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#76 Le 26/07/2011, à 22:08

Compte anonymisé

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Concernant le sentiment d'étrangeté d'une rencontre provoquée, c'est AMHA une simple question d'habitude, d'éducation, de conventions. Je réfute totalement ta mention de "vice cachés".

Je peux me tromper mais je persiste à penser que ce serait  plutôt  le résultat d’un choix « par défaut » même si la plupart des gens ne veulent pas le reconnaître « officiellement » par pudeur ou par orgueil, parce que tout dans les vies modernes que l’on mène ne laisse plus d’espace à ce qui n’est pas prévu et  peut nous conduire alors à avoir recours à des sites de rencontres.

C’est peut-être aussi le signe d’une certaine paresse (devoir sortir, devoir aller draguer, devoir payer un verre, un repas etc…) et, sur un autre plan, d’une nouvelle croyance en la rationalité scientifique du processus de la rencontre amoureuse à laquelle je ne souscris pas du tout, après l’avoir un peu tenté.

Je pense aussi (et ce serait peut-être intéressant de faire un sondage là-dessus) qu’un nombre significatif de personnes qui y ont recours intériorisent toujours (à tort ou à raison) une sorte de complexe encore assez répandu dans l’opinion : à savoir que les gens qui cherchent à se caser ainsi seraient des gens qui auraient pu être rejetés dans le cours des rencontres réelles parce qu’ils présenteraient je ne sais quelle « tare » physique ou intellectuelle faisant qu’ils n’auraient pu trouver l’âme sœur en direct alors que toutes celles et  ceux qui sont déjà « casés » n’auraient pas eu besoin de ces rencontres fabriquées.

Certes, peut-être que mon intuition commence à être un peu dépassée et que  je peux me tromper en fonction de l’évolution foudroyante des nouvelles technologies qui tendraient  de plus en plus à faire passer le virtuel pour une nouvelle forme de réel, pratique, simple, commode, hygiénique… Mais bon, je persiste à penser qu’il y a toujours quelque chose qui traîne encore dans l’esprit des gens les plus avertis concernant cette idée de « vice caché » dans le choix des rencontres « fabriquées ».

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

La première chose que les gens voient ici c'est ton avatar (est-ce toi?), ta signature, ton style. Tu dégages une certaine impression d'être posé, mature, cultivé et épicurien.
Si on te croise dans la rue, tu ne donnes pas forcément la même impression: on verra d'abord ton apparence physique (qui ne dépend pas de toi, mais de tes gènes), et tes vêtements (qui sont l'aspect le plus falsifiable d'un être humain).

Petite précision préalable : le forum d’Ubuntu, que je sache, n’est pas un site de rencontres. Si je devais m’inscrire sur un site de rencontres, ce n’est pas le même avatar que je choisirais, et c’est probablement une photo de moi que je devrais présenter, et non un avatar : et même si j’étais d’abord  tenté de  choisir une photo avantageuse ou trafiquée par logiciel, je devrais quand même penser qu’il vaudrait mieux ne pas trop tricher si mon but final est  que cela aboutisse quand même à une rencontre réelle où je ne devrais pas trop décevoir ma partenaire sur mon apparence (en espérant qu’elle aura fait au préalable de même de son côté).

Je pense que dans les sites de rencontres, il ne vaut pas mieux trop tricher sur les signes que l’on présente de son apparence, de son statut social, de ses goûts etc… en tout cas, quand on entend planifier une rencontre sérieuse et donc qu’il vaut mieux se présenter « cash ».

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Si je devais qualifier l'une de ces impressions de fausse ou de "vice caché", c'est sur l'apparence physique que je taperais. Parce qu'elle en dit beaucoup moins sur ce que tu es vraiment.

Il est normal d’essayer de se présenter au mieux de ce qu’on est dans le cadre d’une rencontre. Et peut-être que ce mieux est tout simplement d’être le plus naturel, le plus soi-même : dans ce cas, je ne vois pas où il pourrait  y avoir vice caché ou tromperie sur la « marchandise ».


ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Tu n'as pas tort sur le fait qu'on se ferme du monde, mais d'un autre côté (et je ne cherche pas à me faire l'avocat du diable): les passants et passantes que tu croises dans la rue, dans les transports, ne sont pas forcément disponibles à une rencontre, voire même à un échange de regard. Ils sont là, bien souvent, pour aller d'un point à un autre de l'existence. Même s'il est parfois possible de démarrer une rencontre, avec de bonnes surprises, on peut aussi comprendre que quelqu'un ait envie de se déplacer avec sa bulle de musique et sa coquille de solitude. Il y a des jours où j'apprécie de démarrer la conversation sur un détail qui me touche (reconnaître une langue étrangère dans une discussion, repérer un message réservé à certains initiés sur un tee-shirt, raconter à un ami une blague peu connue et m'apercevoir que quelqu'un dans le bus la connaît et sourit en nous écoutant..), mais il y a des jours où j'ai juste envie qu'on me foute la paix et qu'on me laisse écouter ma musique.

Moi je ferai toujours passer mon envie d'écouter ma musique après l'intervention de quelqu'un dans mon espace vital, même si, sur le moment, j'ai l'impression que la personne me dérange : c'est une règle d'or perso = l'humain toujours avant la prothèse. Sinon, c'est chez moi que j'écoute de la musique dans l'espoir de ne pas être dérangé. Mais dans la rue, non, ça c'est clair, il y a toujours des priorités humaines, sinon on est des robots.

Par ailleurs, quelle que soit l’humeur du moment qui peut donner envie ou non d'être réceptif à  une communication avec autrui dans la rue, reconnais quand même que la multiplicités des outils numériques qui accompagnent désormais notre quotidien,  qui nous rendent indisponibles pour ceux qu’on croise et qui nous coupent de ce qui se passe juste autour de nous pour nous relier à ce qui est plus loin et virtuellement ailleurs, reconnais que tout cela est bien une nouvelle donne qui bouleverse des tas de possibles qui  existaient juste un peu « avant », disons il y a seulement une quinzaine d’années.

Et je mets de côté la part de frime qui anime certains de leurs utilisateurs que je vois gueuler dans la rue leurs portables à l’oreille pour montrer qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils sont « reliés ».  En fait, les gens se protègent de plus en plus derrière ces nouveaux paravents : moi, personnellement, je le constate c’est tout mais je le regrette aussi parce que cela oblige justement à se priver du bel  hasard qui peut donner tant de piment à une rencontre non préméditée.

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

À contrario, aller sur un site de rencontre c'est signaler explicitement sa disponibilité. La relation n'est plus le fruit du hasard (espérer rencontrer quelqu'un en marchant dans la rue) et soumise à un risque (celui de déranger), elle est au contraire favorisée par des filtres de compatibilité (fumeur/non fumeur, opinions politiques, ville de résidence..) et la prise de contact est explicitement permise. On peut regretter cette rationalisation des rencontres, mais mon côté optimiste me fait dire que ça ne devrait pas empêcher une belle histoire de naître ainsi. Autrement dit, si deux personnes ont quelque chose à partager, la façon dont elles se retrouvent est secondaire.

Là, nous ne serons pas d’accord. Je ne vois pas du tout les choses ainsi : cette rationalisation, cet « hygiénisme » prémédité de la rencontre ne correspond pas du tout à mon côté un peu latin, spontané et faisant confiance au « hasard » (même si comme je l’ai dit plus haut, on peut admettre d’un point de vie sociologique voire philosophique que le hasard n’existe pas…)

J’aime trop la fraîcheur et le côté non prémédité des choses.

Attention aussi à ce que tu appelles les « filtres de compatibilité » : rien n’indique que parce que nous avons les mêmes goûts, la même culture, que l’on est fumeur ou non etc…l’on va forcément bien s’accorder. Au contraire ! C’est parfois aussi à partir de grandes différences entre individus que l’attirance et l’amour peuvent se déclencher,  naître et se maintenir  (« Tu m’exaspères mais je t’aime, salaud ! Et je t’ai dans la peau malgré moi ! »)

Je crois que c’est «  lourd », que c’est terriblement « lourd » et un peu forcé tout l'agenda de soi-même  que l’on est obligé de dérouler avant la rencontre sur ces sites dédiés.

Et même si à travers ces filtres préalables de grandes affinités peuvent se tisser au point qu’on peut devenir amoureux avant même que de s’être rencontré, le choc de la rencontre réelle est toujours un terrible révélateur : soit dans la confirmation des préalables affichés, (alors là, tant mieux !)  soit dans une terrible déception malgré ces préalables, parce qu’un simple détail inattendu sur le plan physique, vocal, ou  intellectuel…aura tout fait clocher (alors là c'est la cata !)

Et le château de cartes qu’on a patiemment bâti pendant des jours et des nuits, des semaines et des mois avant la rencontre et en pensant que tout était gagné, et bien ce château de cartes peut s’effondrer en une seule seconde à cause d’un simple détail qui ne pouvait pas être recensé dans les filtres dont tu parles. (Là = exemple vécu en ce qui me concerne à l’époque des rencontres sur minitel. Tiens, au fait, qu’est-ce que j’ai bien pu faire de ce foutu bon vieux minitel déjà condamné à être une pièce de musée ?)

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :
Checky a écrit :

Et tant mieux si je ne me suis pas ensuite décidé de courir après elle pour essayer de faire sa connaissance : je suis à peu près certain que tout aurait été alors un peu "moins bien".

Ouf, le romantisme n'est pas mort. Merci

Tu me remues le couteau dans la plaie : c’était peut-être la femme de ma vie ! (Non, je plaisante !...)

Mais je suis le roi (non : le prince, c'est mieux !) des occasions ratées et…je ne le regrette pas parce que oui, le romantisme et l’idéalisme font du bien dans nos vies si technologiques et mécaniques !

Et tant qu’il y a du rêve, il y a de la vie et il y a de l’espoir.

Enfin, c’est comme ça qu’on peut voir les choses de temps à autre n’est-ce pas ? wink

#77 Le 27/07/2011, à 00:15

Grünt

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Woo, je fais un aller-retour à Grenoble en train pour récupérer une SparcStation20 (*), et vous avez écrit plus d'une page! yikes

*véridique.

Quelques réponses vite fait (car il y a matière à réflexion plus approndie là dedans):

xabilon a écrit :

Pour moi, un être est un tout, et ce ne sont que différentes facettes qui sont exposées en fonction du milieu qui sert à l'échange. Un sentiment valable au sujet de quelqu'un dans son être passe, pour moi, par une connaissance de ces différentes facettes, et la mise en balance inconsciente de celles-ci entre elles pour donner un global.

Implicitement, tu supposes que la rencontre amoureuse (qu'elle soit plutôt intellectuelle, sentimentale, physique, ou une combinaison des trois) consiste à s'intéresser à un être dans sa totalité.

À vrai dire, je ne me suis jamais posé cette question: comment voit-on l'autre dans une relation amoureuse?
Je veux dire: mes amis, je m'en fous s'ils sont beaux, je veux qu'on passe des bons moments ensemble. Ce sont des amis.
Mon banquier, je m'en fous s'il aime passer des bons moments ou s'il est beau, je veux qu'il soit honnête matériellement.

De même, peut-être que l'amour ne nécessite pas forcément de considérer l'autre dans sa globalité (avec le risque de tomber sur des points d'incompatibilité stricte). C'est pratiquement certain dans le cas d'une relation courte sans lendemain, mais peut-être est-ce envisageable dans une relation plus longue et construite?

Tu peux contacter une personne formidable, mais qui a une orthographe de cochon ; si l'échange se limite à l'écrit, chez certains ça biaise l'opinion.

En fait, je suis parti d'un pré-supposé pas forcément judicieux: l'idée selon laquelle la relation se "mérite". D'où mon insistance à mettre en avant des qualités construites (qualités morales, intellectuelles, expression écrite) plutôt que des qualités innées (apparence physique).

Sous cet angle-là, il est plus juste d'évaluer quelqu'un sur son expression écrite, que sur son physique (Si Stephen Hawking, malgré son handicap, est capable d'écrire des livres pour vulgariser les théories les plus complexes, n'importe qui peut apprendre à écrire correctement. Par contre, personne n'est capable de grandir de 20 cm ou de transformer son visage).

Mais, après tout, j'ai certainement tort: ce qui compte n'est pas l'effort qu'on peut fournir, mais la perception que l'autre a de nous même. Inutile d'être capable de décrocher la Lune pour séduire une fille qui veut le Soleil.

Ras' a écrit :

Sans aller jusqu'à "mentir", on peut aussi se comporter différemment sur le net que dans la vie, ne serait ce qu'au niveau de la timidité ou du charisme...

En quoi la timidité ou le manque de charisme seraient un handicap dans une relation? Un handicap pour en établir une, certainement. Pour la maintenir? J'en doute.

src a écrit :

et depuis peu j'entre en phase terminale avec NetBSD.

Copaing \o/


alex2423 a écrit :

Je dirais que c'est plutot un défaut. Avec Internet, tu es obligé uniquement de manière verbalement alors qu'IRL, tu peux jouer sur le plan non verbal (un sourire par exemple). Il faut etre très bon pour raconter parce que tout se passe de manière verbale.

Oui, mais l'écrit a des possibilités que n'offre pas l'oral. Personne ne parle comme il écrit. Tu peux, à l'écrit, prendre le temps de construire une longue phrase exprimant une idée complexe, et ce de façon subtile, ce qui est impossible à réaliser oralement sans que cela produise un effet étrange.
Je ne suis donc pas d'accord avec ton "uniquement". Internet permet de communiquer d'une certaine façon, IRL d'une certaine autre façon, aucune des deux n'est incluse dans l'autre.

Checky a écrit :
ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Concernant le sentiment d'étrangeté d'une rencontre provoquée, c'est AMHA une simple question d'habitude, d'éducation, de conventions. Je réfute totalement ta mention de "vice cachés".

Je peux me tromper mais je persiste à penser que ce serait  plutôt  le résultat d’un choix « par défaut » même si la plupart des gens ne veulent pas le reconnaître « officiellement » par pudeur ou par orgueil, parce que tout dans les vies modernes que l’on mène ne laisse plus d’espace à ce qui n’est pas prévu et  peut nous conduire alors à avoir recours à des sites de rencontres.

Ou peut-être est-ce, malgré toi, un point de vue moraliste que tu donnes, là. Autrement dit, quelque chose comme "Il est mal de céder à la facilité alors qu'on a toujours galéré dans ce domaine."
Je t'imagine jetant un oeil suspicieux, du fond de ta grotte, sur ces petits jeunes qui jouent à faire du feu, et expliquer que la viande cuite est le choix d'hommes des cavernes paresseux, aux dents tarées, incapables d'apprécier l'effort de mâchouiller la viande crue. big_smile

Je veux dire: Hé, pourquoi se priver, si ça fonctionne et que ça ne nuit pas?

En plus, je te surprends en pleine contradiction (on en a tous, hein):

C’est peut-être aussi le signe d’une certaine paresse (devoir sortir, devoir aller draguer, devoir payer un verre, un repas etc…)

Si je devais m’inscrire sur un site de rencontres, ce n’est pas le même avatar que je choisirais, et c’est probablement une photo de moi que je devrais présenter, et non un avatar : et même si j’étais d’abord  tenté de  choisir une photo avantageuse ou trafiquée par logiciel, je devrais quand même penser qu’il vaudrait mieux ne pas trop tricher si mon but final est  que cela aboutisse quand même à une rencontre réelle où je ne devrais pas trop décevoir ma partenaire sur mon apparence (en espérant qu’elle aura fait au préalable de même de son côté).

Tu décris la recherche et l'établissement d'une relation comme un effort à faire: sortir, draguer, payer un verre, un repas.
Et ensuite, tu t'inquiètes de la tricherie dont on peut user sur Internet.
Mais sortir alors que tu aimerais te reposer chez toi, payer un verre que tu n'aurais pas bu d'habitude, n'est-ce pas tricher?

Si finalement, moi geek technophile, qui ne sort que rarement de chez moi, qui passe mon temps sur Internet ou à bricoler des machines, qui me vêt de tee-shirt noirs avec parfois un message compréhensible uniquement par des utilisateurs de systèmes basés sur Unix, j'allais tout à coup me raser, porter une chemise, sortir en boîte de nuit ou dans tout autre lieu destiné à la rencontre, me mettant à payer (pour le prix d'une bouteille de bonne bière) un verre à une fille, ne serait-ce pas là un affreux mensonge, un faux-semblant éhonté?

Ne serait-ce pas plus sincère, plus représentatif de moi-même, de me connecter à un quelconque site de rencontre, et d'aller draguer sur Internet, comme je discute déjà sur Internet, je m'informe sur Internet, j'achète sur Internet, je bricole Internet, je suis payé pour bosser dans l'Internet?


Red flashing lights. I bet they mean something.

Hors ligne

#78 Le 27/07/2011, à 02:48

Renault

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Je rejoins globalement l'avis de Grunt sur la question.

Tout d'abord, commençons sur l'élaboration de notre cercle social. La plupart du temps on sélectionne sur les gens de notre entourage les personnes les plus compatibles avec notre caractère et nos idées. Mais il faut établir le contact initial. Ce contact peut être établi via des soirées, une conversation, c'est une étape difficile (surtout pour les timides, comme moi), car tu dois aborder une personne dont tu ne connais rien et tenter de créer un lien avec lui malgré tout. Sans repère. Certains préfèrent utiliser l'alcool comme moyen de relâcher la pression et de créer un lien à partir de rien. Et en plus, une fois le premier contact conçu, il faut le maintenir grâce à des centres intérêts communs.

Cela pose plusieurs problèmes. La première est qu'on va créer des liens qui vont rapidement disparaitre car on se rend compte que la personne avec qui on vient de créer un lien ne possède pas des idées ou caractères compatibles avec les nôtres. Créer des liens sociaux devient ainsi longs et difficiles et cela peut entrainer une mauvaise intégration. Ceci est d'autant plus vrais quand un élément débarque dans une structure sociale déjà établie (en général les nouveaux élèves qui n'arrivent pas en CP, 6e et 2nd dans leur établissement ont plus de mal à s'intégrer que les autres) car pour s'intégrer il faut être compatible avec tous les membres d'un même groupe (ou une majorité).
Le second problème, c'est que plus on a une pensée ou des goûts originaux, plus c'est difficile de trouver des personnes compatibles dans notre environnement proche. Trouver une personne qui apprécie le football est plus facile que de trouver quelqu'un qui aime le lancer de poids.

Internet a donc l'avantage d'élargir les champs de recherches et de facilité la création de nouveaux liens. Car s'il existe par exemple dans ma ville (Toulon) plusieurs centaines de linuxiens, dans le monde entiers cela se chiffre en millions, en France uniquement en centaines de milliers. Pour discuter avec quelqu'un de Logiciels Libres il me sera difficile de compter sur mon entourage pour trouver quelqu'un avec qui discuter, en France très peu de problèmes, il se suffit de rejoindre les communautés faites pour !
Car rejoindre un groupe social déjà conçu est difficile dans la vie car ce groupe social se base sur des liens complexes. Nos amis n'aiment pas forcément les mêmes jeux vidéo, ne votent pas forcément pour le même parti politique et n'ont pas forcément les mêmes croyances religieuses. Mais le groupe social malgré ses liens complexes forme un tout cohérent et pour un nouveau venu c'est donc difficile d'établir des liens aussi complexes. Un nouveau venu sur ce forum sera certain au moins de partager une certaine sensibilité au Logiciel Libre avec les autres membres. Chacun à sa façon, mais ce lien est facile à établir car il y aura toujours quelqu'un ici pour accepter la discussion avec une personne si cela concerne le sujet. Donc la création du premier contact est plus facile à établir car de part la formation de communauté on peut savoir quels sont les sujets qui (en théorie) passionnent le plus les gens dans cette communauté et nous mêmes.
On peut dire qu'il existe des associations et clubs pour cela dans la vraie vie, certes, mais en 10 minutes on peut jongler avec Internet entre de nombreuses communautés distinctes et géographiquement éloignées. Car si chaque ville a un club de football (exagération je sais mais c'est pour l'exemple), c'est moins vrai pour les amateurs de programmation en un assembleur.

Après pour ce qui est de la relation amoureuse plus que des liens sociaux. Voici ce que j'en pense.
Tout d'abord je dois sans doute être un sentimental, mais pour moi une relation amoureuse se base sur une relation où on doit construire quelque chose et pas uniquement sur l'aspect physique de la chose. Certains se complaisent à draguer chaque femme qui bouge et d'enchainer les relations d'un soir, à croire que de payer des prostituées reviendrait au même (en plus cher et sans l'aspect de la conquête qui plait à certains). Je n'ai jamais saisi l'intérêt donc de draguer pour un coup du soir, déjà que c'est usant de draguer, c'est pour rentabiliser un minimum. Après je comprends que certains ressentent différemment.

Mais comme je l'ai dit plus haut, pour établir une relation amoureuse, il faut établir un contact social tout d'abord. Et pour que ce lien tienne, il faut que cette personne soit compatible avec nous même, et comme pour les amis, plus on est un « original » plus il faut chercher longtemps et loin pour trouver ce qu'on cherche. J'ai sans doute plus de chance de trouver ma future femme ici que dans la rue de ma ville (bon c'est biaisé car je j'ai trouvée très loin, j'y reviendrai).
Disons qu'il y a 3 milliards d'individus par sexe dans le monde, pourquoi est-ce que dans mon coin du monde (ici 250 000 femmes vivant dans ma ville, en comptant les filles) seraient représentatives de ces 3 milliards de possibilités ? Si on est très difficile, on ne peut se contenter du maigre échantillon de là où on vit, il faut viser plus large. Passer de 250 000 de femmes potentielles à 30 millions, c'est augmenter considérablement la probabilité de trouver quelqu'un qui convient.

L'avantage sur Internet est que tu peux rapidement filtrer ce que tu cherches et éviter les liens sociaux qui n'aboutiront à rien. En allant sur les forums de ce qui nous intéresse, en précisant sur les sites de rencontres ce qu'on veut. Comment tu veux faire ça dans un bar, une boîte de nuit ou en speed dating ? Tu auras beaucoup plus d'échecs dû à l'incompatibilité de base entre les deux individus. Et comme on peut aller plus loin et viser plus large, on a plus de chance de trouver.

En plus j'ai toujours eu en tête qu'un couple tenait plus de l'harmonie morale et intellectuelle que physique. Pourtant quand on établi un lien social, le critère physique rentre souvent en jeu. En effet, on évite souvent (inconsciemment) les personnes qui ne correspondent pas à certains critères physiques à cause de préjugés ou de simple rejet personnel. On utilise le filtre le moins pertinent pour déterminer à qui on donnera une chance pour ensuite utiliser un filtre plus pertinent, ceci est assez peu productif. Car il est plus difficile, je pense, de trouver une personne avec qui on partage des centres d'intérêts communs que de trouver une personne au physique intéressant (je ne parle pas de mannequin mais de personnes ayant un physique pas désagréable à regarder, suffisant pour notre besoin physique).
Donc en général, tu auras beaucoup de personnes qui iront IRL parler à des filles très jolies mais sans intérêts en laissant de côté celles avec un physique moins jolie mais pas trop. Sur Internet on fait l'inverse, on parle en général avec quelqu'un qui partage des choses avec nous avant de juger le physique. Si le physique ne convient vraiment pas, on peut avoir un ami qu'on se serait privé dans la vie réelle si on suivait la règle habituelle en éliminant les personnes au physique le moins avantageux.

Personnellement je n'ai jamais trouvé mon compte IRL, il faut dire que peu de filles s'intéressent à mes conneries et mes passions. Mon style de vie n'est pas ce qui fait rêver les femmes je dirais. Grâce à Internet, j'ai sympathisé avec une fille qui partageait les mêmes goûts que moi dans pas mal de domaines et mes délires ce qui avec du temps et affinage a donné lieu à une relation sérieuse. Cette fille vivait à 6h30 de trains de chez moi et dans un pays étranger (la Belgique) ! C'est depuis devenue ma fiancée.
Et même si elle est très jolie, il est fort probable que noyée dans la masse je ne la remarque pas sauf circonstance particulière, car d'autres sont sans doute plus attirantes pour qu'elle paraisse quelconque physiquement parlant. Internet a sans doute permis cette rencontre qui n'aurait pu se faire peut être même si elle vivait à côté de chez moi.
J'ai rencontré aussi un ami, à Paris soit à 3h30 de train de chez moi, qui partage de nombreux centres d'intérêts avec moi. Une personne que j'ai rencontré sur les forums de Gentoo à l'époque à mes débuts et avec qui je parle de LL en général, de techniques ou de politique et économie et même de nos misérables vies. Trouver une personne avec qui j'échangerais de tels propos serait très difficile IRL même en vivant dans la 10e ville de France en terme de population. Car plus un caractère est rare chez un individu, plus il faut aller le chercher loin. J'apprécie mes amis IRL aussi, mais on parle d'autres choses car sur ces sujets là c'est dur de trouver une personne de notre âge (ou pas d'ailleurs) à qui en parler. Et il m'a fallu quelques minutes sur un forum pour trouver, je doute avoir un tel succès dans un bar ou une boîte de nuit.


Ambassadeur — Testeur — Traducteur de Fedora.
Rédacteur de la documentation française de Fedora.
Membre de l'AFUL, APRIL, Linux Foundation et membre du Conseil d'Administration de Fedora-fr.
Président du Club de l'ISEN sur les Logiciels Libres (CILL).

Hors ligne

#79 Le 27/07/2011, à 19:17

Compte anonymisé

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Tout d'abord Renault je trouve ton témoignage vraiment intéressant parce que ce n'est pas du bla bla bla et de la prise de tête, c'est du réel et du vécu : alors respect et chapeau, tout ça me paraît  vraiment pertinent et suscite un moment de silence admiratif de ma part.... (= long silence...) wink

C'est tellement rare de voir des gars qui développent sur un forum et qui prennent le temps et le risque de dire des choses tirées de leur propre expérience sans tomber dans le nombrilisme Facebook , moi ça me fait plaisir et je tenais à commencer par ça.

Bon, il pleut aujourd'hui et là j'ai du temps alors si tu permets je rebondirai un peu plus loin sur des choses que tu as dites mais je vais commencer par ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users;

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :
Checky a écrit :

Je peux me tromper mais je persiste à penser que ce serait  plutôt  le résultat d’un choix « par défaut » même si la plupart des gens ne veulent pas le reconnaître « officiellement » par pudeur ou par orgueil, parce que tout dans les vies modernes que l’on mène ne laisse plus d’espace à ce qui n’est pas prévu et  peut nous conduire alors à avoir recours à des sites de rencontres.

Ou peut-être est-ce, malgré toi, un point de vue moraliste que tu donnes, là. Autrement dit, quelque chose comme "Il est mal de céder à la facilité alors qu'on a toujours galéré dans ce domaine."

Je ne comprends pas vraiment l'interprétation "moraliste" que tu fais de ce qui me semble être un possible dans le choix d'un site de rencontre. Moi j'y vois plutôt un simple constat et je l'ai clairement dit : tout dans nos vies modernes laisse de moins en moins d'espace à l'imprévu, tout est planifié et ne laisse pratiquement plus de place aux rencontres de hasard dans la vraie vie. Cela dit, j'ai quand même bien le droit de le regretter à titre personnel sans apporter un jugement de valeur, non ? Et je ne vois pas en quoi j'aurais laissé supposer qu'il y aurait facilité à faire ce choix, d'autant plus qu'un peu plus haut, je parlais justement de "lourdeur" à dérouler la carte d'identité de soi-même et que ce doit être aussi un travail fastidieux que de préparer tout cela sur un site de rencontre tout en passant beaucoup de temps aussi à  expertiser les profils des partenaires recherchés.

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Je veux dire: Hé, pourquoi se priver, si ça fonctionne et que ça ne nuit pas?

Mais bien entendu et je n'ai jamais dit le contraire. Obligé de me citer ?

Checky a écrit :

Cela dit, O.K, ne me sautez pas dessus, oui je sais on peut être pragmatique et c'est un moyen comme un autre d'espérer rencontrer l'âme soeur quand on n'a ni le temps, ni l'envie de procéder autrement : d'accord, il est normal de l'utiliser et d'y croire.

http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.ph … 1#p5508651

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Tu décris la recherche et l'établissement d'une relation comme un effort à faire: sortir, draguer, payer un verre, un repas.

Oui. Quand cela devient une nécessité parce qu' "urgence sentimentale" ou biologique  (ou basiquement sexuelle dans d'autres cas), oui, clairement oui.

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Et ensuite, tu t'inquiètes de la tricherie dont on peut user sur Internet.

Non.

Mauvais résumé là puisque tu contre-expertises en grande partie la citation que tu extrais de mon post :

Checky a écrit :

Si je devais m’inscrire sur un site de rencontres, ce n’est pas le même avatar que je choisirais, et c’est probablement une photo de moi que je devrais présenter, et non un avatar : et même si j’étais d’abord  tenté de  choisir une photo avantageuse ou trafiquée par logiciel, je devrais quand même penser qu’il vaudrait mieux ne pas trop tricher si mon but final est  que cela aboutisse quand même à une rencontre réelle où je ne devrais pas trop décevoir ma partenaire sur mon apparence (en espérant qu’elle aura fait au préalable de même de son côté).

Donc, dans la perspective d'une rencontre sérieuse, je pense au contraire qu'il  faut vite dépasser la tentation de  tricher pour être finalement sincère dans la présentation que l'on fait de soi en préparation de la rencontre sur le terrain : on y gagnera certainement au bout du compte.

Bon, maintenant je passe à Renault.

Renault a écrit :

Disons qu'il y a 3 milliards d'individus par sexe dans le monde, pourquoi est-ce que dans mon coin du monde (ici 250 000 femmes vivant dans ma ville, en comptant les filles) seraient représentatives de ces 3 milliards de possibilités ? Si on est très difficile, on ne peut se contenter du maigre échantillon de là où on vit, il faut viser plus large. Passer de 250 000 de femmes potentielles à 30 millions, c'est augmenter considérablement la probabilité de trouver quelqu'un qui convient.

"D'après les mathématiciens le problème du mariage se résout grâce à l'équation n/ e, où n est le nombre potentiel de partenaires et où la constante e , dite "constante d'Euler" vaut 2,718... En clair, il convient d'abord d'essayer 38% des partenaires possibles, puis de continuer à faire des rencontres et de se marier avec la première personne qui nous donnera plus de satisfaction que toutes les précédentes. Même à l'échelle d'une ville comme Grenoble, cela signifie qu'il faut accumuler au moins 28 500 conquêtes avant de pouvoir faire un choix rationnel ! C'est pourquoi on conseille chaudement aux statisticiens d'habiter un village."

(Alexandre Lacroix dans "Philosophie Magazine")

Maintenant je reviens à  ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; associé à Renault pour d'autres réflexions.

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Si finalement, moi geek technophile, qui ne sort que rarement de chez moi, qui passe mon temps sur Internet ou à bricoler des machines, qui me vêt de tee-shirt noirs avec parfois un message compréhensible uniquement par des utilisateurs de systèmes basés sur Unix, j'allais tout à coup me raser, porter une chemise, sortir en boîte de nuit ou dans tout autre lieu destiné à la rencontre, me mettant à payer (pour le prix d'une bouteille de bonne bière) un verre à une fille, ne serait-ce pas là un affreux mensonge, un faux-semblant éhonté?
Internet a donc l'avantage d'élargir les champs de recherches et de facilité la création de nouveaux liens. Car s'il existe par exemple dans ma ville (Toulon) plusieurs centaines de linuxiens, dans le monde entiers cela se chiffre en millions, en France uniquement en centaines de milliers. Pour discuter avec quelqu'un de Logiciels Libres il me sera difficile de compter sur mon entourage pour trouver quelqu'un avec qui discuter, en France très peu de problèmes, il se suffit de rejoindre les communautés faites pour !

Renault a écrit :

Personnellement je n'ai jamais trouvé mon compte IRL, il faut dire que peu de filles s'intéressent à mes conneries et mes passions. Mon style de vie n'est pas ce qui fait rêver les femmes je dirais

(...)

Renault a écrit :

Car plus un caractère est rare chez un individu, plus il faut aller le chercher loin.

(...)

Renault a écrit :

plus on est un « original » plus il faut chercher longtemps et loin pour trouver ce qu'on cherche

Grunt et Renault, je relève ces extraits qui m'interpellent sur quelque chose de très délicat mais aussi de très intéressant, à mon avis.

A savoir le fait  d'être des personnes qui ont le sentiment d'être compliquées, rares, difficiles d'accès, parce que technophiles, et consacrant beaucoup de temps à l'outil informatique et ses fonctions.

D'abord, soyons clairs à ce sujet : aucun jugement de valeur de ma part à ce sujet, chacun fait ce qu'il veut, chacun vit comme il veut, comme il peut et je ne commence qu'à  constater en vous citant.

Mais quelques réflexions me viennent à l'esprit et me donnent envie de rebondir.

1) D'abord, chacun de nous n'aurait-il pas tendance à se croire un peu unique? Et faudrait-il être un adepte de Linux passionné d'Internet pour se croire inaccessible ? (je n'ai quand même pas dit un "no life", parce que je ne suis pas sûr qu'un no life ait forcément envie de partager sa vie avec une âme soeur et de faire clairement cette démarche pour atteindre ce but...)

Moi je pense que des milliards de personnes sur Terre se considèrent aujourd'hui comme uniques, qu'elles travaillent à Monoprix, ,qu'elles soient femmes de ménage au Sofitel de New-York ou traders à la City de Londres ou bien qu'elles se présentent à Star Academy, ou encore qu'elles soient cosmonautes ou  adeptes de Windows, de Linux ou de je ne sais quoi d'autres, on vit une époque où les individualités sont exacerbés au summum : et je ne suis pas sûr que cela ait pu exister à ce point dans le passé.

Donc, à mon avis, la recherche  affective de l'âme soeur avec toutes ses complications  n'est  pas seulement  l'apanage de quelques geeks technophiles qui pourraient s'estimer hors du commun (en cultivant aussi peu ou prou cette tendance et ses affichages , ex : tee-shirt noirs avec parfois un message compréhensible uniquement par des utilisateurs de systèmes basés sur Unix), mais elle est aussi le souci d'un grand nombre de personnes sur Terre à la recherche de l'âme soeur, du  coeur frère  et qui ont souvent du mal à la trouver.

2) Cela étant dit : faudrait-il penser que, parce que je suis technophile, accro d'Internet etc...je n'aurais que comme possibilité découlant de source :

a) de devoir recourir forcément et uniquement à des sites de rencontre sur Internet parce que mes habitudes technophiles et mon sens pragmatique me conduisent à ça et qu'à ça ?

b) de chercher des personnes correspondant à des profils très typés et se rapprochant le plus possible du mien (grâce aux filtres très efficaces des sites de rencontre) ?

... Je ne suis pas du tout convaincu. Pourquoi ?

a) parce que la vie doit être faite d'alternatives multiples et que ce serait se priver d'autres modes d'approche plus gratuits, plus improvisés, à mon sens plus humain et plus risqués aussi : celui de la découverte et de l'exploration progressive et complexe d'une personne qui ne s'est pas présentée comme un produit marchand -peut-être excessivement valorisé -sur une page Internet ( à la manière d'autres milliers d'autres produits marchands non humains : des voitures, des écrans, des appareils photo etc.. etc...)

b) là encore, je ne suis pas en osmose : pour moi, quel intérêt à rencontrer une personne dont je connaîtrais à l'avance toutes les caractéristiques que j'aurais  au préalable filtrées pour bien les faire -soigneusement, scrupuleusement et scientifiquement- rapporter à moi-même ? Ne serait-ce pas en fait qu'une rencontre ...avec moi-même ?

Pour moi, la belle rencontre est celle qui arrive par hasard, celle qui arrive sans intention, en étant apparemment dénuée de toute finalité avec un bel hasard qui serait "ce qui choisit quand personne ne choisit". Parce que le hasard guérit justement de la fatigue d'être soi.

Moi quand je rencontre une personne, je ne veux pas forcément qu'elle me ressemble en tous points, je veux qu'elle m'étonne, je veux qu'elle me dépasse dans bien des domaines, je veux apprendre des choses que je ne connaissais pas avec elle, je veux qu'elle m'amène sur une autre planète que la mienne, je veux aussi lui faire découvrir des choses qu'elle ne connaît pas , je veux la faire voyager sur ma planète, je veux aussi que l'on  s'éprouve, que l'on se mesure l'un à l'autre parfois, je veux des confrontations et des oppositions qui donnent tant de prix aux choses.

Bien sûr, il y aura au départ un minimum d'affinités électives que je sentirais et qui me donneront envie de poursuivre avec elle mais tout sera vraiment chouette parce que je n'en aurais pas fait un préalable et que je les identifierai et les apprécierai en cheminant avec cette personne. C'est la chance, le déroulement de la chance d'une rencontre; à mon sens d'une vraie rencontre : la rencontre  d'un(e)  autre que moi-même qui va prodigieusement m'attirer et qui me faire révéler des choses de moi-même que j'ignorais et dont je ne me croyais pas capable.

Vous allez me dire : mais alors qu'est-ce qui peut à ce point  unir tant de contrastes et de différences et faire de toutes ces strates distinctes un couple ?

Et bien, ça mes amis c'est un mystère, ça c'est un miracle et tant mieux qu'il y ait dans le noyau nucléaire d'un couple une alchimie,un ADN incompréhensibles qui les relie dans tout ce qui les différencie, moi ça me convient parfaitement.

Mais, à la limite, je trouverais un peu triste qu'en 2011, à l'ère justement d'Internet et de la mondialisation,  les choix amoureux ne devraient toujours rapprocher que des proches !  J'aurais alors le sentiment qu'on n'aurait pas beaucoup évolué par rapport à l'époque des mariages arrangés entre familles proches au XIX°!...

Pour passer à autre chose, i y a un truc qui m'a gêné dès le début dans le titre de ce topic et qui m'a fait hésiter un moment à y participer : "Site de rencontres, coin de névrosés."

Je me suis dit : voilà, ça risque d'être une invitation à parler de ce sujet entre geeks (Linuxiens qui plus est et donc animés à tort ou à raison d'un petit sentiment...comment dire ? Soyons prudents..disons : "d'extra-territorialité"?...) donc de geeks qui pourraient penser qu'ils ne seraient pas, au fond, comme tout le monde et qui verraient l'amour et les moyens de l'amour au travers de la lunette grossissante du  seul outil qu'ils semblent si bien connaître : leur machine !

Mais non : quelque part, machine ou pas machine, Internet ou pas Internet, on est tous pareils dans nos buts profonds et nos aspirations.

Quels que soient les moyens qu'on utilise, quels que soient les objectifs que l'on se fixe et les moyens d'y parvenir, on recherche l'amour et ce n'est pas dans des machines et qu'à travers toujours que des machines qu'on devrait toujours et seulement imaginer pouvoir le trouver avant que de le vivre.

Maintenant, l'amour :  quand on pense l'avoir trouvé, il faut savoir le conserver et le faire durer (ce qui est une autre question et un  sacré challenge)

Et quand on pense avoir réalisé son rêve et bien ce n'est un plus rêve justement parce qu'il est réalisé et on aura forcément de nouvelles insatisfactions liées aux besoins de... nouveaux rêves.

Et quand on a encore rien trouvé on peut toujours se raccrocher à la citation d'un gros  misogyne : "Les hommes n'ont que ce qu'ils méritent, les autres sont célibataires." (Sacha Guitry) qu'on pourrait bien sûr tourner en : "Les femmes n'ont que ce qu'elles méritent, les autres sont célibataires."

Bon là, excusez-moi,  mon niveau baisse, j'ai été bien trop long et il est temps que je m'arrête ! roll

Edit : Encore une fois, c'est juste ma façon de voir les choses, mais l'intérêt c'est justement de constater qu'on est tous vraiment très différents et...uniques ! wink

Dernière modification par Checky (Le 27/07/2011, à 19:24)

#80 Le 27/07/2011, à 19:22

Neros

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Vous pouvez pas faire des résumés ? yikes

Hors ligne

#81 Le 27/07/2011, à 19:49

Renault

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

@Checky

Juste pour reprendre la partie sur « on est unique », je ne me crois pas personnellement comme unique (enfin si mais pas dans le sens que je suis un être extraordinaire).
Seulement, il faut être conscient qu'il y a des choses plus acceptables que d'autres par la population dont les femmes avec qui on partage notre vie.

Un homme qui fait son boulot de 35h et qui en rentrant regarde la télé avec sa femme est plus classique du mec qui en rentrant passe des heures devant sa machine seul et concentré. Et crois moi que la femme qui partage ta vie râle souvent car tu passes trop de temps sur l'ordinateur (à son goût) car comme tu es concentré tu ne t'occupe pas d'elle (même si tu t'en occupes, ça paraitra peu pour elle).

Je ne pense pas qu'un technophile soit plus asocial et éprouve plus de difficultés à trouver quelqu'un. Je pense que le soucis des gens «comme nous », c'est qu'on est concentré sur un domaine qu'on adore, et qu'on y passe du temps qui est du temps en moins pour la dite femme. En plus un domaine souvent incompris par les gens en général. Le problème se pose pour toute passion qui est prenante que ce soit être fan de Johnny Halliday à plein temps ou quelqu'un qui rentre tard le soir car il participe à une association à gérer.

Donc le combo : aime les ordinateurs + passe du temps dessus et de la concentration en grande quantité = problématique pour trouver une copine. Pas beaucoup de filles partageraient une telle vie volontiers, tout comme ça doit être aussi voire plus compliqué pour quelqu'un qui a des métiers prenant (armée, médecin, etc.) car les rythmes de vie ne correspondent pas à ce que beaucoup souhaitent.

C'est bien sûr ma vision des choses, après je peux me tromper.


Ambassadeur — Testeur — Traducteur de Fedora.
Rédacteur de la documentation française de Fedora.
Membre de l'AFUL, APRIL, Linux Foundation et membre du Conseil d'Administration de Fedora-fr.
Président du Club de l'ISEN sur les Logiciels Libres (CILL).

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#82 Le 27/07/2011, à 20:21

Atem18

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Neros a écrit :

Vous pouvez pas faire des résumés ? yikes

Je veux bien aussi.


Mon site web: messerkevin.tk

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#83 Le 28/07/2011, à 18:20

Compte anonymisé

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Pas de souci.

Faites-le vous mêmes en vous débrouillant-vous avec ça = http://www.lehmam.freesurf.fr/autoresu.htm

Sinon, pour moi, c'est pas compliqué les choses simples : j'aime rencontrer les nanas dans la rue.

smile

Dernière modification par Checky (Le 28/07/2011, à 18:27)

#84 Le 28/07/2011, à 20:40

Ras'

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :
Ras' a écrit :

Sans aller jusqu'à "mentir", on peut aussi se comporter différemment sur le net que dans la vie, ne serait ce qu'au niveau de la timidité ou du charisme...

En quoi la timidité ou le manque de charisme seraient un handicap dans une relation? Un handicap pour en établir une, certainement. Pour la maintenir? J'en doute.

J'ai cru que ce topic traitait du problème de la rencontre jusqu'au début de la relation.
'fin t'façon tous les posts sont tl;dr donc j'abdique, la flemme de débattre par post de 3 tomes.


Va t'faire shampouiner par le compteur_V2 en timezone[Canada/Eastern] !
 
Les types awesome n'ont rien à prouver. À personne.
'k bye là

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#85 Le 28/07/2011, à 22:45

ares

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Atem18 a écrit :
Neros a écrit :

Vous pouvez pas faire des résumés ? yikes

Je veux bien aussi.

Je ne peux que vous conseiller ou recommander de lire !

«Sites de rencontres, coin de névrosés?» La question est bizarre, car même si je n'ai jamais utilisé leurs services , je pense qu'il faut plutôt ne pas avoir de névrose avant de s'inscrire.

Je suis assez d'accord avec toi Checky, la vie n'est pas une équation mathématique smile

Il me semble (perso) que la vie est faite d'échecs et d'erreurs avec quelques moment de réussites.
C'est en tout cas avec plaisirs que je me souviens de «mes réussites» smile mais put... que d'échecs avant !:(
Actuellement en couple (rencontre dans un magasin de bouffe!) depuis déjà quelques années, je sais que les statistiques sont contre nous et que rien est acquis.

Checky,  ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE  vous avez raison : «rencontre sérieuse», rencontre éphémère, peut importe du moment que cela ne nuit à personne.

Sympa ton post Renault smile
«Passer de 250 000 de femmes potentielles à 30 millions, c'est augmenter considérablement la probabilité de trouver quelqu'un qui convient.»
Attention on ne joue pas au "loto", la probabilité la plus logique est d'avoir "nada".
L'honnêteté est le compromis le plus simple pour jouir d'une relation... mais chacun a son expérience ou son avis smile

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#86 Le 29/07/2011, à 18:32

Compte anonymisé

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Dans la rencontre, y a aussi un truc qu’il ne faut pas oublier : que l’on veuille ou non, qu’on fasse les « ceci et les cela », y a un instinct de chasseur au fond de la plupart des gars à la recherche de la bonne proie. La question étant de se demander si le chasseur ne risque pas de devenir lui-même la proie et le souci étant que parfois la bonne proie peut finir par devenir le chasseur qui va changer votre vie.

Vous connaissez Biarritz ? Et bien voilà un chouette site gratuit de rencontres que je n’échangerais pour aucun Meetic !

La Grande Plage et ses rouleaux,  la plage Miramar, le Port-Vieux, la Côte des Basques, la place Clémenceau… : un terrain de choix pour tenter de faire des rencontres au soleil, en plein air marin chargé de sel,  les cheveux dans le vent et de l’iode plein les narines !

Et comme j’aime cet endroit, je ne peux résister à la tentation  d’essayer de faire  partager un début de roman qui décrit avec une précision extraordinaire une séquence que j’ai l’impression d’avoir connue exactement dans ces mêmes lieux, ces lieux que je connais comme ma poche et que j’affectionne beaucoup.

« Elle n’avait d’abord été qu’une silhouette blanche surmontée d’un buisson de boucles sombres, dans la promenade du casino de Biarritz, un soir de juin. J’étais assis à la terrasse du café de la Grande Plage. À peine l’espèce d’ordinateur qui décrypte en nous les données de la vue pour déterminer si d’aventure elles sont compatibles avec nos modèles intérieurs et donner au désir le signal qu’il peut distiller son venin avait-il eu le temps de déclencher en moi son alarme (sang battant plus fort au cœur et aux tempes) qu’elle avait disparu.

C’est que j’avais tardé à la suivre : j’avais dû attendre le garçon pour payer. Enfin, je m’étais levé, m’étais rapidement frayé un chemin parmi les promeneurs, assez nombreux ce soir-là, dans la direction où elle allait, j’avais même couru un peu vers une femme en blanc occupée déjà à gravir le raidillon du Casino Bellevue et que j’avais prise pour elle (mais non, c’était une espèce d’Anglaise assez mûre).

J’étais monté pour rien jusqu’à la place Sainte-Eugénie : les promeneurs se faisaient plus rares, les marchands de glace fermaient boutique, les familles rentraient, je ne la trouverais plus.

J’étais pourtant redescendu vers la plage sans grand dépit. Elle n’avait été qu’une silhouette, je n’avais pas pu distinguer ses traits, à peine avais-je vu qu’elle était jeune et de peau foncée : rien, pour le jeune célibataire très émoustillable que j’étais ce soir-là, qui en fasse autre chose qu’une proie possible et remplaçable. C’est seulement si, l’ayant rejointe, j’avais pu l’observer discrètement à loisir, qu’aurait pu s’enclencher pour de bon le mécanisme du désir, peut-être même la fascination vénéneuse de la beauté.

Car on peut suivre quelqu’un pour au moins deux raisons. Parce qu’on est en état de manque sexuel et qu’on cherche : en ce cas, tout ce qui rentre peu ou prou dans le cadre de nos normes intimes peut faire l’affaire et, à ce grand jeu de leurre, le lévrier peut changer vingt fois de lièvre dans la même soirée. Ou bien, c’est la beauté, autant dire la foudre : on n’attendait rien, on a été happé au passage.
(…)
Sur la promenade de la Grande Plage, il restait suffisamment de lumière, et, dans la lumière de beaux visages, de corps désirables pour attirer mon attention. L’un, d’ailleurs, venait à ma rencontre - une blonde très bronzée- et je m’apprêtais, tandis qu’elle me croisait, à revenir sur mes pas pour la suivre, quand, à cinquante mètres devant moi, arrivant de la droite, du bowling, sans doute, j’avais vu réapparaître ma jeune femme en blanc, toujours seule, qui s’était mise à marcher en direction de l’Hôtel du Palais. J’avais eu alors, je m’en souviendrai toute ma vie, un intense moment d’hésitation. D’un côté, tout près, à ma portée de rencontre instantanée, la blonde séduisante, dont je venais de voir les traits, qui me plaisait bien, de l’autre, là-bas, l’inconnue sans visage, qui n’avait pour elle que sa silhouette et son mystère. (…)

Vraiment je fus une seconde immobile, paralysé. (…)  Je tranchai cependant. J’aurais sans doute mieux fait de me tordre sur-le-champ la cheville. À quoi tient un destin ! Au moins ces secondes d’hésitation, goûtées jusqu’à la suffocation, couvrent-elles de l’illusion du libre arbitre les cruels caprices du hasard. (…) Je suivis l’ombre blanche.

Il arriva cette chose étrange : à hauteur du Palais, là où la promenade se resserrait en un mince quai serpentant, parfois à travers de petits tunnels creusés dans le rocher, jusqu’à la plage Miramar, pour la deuxième fois, l’ombre s’évanouit.

Elle avait beau être très visible dans la foule maintenant clairsemée, j’avais beau la tenir, là-bas, à quarante mètres à peine devant moi, pour ainsi dire à bout d’yeux (comme on dit à bout de bras) : il y avait cet endroit, après la piscine de l’hôtel où le chemin tourne brusquement.

Or, au bout du tournant, je ne vis plus personne. Je poursuivis pourtant jusqu’à la petite montée nommée Venelles des vagues : en vain. À peine quelques messieurs errants. Je n’ai jamais beaucoup cru au surnaturel, elle ne m’avait fait, même de loin, ni tout à fait l’impression d’une fée ni celle d’un fantôme : elle paraissait, et c’est ce qui m’arrachait à son effigie fuyante, trop vive. C’est pourquoi j’eus soudain l’idée de chercher dans la seule direction où une créature humaine cheminant comme elle aurait pu obliquer : sur la plage. Déserte évidemment, à cette heure (…)

Je retirai mes mocassins et m’avançai. Je mis un certain temps à la voir, tant sa tenue blanche l’apparentait aux larges falbalas de l’écume. Elle s’était avancée, au plus près des vagues, restait immobile à les contempler, pieds nus, se reculant seulement d’un petit sautillement gracieux quand elles éclataient trop fort, laissant, le reste du temps, les broderies de l’eau lui entourer les chevilles.

Je demeurai un long moment à une distance respectueuse. Quand je me décidai à venir à sa hauteur, je le fis à une dizaine de mètres sur la gauche, regardant droit devant moi, de façon qu’elle puisse me voir, sans avoir pourtant l’impression que j’étais là pour elle. Pendant un assez long moment, je ne sus quel parti adopter : me rapprocher ? M’éloigner ? Je n’étais même pas sûr qu’elle m’ait vu. (…)

Quand elle s’était enfin arrachée à la contemplation des vagues et était remontée sur le quai, j’avais acquis la certitude qu’elle était jeune, assez belle, noire ou mulâtre et - plus précis encore- brésilienne.

Combien de temps, ensuite, l’ai-je suivie ? Je marchais à cinq mètres d’elle. J’étais persuadé qu’elle ne m’avait pas remarqué, ni sur la grève ni sur la promenade. Elle paraissait ne voir personne, aucune des vieilles dames insomniaques encore assises sur les bancs, aucun des jeunes qui traînaient en bandes devant le casino. Elle marchait vite, moins comme quelqu’un qui a un but et s’y hâte que sous l’effet d’une jubilation secrète.

À la fin, dans la rue Monhaut, qui était déserte et où l’écho amplifiait le moindre bruit de pas, elle ne pouvait plus m’ignorer.

Il fallut prendre contenance : je choisis de la doubler comme quelqu’un qui rentre chez lui d’un pas rapide – nous étions à la hauteur de la place Clémenceau, devant le petit tabac qui jouxte le Royalty -, puis je me tournai vers elle, l’air de la reconnaître, et lui adressai la parole. »

Hé ! Hé ! La suite ?...   tongue

Si vous êtes accroc et si vous avez envie de la connaître, n'hésitez pas une seconde et  courez donc acheter  « Amour noir » de Dominique Noguez (Prix Fémina 1997)

Mais je vous préviens, une citation en exergue du roman dit ceci :

« J’en arrive à croire aujourd’hui de temps en temps que l’amour ne peut rien être d’autre qu’un droit volontairement donné à l’objet que l’on aime de nous tyranniser. »

Dostoïevski (Carnets du sous-sol)

Vous voilà avertis ! wink

Dernière modification par Checky (Le 29/07/2011, à 18:36)

#87 Le 29/07/2011, à 21:07

Grünt

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Checky a écrit :

Dans la rencontre, y a aussi un truc qu’il ne faut pas oublier : que l’on veuille ou non, qu’on fasse les « ceci et les cela », y a un instinct de chasseur au fond de la plupart des gars à la recherche de la bonne proie.

Désolé, mais non.
Je ne partage pas cette approche bizarre et que je trouve malsaine.

C'est chosifiant et irrespectueux. Cela veut dire que l'autre n'a pas de volonté et qu'il faut agir contre ou malgré sa volonté pour l'amener à nos fins. S'il faut en arriver là, autant l'assommer, ça ira plus vite.

Oh, et puis ce topic me saoule. J'vais m'saouler (pour de vrai).

Dernière modification par ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; (Le 29/07/2011, à 21:07)


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#88 Le 29/07/2011, à 21:27

Compte anonymisé

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

J'vais m'saouler (pour de vrai).

C'est ça ! Mais tu aurais dû y penser un peu plus tôt à mon avis.

Au fait pense à trouver quelqu'un pour te ramener si tu conduis, on tient à toi dans le forum ! wink

Edit : Et please, cite-moi en entier quand tu me cites = 

Checky a écrit :

Dans la rencontre, y a aussi un truc qu’il ne faut pas oublier : que l’on veuille ou non, qu’on fasse les « ceci et les cela », y a un instinct de chasseur au fond de la plupart des gars à la recherche de la bonne proie. La question étant de se demander si le chasseur ne risque pas de devenir lui-même la proie et le souci étant que parfois la bonne proie peut finir par devenir le chasseur qui va changer votre vie.

Dernière modification par Checky (Le 29/07/2011, à 21:33)

#89 Le 29/07/2011, à 22:54

Grünt

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Checky a écrit :

J'vais m'saouler (pour de vrai).

C'est ça ! Mais tu aurais dû y penser un peu plus tôt à mon avis.

Ben finalement non, suis juste allé prendre une pizza, un verre et je suis rentré pour regarder The Big Bang Theory.

Ceci dit le bar ferme à minuit tongue

Au fait pense à trouver quelqu'un pour te ramener si tu conduis, on tient à toi dans le forum ! wink

Normal, il y a peu de filles sur le forum big_smile
  

Edit : Et please, cite-moi en entier quand tu me cites = 

Checky a écrit :

Dans la rencontre, y a aussi un truc qu’il ne faut pas oublier : que l’on veuille ou non, qu’on fasse les « ceci et les cela », y a un instinct de chasseur au fond de la plupart des gars à la recherche de la bonne proie. La question étant de se demander si le chasseur ne risque pas de devenir lui-même la proie et le souci étant que parfois la bonne proie peut finir par devenir le chasseur qui va changer votre vie.

La suite de ta phrase ne contredisait pas le début, je me suis donc permis de couper, certes un peu court. Réaction inappropriée de surcompensation suite à l'agacement provoqué par l'habitude qu'ont certain de citer l'intégralité d'un message afin d'y répondre.


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#90 Le 29/07/2011, à 22:55

alex2423

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Je suis dég Checkyj, je pensais que c'étais ton histoire qui t'était arriver. Je m'attendais à avoir toute l'histoire ... smile

En effet la séduction, c'est en quelques sorte une manipulation

Dernière modification par alex2423 (Le 29/07/2011, à 22:55)

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#91 Le 30/07/2011, à 01:46

xabilon

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

alex2423 a écrit :

En effet la séduction, c'est en quelques sorte une manipulation

Non, plutôt un rituel


Pour passer un sujet en résolu : modifiez le premier message et ajoutez [Résolu] au titre.

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#92 Le 30/07/2011, à 01:56

Grünt

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Rebonsoir les aminches!

Paix sur le forum des ubunteros, libristes et sociaux-traîtres utilisant Flash de bonne volonté!

Je suis comp-lè-te-ment pété à la teq' paf' tongue

En écoutant "Warriors Of The World" de Manowar (uniquement les titres 1, 8, 9, 10 et 11) ça passe furieusement bien smile

Allez, bonne nuit, j'pense que j'vais aller dormir. Love you brothers  \o/

Edit: and sisters \☺/

Dernière modification par ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; (Le 30/07/2011, à 01:59)


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#93 Le 30/07/2011, à 03:54

Pylades

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

On notera que le ǤƦƯƝƬ bourré n’oublie pas de parler de Flash. tongue


“Any if-statement is a goto. As are all structured loops.
“And sometimes structure is good. When it’s good, you should use it.
“And sometimes structure is _bad_, and gets into the way, and using a goto is just much clearer.”
                Linus Torvalds – 12 janvier 2003

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#94 Le 30/07/2011, à 08:00

Compte anonymisé

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Je suis comp-lè-te-ment pété à la teq' paf' tongue

Refrain :
Et glou, et glou, et glou, et glou …
Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres !

Grunt tu pues encore l'alcool à 100 mètres ! mais j'espère que tu as fini de cuver à présent, que tu émerges un peu  et que tu commences  à te gratter la tête en te demandant :

"Est-ce en me mettant minable comme ça que je vais accroïtre les chances de rencontrer la geekette de mes rêves ? " wink

Dernière modification par Checky (Le 30/07/2011, à 08:12)

#95 Le 30/07/2011, à 09:07

alex2423

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

xabilon a écrit :
alex2423 a écrit :

En effet la séduction, c'est en quelques sorte une manipulation

Non, plutôt un rituel

Un rituel qui est une forme de manipulation, non ?
Jouer le chaud et le froid .....

EDIT : nous sommes plus rationnel. Se forcer à parler plus sur les émotions avec les filles qui sont plus receptives.

Dernière modification par alex2423 (Le 30/07/2011, à 10:34)

Hors ligne

#96 Le 30/07/2011, à 13:44

billou

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Houla, si je m'attendais à ce que le topic prenne une telle tournure ! Comme quoi un troll de temps en temps, j'arriverais jamais à comprendre ce qui fait l’intérêt d'un topic ou non ... big_smile

Checky a écrit :

"Est-ce en me mettant minable comme ça que je vais accroïtre les chances de rencontrer la geekette de mes rêves ? " wink

Je me permet d'intervenir sur ce point, c'est une très mauvaise idée pour un geek que de tenter de sortir avec une geekette, c'est le meilleur moyen de sombrer d'avantage pour peu qu'on passe la grande majorité de son temps à geeker. tongue
'fin j'ai toujours pensé qu'un(e) partenaire apportait surtout la richesse de ses différences avec soit même, avec la possibilité de découvrir d'autres activités et centres d'interêts que les notres.

Bon après, c'est sûr que si ça se limite à Tokyo Hotel et du Shopping (oui bon vous voyez le stéréotype quoi tongue ), autant se foutre avec une geekette, ou rester seul.

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#97 Le 30/07/2011, à 15:18

Grünt

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Checky a écrit :

Grunt tu pues encore l'alcool à 100 mètres ! mais j'espère que tu as fini de cuver à présent, que tu émerges un peu  et que tu commences  à te gratter la tête en te demandant :

Je viens de me réveiller, là.

"Est-ce en me mettant minable comme ça que je vais accroïtre les chances de rencontrer la geekette de mes rêves ? " wink

Ça ne les diminue pas, vu qu'une probabilité ne peut être négative.


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#98 Le 30/07/2011, à 15:45

Sopo les Râ

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

ǤƦƯƝƬ');DROP TABLE users; a écrit :

Ça ne les diminue pas, vu qu'une probabilité ne peut être négative.

Si. La probabilité de ne pas avoir d'accident nucléaire en Europe est inférieure à 0.


La sieste, c'est maintenant.
   * * *
« J'ai l'intention de vivre éternellement. Pour l'instant, tout se passe comme prévu. »

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#99 Le 30/07/2011, à 17:45

lokololo

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

Ras' a écrit :

Sans aller jusqu'à "mentir", on peut aussi se comporter différemment sur le net que dans la vie, ne serait ce qu'au niveau de la timidité ou du charisme...

Internet, et en particulier les sites de rencontres/chat, sont un bon moyen de vaincre sa timidité.

Mais il ne faut pas non plus se créer un autre "soi"  et devenir schyzophrène... même si certains ont un PC en Dual-boot (donc schyzo) ce n'est pas une raison. Faut rester naturel, car rien ne vaut le naturel!!!

Wahouh c'est bio ce que je dis wink


"Linux a un noyau, windows des pépins"                                 "un geek azerty en vaut deux"
Netbook: Ubuntu 10.10
PC: dual-boot Seven-64bits / Ubuntu 12.04 LTS

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#100 Le 30/07/2011, à 17:55

alex2423

Re : Sites de rencontres, coin de névrosés?

billou a écrit :

Houla, si je m'attendais à ce que le topic prenne une telle tournure ! Comme quoi un troll de temps en temps, j'arriverais jamais à comprendre ce qui fait l’intérêt d'un topic ou non ... big_smile

Checky a écrit :

"Est-ce en me mettant minable comme ça que je vais accroïtre les chances de rencontrer la geekette de mes rêves ? " wink

Je me permet d'intervenir sur ce point, c'est une très mauvaise idée pour un geek que de tenter de sortir avec une geekette, c'est le meilleur moyen de sombrer d'avantage pour peu qu'on passe la grande majorité de son temps à geeker. tongue
'fin j'ai toujours pensé qu'un(e) partenaire apportait surtout la richesse de ses différences avec soit même, avec la possibilité de découvrir d'autres activités et centres d'interêts que les notres.

Bon après, c'est sûr que si ça se limite à Tokyo Hotel et du Shopping (oui bon vous voyez le stéréotype quoi tongue ), autant se foutre avec une geekette, ou rester seul.

C'est très beau ce que tu dis. En effet ce qui est attirant, ce n'est pas nos ressemblance mais nos différence et parfois on essaie justement d'imiter tout en restant soit même.

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