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#1 Le 15/03/2012, à 17:51

david96

Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

Excellent billet de Jérôme Pinguet, dénonçant l'énorme communication en faveur des grands groupes américains tels que Microsoft, FaceBook, Apple etc. financé par le service de l'audiovisuel public.

Et c'est vrai qu'on ne peut pas dire le contraire, je me souvient pas exemple de France 2, qui quotidiennement insérait dans ses phrases le mot FaceBook (à l'époque 500 000 utilisateurs), grâce à cette Pub en un an, la firme avait multiplié par 10 le nombre d'utilisateurs !

Ha si seulement le service médiatique du public faisait la même chose pour les logiciels libres, GNU/Linux…

Le billet en question : http://blogs.mediapart.fr/blog/jerome-p … nasdaq-100

Édit : je communique à la liste April, pour avoir leur avis sur la question smile

Dernière modification par david96 (Le 15/03/2012, à 17:57)

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#2 Le 15/03/2012, à 18:20

Etoma

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

david96 a écrit :

Et c'est vrai qu'on ne peut pas dire le contraire, je me souvient pas exemple de France 2, qui quotidiennement insérait dans ses phrases le mot FaceBook (à l'époque 500 000 utilisateurs), grâce en partie à cette Pub en un an, la firme avait multiplié par 10 le nombre d'utilisateurs !

Corrigé.


"un gars qui agit pour le bien des gens sans leur demander leur avis"
PirateBox

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#3 Le 15/03/2012, à 18:29

david96

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

Exact, merci, mais la Pub audiovisuelle reste encore la plus spectaculaire wink

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#4 Le 16/03/2012, à 11:38

Mathieu147

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

Sur internet j'aime bien m'informer sur PCINpact et Numerama parce que, autant ils peuvent parler de Google, Apple, Microsoft, Facebook, Twitter et toute la clique, autant ils parlent quand-même de logiciel libre (dont Linux et Ubuntu) assez régulièrement. En plus, ils sont assez indépendants, et bien souvent ils se fendent d'une analyse en plus de relater bêtement les faits comme font 99% des journalistes.

Clubic aussi, même si j'aime un petit peu moins (et ils sont moins indépendant, ils font partie du groupe M6).

Je sais que dans la presse écrite il y a pas mal de magasines sympas, mais j'aime mieux en ligne.

Par contre, à la télévision ou la radio, je n'ai jamais rien vu ou entendu de valable.

Parfois quand je tombe dessus par hasard à la radio (La Première, en Belgique), j'écoute Arobase.com (ils ont une page Facebook mais pas de site), anciennement cocktail.com, mais c'est plus pour rigoler que pour m'instruire. Ils font sans cesse des raccourcis, des abus de langage, des erreurs sur les termes, des amalgames, etc.

La dernière fois que j'ai entendu, ils parlaient d'une tablette «avec un processeur de 1 giga, et une mémoire vive de 1 giga aussi». Comme si les Ghz et les Go c'était la même chose roll

Dans cette émission là, il y a Arnaud et Jean-Claude (je ne sais pas comment s'écrivent leurs noms de famille donc je vais les éviter), il y en a un (Arnaud) qui sert juste à présenter les musiques et dire quand c'est la pub, et l'autre qui fait semblant de s'y connaître, mais ça se voit qu'il ne comprend pas la moitié de ce qu'il dit et qu'il s'est juste renseigné un minimum avant de parler de quelque chose qu'il ne maîtrise pas.

Une fois quand-même ils avaient invité un spécialiste Open source dont j'ai oublié le nom, qui était clairement en faveur des logiciels libres, et on a clairement entendu des termes comme Firefox, LibreOffice et même Debian. Le pauvre Jean-Claude n'avait pas l'air de connaître la moitié de ce dont on lui parlait. Je crois quand-même qu'un journaliste en informatique aurait quand-même déjà avoir entendu parler de distribution Linux, mais en fait ça doit être plutôt rare…


Ça m'énerve cet état de fait. L'informatique de manière générale c'est déjà assez compliqué pour l'utilisateur lambda, mais c'est encore compliqué par les entreprises du secteur (genre Apple Microsoft qui refusent de supporter WebM pour pousser à l'utilisation de H.264 que Firefox, Opera et autres navigateurs libres ou supportés par de petites structures ne peuvent pas se permettre, ce qui mène à une complexité supplémentaire de vidéos qui marchent dans certains navigateurs et pas d'autres), et c'est c***ards de journalistes viennent en ajouter une couche en embrouillant les gens avec leurs «analyses» complètement biaisées par leur incompétence.

Je trouve qu'on devrait faire une lettre ouverte à tous ces glands, et voir lesquels auront les couilles d'avouer à l'antenne leur incompétence.


Pffff…

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#5 Le 16/03/2012, à 11:56

david96

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

Tout à fait d'accord, le jour où ils mettront des vrais spécialistes pour parler informatique on aura non seulement mis un pied dans le grand cercle, mais aussi casser cette boucle infernal qui profitent insidieusement à Windows, Apple et consort.

L’exemple positif de PCinpact, Numerama a du je pense inviter beaucoup de monde a tester, voir adopter les systèmes sous GNU/Linux…

Comme j'aime à le répeter, c'est en étant informé qu'on est libre, suffit encore d'être bien informé smile

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#6 Le 16/03/2012, à 15:38

heuuuuu

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

david96 a écrit :

Excellent billet de Jérôme Pinguet, dénonçant l'énorme communication en faveur des grands groupes américains tels que Microsoft, FaceBook, Apple etc. financé par le service de l'audiovisuel public.

Et c'est vrai qu'on ne peut pas dire le contraire, je me souvient pas exemple de France 2, qui quotidiennement insérait dans ses phrases le mot FaceBook (à l'époque 500 000 utilisateurs), grâce à cette Pub en un an, la firme avait multiplié par 10 le nombre d'utilisateurs !

Ha si seulement le service médiatique du public faisait la même chose pour les logiciels libres, GNU/Linux…

Le billet en question : http://blogs.mediapart.fr/blog/jerome-p … nasdaq-100

Édit : je communique à la liste April, pour avoir leur avis sur la question smile

En même temps, notre modèle ce sont les États-Unis, et là bas, il y a même de la publicité pour facebook sur les voitures de police. En plus je suis sûr que c'est gratuit, tout comme la plupart des sites de l'état français leur font de la publicité gratuitement.


Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe finalement...
...comme une étoile filante
http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=139410

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#7 Le 16/03/2012, à 16:42

david96

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

Notre modèle ce sont les États-Unis ? T'étais cynique j'espère ? neutral
Ou alors précise qui est ce fameux « Notre », car c'est loin d'être le cas de beaucoup de français. smile

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#8 Le 18/03/2012, à 00:07

Vermouth

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

david96 a écrit :

Tout à fait d'accord, le jour où ils mettront des vrais spécialistes pour parler informatique on aura non seulement mis un pied dans le grand cercle, mais aussi casser cette boucle infernal qui profitent insidieusement à Windows, Apple et consort.
...

Même les spécialistes ont parfois vendu leur âme que "diable". Donc c'est pas gagné.

Quand je vois que même dans les boites d'informatique qui développe exclusivement avec des technologies open sources ou multi-plateformes il n'y a pas un seul poste de travail sous linux.
Incompréhension totale ! Là je.. je sais pas. Il n'y a absolument aucun intérêt à rester sous windows, c'est même moins productif. Absence de bureau multiple -> allez hop on banque et on achète des écrans plats pour avoir deux bureaux et on brûle de l'uranium pour les faire fonctionner. Pas de console, rien que ça je comprend pas...

Alors si même dans les entreprises où on est sensé être aviser les gens n'utilise pas Linux (dans le cas que j'ai cité), pas la peine d'espérer qu'on en entende parler dans les émissions pour madame Michu...
Sommes nous tous fous de croire en Linux ? C'est à se poser la question des fois.

Dernière modification par Vermouth (Le 18/03/2012, à 00:08)


Android !
\_/°<

   coin coin...

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#9 Le 18/03/2012, à 00:35

david96

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

Rectification : ce sont ceux qui n'y croient pas qui sont fous…

Tiens la sœur de ma femme, ce soir même, voulait que je la dépanne sous son windows car elle s'est chopée un Virus…
J'ai dis à ma femme : « Dis lui de télécharger Ubuntu 10.04, de le graver et de redémarrer son PC, ensuite elle l'installe (édit : en dual boot, histoire de conserver ses anciens fichiers)… ». L'installation est si simple que je n'ai même pas pris le téléphone pour expliquer.

On verra bien, elle a répondu à ma femme qu'elle le ferait certainement, car elle en a marre que son PC soit vérolé et bourinne pour un rien.

Ça va faire 2,3 ans que je répond ainsi à tous ceux qui sont sous l'OS privateur  Windows et qui veulent de la maintenance.
D'un : je ne suis pas employé chez Microsoft
De deux : ce système est trop compliqué pour moi et ça va faire 5 ans que je ne le manipule plus
Et de trois : je n'aide que ceux qui sont sous OS libre, notamment sous GNU/Linux

En 3 ans, doit y'en avoir 5,6 qui ont franchit le pas et surtout qui sont restés sous Ubuntu. Ce n'est pas énorme, mais je suis quand même content. smile

Dernière modification par david96 (Le 18/03/2012, à 00:40)

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#10 Le 19/03/2012, à 13:53

Mathieu147

Re : Les logiciels privateurs doivent beaucoup aux médias du service public

Si les vrais spécialistes parlent plus de Windows et Mac que de Linux ce n'est pas réellement un problème, tant qu'ils en parlent un peu quand-même. Idem pour les logiciels libres, si ils parlent souvent de Office, par exemple quand une nouvelle version sort, ce n'est pas un problème non plus si ils parlent aussi de LibreOffice.

Le problème, c'est que de tels spécialistes n'existent pas.

Puis de toutes façons, les vrais passionnés, ils vont chercher leurs infos à la radio? Non, ils lisent les actualités sur le net. Tout le monde s'en fout d'avoir une émission d'information à la radio ou la télévision.


Pffff…

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