous faites ch*** à poster dans l'intervalle tongue.

Quand à la fibre paterno-materno-ce que tu veux, le jour où je me suis trouvé dans la situation que tu décris (ça m'est arrivé, il y avait 20 gamins dans un car en équilibre en haut d'un ravin, dont un myopathe en fauteuil roulant : j'en ai fait assez dans le pathos ?), bah... J'ai appelé les pompiers.

Enfin, on peut justifier n'importe quel délire répressif si on se place du côté des victimes, sauf qu'on oublie un peu vite que c'est pas en torturant à mort le salaud-de-monstre-innommable-qu'il-soit-maudit qui a fait ça qu'on annulera le crime. Tuer un assassin n'a jamais ressuscité personne.

Dernière modification par Gage (Le 07/04/2010, à 13:10)


Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Merci, c'est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup de ressources à ce mouton ? Parce que ma config est toute petite...
Ça devrait aller. Tu peux te compiler un petit mouton.
Pas si petit que ça. Tiens ! il s'est mis en veille...

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#34 Le 07/04/2010, à 13:00

Grünt

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Seisan a écrit :

Si je te laissais le choix de tomber dans un ravin pour qu'un gosse ne tombe pas ou de le laisser tomber pour rester en vie, on reparlera de la fibre paternelle. Elle est pas du tout française ma phrase.
Le même choix avec un autre homme, tu douterai un peu plus et le même choix avec une femme, tu douterais pour des raisons de galanterie.
Mais pour un enfant tu ne douterai pas.

C'est possible, mais on ne parle pas de la même chose: dans ton exemple, tu ne mentionnes pas de lien de parenté.

J'ai compris "fibre paternelle" ou "maternelle" comme un lien privilégié, inné, naturel, entre un parent et son enfant, par opposition aux enfants des autres.


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#35 Le 07/04/2010, à 13:04

Julientroploin

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Seisan a écrit :

Re-Edit : Si vous doutez de ce qu'a fait le journaliste si c'est bien ou pas, parce que y avait un contrat oral ou moral ou de confiance, alors vous serez aussi du genre à douter de dénoncer un pédophile si c'était votre ami, votre meilleur pote ou même votre frère... Pour un contrat familial, moral ou de confiance... Moi pas. Je préfère voir mon frère que j'aime pourrir en prison que de le laisser violer des enfants. C'est d'ailleurs comme ça que la pédophilie est pratiqué à l'intérieur des familles (inceste) Jsuis radicale je sais. C'est la fibre maternelle qui parle... Elle est où votre fibre paternelle ?

Face à un proche, si il y a une réelle relation de confiance, ma démarche serait :
Phase 1 : - Livre toi!
Phase 2 : - Je vais te livrer, tu devrais te livrer de toi même avant.
Phase 3 => je le livre.

Quand à la fibre parentale (pourquoi faire la différence ?), je ne vois pas en quoi elle entre en jeu tant que ce ne sont pas tes enfants qui sont concerné. Là c'est juste de l'empathie avec les victimes potentielles ou réelles.


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#36 Le 07/04/2010, à 13:11

Gage

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Julientroploin a écrit :

Face à un proche, si il y a une réelle relation de confiance, ma démarche serait :
Phase 1 : - Livre toi!
Phase 2 : - Je vais te livrer, tu devrais te livrer de toi même avant.
Phase 3 => on retrouve mon corps au fond d'un fossé.

Fixed. N'oublie pas qu'il s'agit de monstres abominables, capables de tout pour assouvir leurs bas instincts. Ils ne sont pas humains. Ta vie ne compte pas pour eux.

À l'adresse de ceux qui ne l'auraient pas compris : ceci est ironique.

Dernière modification par Gage (Le 07/04/2010, à 13:13)


Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Merci, c'est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup de ressources à ce mouton ? Parce que ma config est toute petite...
Ça devrait aller. Tu peux te compiler un petit mouton.
Pas si petit que ça. Tiens ! il s'est mis en veille...

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#37 Le 07/04/2010, à 13:23

Seisan

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Gage a écrit :

Ce qu'il a fait est abject, soit, mais ce n'est pas mon rôle de le dénoncer.

C'est le rôle de qui alors ?
Dans Urgences (excuse les références^^) t'as des blessés qui sont en train de se faire soigner et les flics qui attendent dehors pour les embarquer. Même si dans ce cas ce sont les flics eux-mêmes qui les ont amené à l'hôpital.

Je vois pas le mal de soigner quelqu'un, d'appeler les flics et que cette personne (qui vit grâce à toi) aille croupir en prison pour ce qu'il a fait. (Prison ou autre structure spécifique pour lui (encore un autre débat^^))

Un journaliste est avant tout un homme. Et j'aimerai bien avoir confiance en tout homme et toute femme (peu importe leur métier et dans quelles circonstances ils ont découvert la chose) pour dénoncer les criminels oui.

Mais pour ce qui est de la limite pour dénoncer ou pas, j'avoue que je sais pas. C'est vrai que si un journaliste fait un reportage sur le cannabis au lycée et ensuite donne les noms aux flics, je trouverai ça con.

ǤƦƯƝƬ a écrit :
Seisan a écrit :

Si je te laissais le choix de tomber dans un ravin pour qu'un gosse ne tombe pas ou de le laisser tomber pour rester en vie, on reparlera de la fibre paternelle. Elle est pas du tout française ma phrase.
Le même choix avec un autre homme, tu douterai un peu plus et le même choix avec une femme, tu douterais pour des raisons de galanterie.
Mais pour un enfant tu ne douterai pas.

C'est possible, mais on ne parle pas de la même chose: dans ton exemple, tu ne mentionnes pas de lien de parenté.

J'ai compris "fibre paternelle" ou "maternelle" comme un lien privilégié, inné, naturel, entre un parent et son enfant, par opposition aux enfants des autres.

Ah non au contraire, je disais plus haut que je préférai envoyer mon frère en prison plutôt qu'il viole des enfants (sans liens de parenté avec moi) Jpense que c'est quand même une sorte d'instinct maternel/paternel même si ce ne sont pas mes enfants.

Julientroploin a écrit :

Quand à la fibre parentale (pourquoi faire la différence ?), je ne vois pas en quoi elle entre en jeu tant que ce ne sont pas tes enfants qui sont concerné. Là c'est juste de l'empathie avec les victimes potentielles ou réelles.

Idem, on est d'accord.


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#38 Le 07/04/2010, à 13:28

Julientroploin

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Gage a écrit :
Julientroploin a écrit :

Face à un proche, si il y a une réelle relation de confiance, ma démarche serait :
Phase 1 : - Livre toi!
Phase 2 : - Je vais te livrer, tu devrais te livrer de toi même avant.
Phase 3 => on retrouve mon corps au fond d'un fossé.

Fixed. N'oublie pas qu'il s'agit de monstres abominables, capables de tout pour assouvir leurs bas instincts. Ils ne sont pas humains. Ta vie ne compte pas pour eux.

À l'adresse de ceux qui ne l'auraient pas compris : ceci est ironique.

lol J'y pensais en écrivant...
Effectivement, mais c'est un risque que je serais prêt à prendre pour certaines personnes... mais pas pour n'importe qui.


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#39 Le 07/04/2010, à 13:40

Seisan

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Gage a écrit :

Tuer un assassin n'a jamais ressuscité personne.

Je suis pas pour tuer quelqu'un smile je suis totalement contre la peine de mort aussi. Peu importe ce qu'il a fait et peu importe combien ça peut m'affecter même si c'est dans ma propre famille ou mon propre enfant qui est la victime.

Je ne sais pas ce que je peux faire si je perd pied, mais si j'arrive un minimum à me contrôler, je ne tuerai jamais personne.

C'est toute une préparation personnelle depuis que je suis toute petite si un drame devait m'arriver smile Quand j'étais enfant je pensais à ma mère (si je me retrouvais face à l'assassin de ma mère) plus tard, ça l'a fait pour mes petits amis et aujourd'hui pour mes enfants. Si je peux ne pas le tuer, je ne tue pas, même si tout mon corps me crie de le faire. Et y avoir pensé avant jpense que ça peut aider.

Ayé vous allez me prendre pour une folle smile jm'en fous vous me connaissez pas tongue Mais je vous conseille de vous y préparer mentalement. C'est comme passer son brevet de secouriste. Si on n'a pas à s'en servir tant mieux, mais au cas où c'est bien de l'avoir fait.

Edit : J'explique quand même pourquoi j'ai pensé ça, dès mon enfance.
Je suis croyante (musulmane) ma religion m'empêche de tuer. Quand on est enfant, on se pose ce genre de questions "oui mais si je me retrouve dans telle ou telle situation..." Voilà comment je me suis dis que même dans la pire des situations où n'importe qui pourrait sans réfléchir faire quelque chose de regrettable, moi en m'y étant un peu préparé avant, peut-être qu'à l'instant T, j'aurai un soubresaut de bon sens et je me retiendrai de faire ce que je n'ai pas le droit de faire.

Sans lancer le troll sur "tu as besoin qu'une religion te dise de ne pas tuer" (j'ai pas besoin, je l'ai c'est comme ça et c'est pratique)

Dernière modification par Seisan (Le 07/04/2010, à 13:46)


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#40 Le 07/04/2010, à 13:45

Gage

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Seisan a écrit :
Gage a écrit :

Ce qu'il a fait est abject, soit, mais ce n'est pas mon rôle de le dénoncer.

C'est le rôle de qui alors ?
Dans Urgences (excuse les références^^) t'as des blessés qui sont en train de se faire soigner et les flics qui attendent dehors pour les embarquer. Même si dans ce cas ce sont les flics eux-mêmes qui les ont amené à l'hôpital.

Je vois pas le mal de soigner quelqu'un, d'appeler les flics et que cette personne (qui vit grâce à toi) aille croupir en prison pour ce qu'il a fait. (Prison ou autre structure spécifique pour lui (encore un autre débat^^))

Il y a une sacrée différence entre soigner un type dont tu es le seul à savoir qu'il a commis un crime et soigner un type amené par les flics. À peu près la même différence qu'entre interviewer un détenu et un criminel en cavale.

Un journaliste est avant tout un homme. Et j'aimerai bien avoir confiance en tout homme et toute femme (peu importe leur métier et dans quelles circonstances ils ont découvert la chose) pour dénoncer les criminels oui.

Bah moi je lui fais confiance pour faire son métier. Quand il fait son boulot (qui est un boulot noble : il s'agit d'informer les citoyens pour qu'ils puissent administrer en connaissance de cause ; y a-t-il plus important dans une société démocratique ? Je parle bien entendu de vrais journalistes, pas de journaleux télévisés), il n'est pas dans son rôle de citoyen. Si un citoyen découvre par inadvertance une situation criminelle, alors oui, son devoir est de la dénoncer. Mais si son activité est d'aller chercher activement la situation criminelle, alors soit il est flic (ou assimilé), et il doit le mettre en taule, soit il ne l'est pas et son rôle n'est pas de le dénoncer. Il est soit d'informer (cas du journaliste), soit d'aider (cas de l'avocat, du médecin, de l'assistante sociale, de toute personne qui a besoin de connaître en détail la situation pour aider).

Pour faire court : quand on est journaliste, on n'est pas flic. Si ce type veut pourchasser le crime à longueur de temps, grand bien lui fasse. Mais dans ce cas-là, qu'il devienne flic, ou détective privé ! Pas employé d'une chaîne de télé !

Mais pour ce qui est de la limite pour dénoncer ou pas, j'avoue que je sais pas. C'est vrai que si un journaliste fait un reportage sur le cannabis au lycée et ensuite donne les noms aux flics, je trouverai ça con.

La consommation de cannabis est un délit. Tu remarqueras que je n'ai cité que des crimes. Je te laisse chercher la différence wink.

Julientroploin a écrit :

Quand à la fibre parentale (pourquoi faire la différence ?), je ne vois pas en quoi elle entre en jeu tant que ce ne sont pas tes enfants qui sont concerné. Là c'est juste de l'empathie avec les victimes potentielles ou réelles.

Idem, on est d'accord.

Ouais, je suis assez d'accord. En tant que victime, je demande à pouvoir torturer à mort le type qui m'a violé quand je n'étais pas en mesure de me défendre : j'ai souffert, donc il doit souffrir.


Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Merci, c'est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup de ressources à ce mouton ? Parce que ma config est toute petite...
Ça devrait aller. Tu peux te compiler un petit mouton.
Pas si petit que ça. Tiens ! il s'est mis en veille...

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#41 Le 07/04/2010, à 13:53

Julientroploin

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

'tain Gage, tu devrais pas mélanger des pointes de 2d degré dans tes posts sérieux... surtout quand tu me cites!

@ ilages : tu parles de quel état là?

Dernière modification par Julientroploin (Le 07/04/2010, à 13:54)


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#42 Le 07/04/2010, à 13:56

Gage

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

ilagas a écrit :

Une connerie

Que j'ai signalée pour bon gros troll bien baveux.


Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Merci, c'est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup de ressources à ce mouton ? Parce que ma config est toute petite...
Ça devrait aller. Tu peux te compiler un petit mouton.
Pas si petit que ça. Tiens ! il s'est mis en veille...

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#43 Le 07/04/2010, à 13:59

Seisan

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Gage a écrit :

Mais pour ce qui est de la limite pour dénoncer ou pas, j'avoue que je sais pas. C'est vrai que si un journaliste fait un reportage sur le cannabis au lycée et ensuite donne les noms aux flics, je trouverai ça con.

La consommation de cannabis est un délit. Tu remarqueras que je n'ai cité que des crimes. Je te laisse chercher la différence wink.

Jsuis malade t'aurai pu m'éviter de chercher ><

wiki a écrit :

Le crime, au sens pénal du terme, est une classification d'infractions  qui se distingue du délit et de la contravention  par le degré d'attribution de l'infraction commise (tel un meurtre, un assassinat  ou un viol).

Ok pour crime/délit. Ce qui répond à mon doute. La limite (pour moi) de dénonciation se situerait donc là.

Gage a écrit :

Ouais, je suis assez d'accord. En tant que victime, je demande à pouvoir torturer à mort le type qui m'a violé quand je n'étais pas en mesure de me défendre : j'ai souffert, donc il doit souffrir.

Personne n'a dit qu'il fallait que le bourreau souffre autant que sa victime. Juste qu'il soit dénoncé sans regret ou sans avoir l'impression de l'avoir trompé. Et puni selon la justice.


Il y a des limites à la sagesse de l'être humain, arbrisseau fragile secoué par le vent. HAGAKURE.

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#44 Le 07/04/2010, à 14:03

Gage

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Seisan a écrit :
Gage a écrit :

Mais pour ce qui est de la limite pour dénoncer ou pas, j'avoue que je sais pas. C'est vrai que si un journaliste fait un reportage sur le cannabis au lycée et ensuite donne les noms aux flics, je trouverai ça con.

La consommation de cannabis est un délit. Tu remarqueras que je n'ai cité que des crimes. Je te laisse chercher la différence wink.

Jsuis malade t'aurai pu m'éviter de chercher ><

La limite entre "merci du coup de main" et "non mais tu me prends vraiment pour une conne ?" est plus ténue qu'entre crime et délit, et elle dépend des personnes... J'ai préféré jouer la prudence wink.


Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Merci, c'est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup de ressources à ce mouton ? Parce que ma config est toute petite...
Ça devrait aller. Tu peux te compiler un petit mouton.
Pas si petit que ça. Tiens ! il s'est mis en veille...

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#45 Le 07/04/2010, à 14:05

sweetly

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Seisan a écrit :
Gage a écrit :

Ce qu'il a fait est abject, soit, mais ce n'est pas mon rôle de le dénoncer.

C'est le rôle de qui alors ?
Dans Urgences (excuse les références^^) t'as des blessés qui sont en train de se faire soigner et les flics qui attendent dehors pour les embarquer. Même si dans ce cas ce sont les flics eux-mêmes qui les ont amené à l'hôpital.

Je vois pas le mal de soigner quelqu'un, d'appeler les flics et que cette personne (qui vit grâce à toi) aille croupir en prison pour ce qu'il a fait. (Prison ou autre structure spécifique pour lui (encore un autre débat^^))

Sauf que là, c'est pas le même débat, ça ne fait pas parti du code de déontologie du médecin de ne jamais dénoncer un de ses patients une fois soigné. C'est refuser de le soigner qui fait partie de son code de déontologie.
Or un journaliste, son code de déontologie (qui n'a peut-être pas force de loi, je n'en sais rien) lui dit deux choses fondamentales qui n'ont pas été respectées ici : ne jamais dissimuler son identité (fail), toujours protéger ses sources (epic fail).

C'est pas pour rien que ces deux règles existent, et c'est pas non plus par misanthropie, vouloir à tout prix maintenir en liberté les criminels. C'est pour que le journalisme puisse encore se faire. Maintenant, comment les journalistes vont-ils pouvoir enquêter sur les milieux pédophiles ? Parce que toi, tu t'en fous peut-être de comment ça fonctionne les pédophiles, le milieu pédopornographique, etc, mais pas moi. Et je suis content quand des journalistes font un sérieux boulot d'investigation sur des sujets qui peuvent m'intéresser, qui peuvent un peu plus alimenter ma raison sur un sujet plutôt que de rester au "brûlons les tous", ce qui n'a jamais enrayé quelconque forme de criminalité soi-dit en passant.

Encore pire, comment des journalistes, maintenant, vont-ils pouvoir enquêter sur d'autres milieux criminels ? Quand on sait qu'ils dénoncent après interview à la police ? Comment des journalistes peuvent-ils éviter de se faire canarder au milieu d'une ville en guerre ? Si on sait qu'il ne sont pas neutres et indépendants ?... Peut-être que vous vous en foutez, finalement, que les journalistes puissent ou non enquêter sur des milieux de pourris qui méritent tous l'écartèlement, le pendaison puis la décapitation, mais pas moi. Et je ne pense pas être le seul.

Ça y est, le mot est lâché, indépendant. Les journalistes doivent informer, relayer des opinions, peut-être en construire eux-mêmes, mais ils doivent faire tout ça avec indépendance. Et livrer des gens au pouvoir exécutif, aussi monstrueux soient-ils, c'est perdre une partie de son indépendance. Et donc saboter son propre métier en le décrédibilisant. Un médecin ne va pas saboter son métier en dénonçant un de ses ex-patients. Cet ex-patient, s'il est malade, réellement, va revenir le voir ou un autre médecin.

Après, je ne dis pas que ça ne doit pas poser de cas de conscience, mais il y avait une chose très simple à faire : réfléchir avant. Si ils ne se sentaient pas capables de préserver les bases fondamentales de leur métier, ces journalistes auraient très bien pu renoncer à enquêter sur ces milieux. Mais si ils s'en foutent de faire un trou dans la cale de leur navire parce que y'a du fric et de la sensation pour les soutenir, je me vois mal leur donner raison.

Maintenant, vous me direz peut-être que les flics, en France, n'ont pas les moyens procéduraux d'enquêter comme l'ont fait les journalistes et donc de débusquer des pédophiles aussi facilement (et ça, c'est à vérifier, je n'en sais rien). Certes, sauf que les journalistes ne sont pas une milice privée qui fait le sale boulot. Pour ça, il faut changer les lois, pas compter sur les journalistes.

Les médias, et donc les journalistes forment aujourd'hui quelque chose pas loin d'un quatrième pouvoir. Ils forgent le prisme par lequel on regarde notre environnement proche ou non, et on aimerait bien qu'ils ne le fassent pas sous les ordres d'un autre pouvoir. Certes, ce qu'ils font depuis un certain temps, en majorité, peut être critiquable vertement, tout simplement parce que l'on trouve qu'il y a collusion entre eux et les autres pouvoirs, et donc qu'ils biaisent la vision que l'on se fait des choses. Mais si pour certaines affaires, on leur demande de perdre leur indépendance nécessaire à leur métier, comment leur reprocher par la suite ou par avance de ne pas l'être assez, indépendants ?

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#46 Le 07/04/2010, à 14:16

Julientroploin

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Sweetly : +100
Tout est dit...


Fixe : Core i5, 8GoRAM, NVidia 9800GT Silent => Ubuntu 22.04
Portable Compaq Presario2158 : AthlonXP-M2400+, 1GoRAM, ATI Radeon mobility320M => Primtux
https://launchpad.net/~julienmbpe

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#47 Le 07/04/2010, à 14:20

DrDam

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

@Seisan : oui on ne peut pas comparer la porno-pédophilie au trafic de drogue, mais je pense qui serai plus "propre" de fermer tout une filière ( du "recrutement" des enfant, au tournage, à l'utilisateur final) que juste arrêter un mec.

@sweetly : +42


Tout ce qui a été crée par l'Homme devrait être patrimoine de l'humanité
Vous etes perdu ?, là ce sera trop loin

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#48 Le 07/04/2010, à 14:36

Gage

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

sweetly a écrit :
Seisan a écrit :
Gage a écrit :

Ce qu'il a fait est abject, soit, mais ce n'est pas mon rôle de le dénoncer.

C'est le rôle de qui alors ?
Dans Urgences (excuse les références^^) t'as des blessés qui sont en train de se faire soigner et les flics qui attendent dehors pour les embarquer. Même si dans ce cas ce sont les flics eux-mêmes qui les ont amené à l'hôpital.

Je vois pas le mal de soigner quelqu'un, d'appeler les flics et que cette personne (qui vit grâce à toi) aille croupir en prison pour ce qu'il a fait. (Prison ou autre structure spécifique pour lui (encore un autre débat^^))

Sauf que là, c'est pas le même débat, ça ne fait pas parti du code de déontologie du médecin de ne jamais dénoncer un de ses patients une fois soigné. C'est refuser de le soigner qui fait partie de son code de déontologie.

En fait, ces deux règles figurent dans le code de déontologie médicale : Le secret médical interdit de révéler tout ce qu'il a vu, entendu ou compris dans l'exercice de sa profession (en tout cas de façon nominative : je peux raconter la maladie d'un de mes patients en détail tant que je ne permets pas de l'identifier), et le médecin peut refuser de soigner uniquement s'il donne au patient les coordonnées d'un autre médecin qui pourra prodiguer des soins de qualité égale ou supérieure. Bien entendu, s'il s'agit d'une urgence, le refus de soins est impossible.


Sinon, je suis totalement en accord avec le reste.


Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.
Merci, c'est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup de ressources à ce mouton ? Parce que ma config est toute petite...
Ça devrait aller. Tu peux te compiler un petit mouton.
Pas si petit que ça. Tiens ! il s'est mis en veille...

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#49 Le 07/04/2010, à 14:46

sweetly

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Gage a écrit :
sweetly a écrit :
Seisan a écrit :

C'est le rôle de qui alors ?
Dans Urgences (excuse les références^^) t'as des blessés qui sont en train de se faire soigner et les flics qui attendent dehors pour les embarquer. Même si dans ce cas ce sont les flics eux-mêmes qui les ont amené à l'hôpital.

Je vois pas le mal de soigner quelqu'un, d'appeler les flics et que cette personne (qui vit grâce à toi) aille croupir en prison pour ce qu'il a fait. (Prison ou autre structure spécifique pour lui (encore un autre débat^^))

Sauf que là, c'est pas le même débat, ça ne fait pas parti du code de déontologie du médecin de ne jamais dénoncer un de ses patients une fois soigné. C'est refuser de le soigner qui fait partie de son code de déontologie.

En fait, ces deux règles figurent dans le code de déontologie médicale : Le secret médical interdit de révéler tout ce qu'il a vu, entendu ou compris dans l'exercice de sa profession (en tout cas de façon nominative : je peux raconter la maladie d'un de mes patients en détail tant que je ne permets pas de l'identifier), et le médecin peut refuser de soigner uniquement s'il donne au patient les coordonnées d'un autre médecin qui pourra prodiguer des soins de qualité égale ou supérieure. Bien entendu, s'il s'agit d'une urgence, le refus de soins est impossible.


Sinon, je suis totalement en accord avec le reste.

Merci pour la précision.

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#50 Le 07/04/2010, à 14:50

inconnu

Re : Les infiltrés et l'éthique journalistique

Gage a écrit :
DerKraKen a écrit :

Ca s'appelle de l'incohérence.

Fixed.

Non, je m'en tape moi de la façon dont est perçu internet, de la façon dont on me perçoit, de la façon dont on perçoit linux etc...
Ma crédibilité peu être sujette à caution sans que ça me pose de problème.
Il en va tout autrement du journaleu moyen qui est là pour dealer son reportage racoleur, son info orientée ou pour transmettre le baratin(sans l'analyser) de tel ou tel personnage public.
Il est dans la même logique économique que l'industrie du divertissement: sans clients pour acheter la bouse qu'il pond il n'existe pas.
Pour avoir une info à peu prés correcte, on est obligé désormais(enfin si on considère que le rapport qu'on a au monde qui nous entoure est conditionné par la transmissions d'infos pas trop erronées et qu'en plus c'est important...)est de recouper les sources des médias français avec les sources des médias étranger, évaluer au petit bonheur la chance leur crédibilité, la cohérence et la vraisemblance de l'info...faire le boulot d'un journaliste quoi.
Sans compter qu'il ya ce que les journalistes disent...et aussi ce qu'ils ne disent pas.
Je reconsidérerai mon point de vue sur les journalistes, toujours partant pour jouer les moralistes et les spécialistes de l'éthique à propos de tout et n'importe quoi, quand il y aura une réelle indépendance de la presse en France et quand la presse cessera d'être soumise aux pouvoirs politiques et financiers.