Ubuntu-fr

Compte anonymisé

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

Tiens en voilà une autre !

Edit : ...et qui connaît bien les gaz !

Dernière modification par Checky (Le 27/04/2010, à 19:02)

Compte anonymisé

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

Ouais bon, pour arrêter le défouloir nietzchéen et redescendre sur Terre : on est fait pour vivre ensemble (même avec les mouches, je les aime bien finalement les mouches, elles m'amusent et si elles n'existaient pas, faudrait les inventer...) et faut faire très attention à ce à quoi on nous prépare (guerre de tranchées entre générations etc...)

Il y a des solutions et il faut faire très attention au lavage de cerveau.

J'avais donné déjà un point de vue là-dessus :

http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=3398623#p3398623

http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=3399490#p3399490

jbreizh

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

Si je peux me permettre de citer un extrait de cet ouvrage philosophique majeur de notre temps qu'est la chanson "comme des connards" du professeur Youn:

" De toute façon on s'en fout, on est des fous, on ne sera jamais vieux
Parce qu'on est des jeunes !
Comme des connards "

Et un petit rappel de l'oeuvre complète (attention flash inside comme un connard)
http://www.youtube.com/watch?v=azBDSApwe4Q

Dernière modification par jbreizh (Le 28/04/2010, à 00:21)

Jean-Julien

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

Un jour, la radio Belge annonce une suggestion venant d'un minitstre dont je regrette d'avoir oublié le nom. Il proposait d'arrêter le remboursement des béta-bloquants par la sécurité sociale.

Ces médicaments sont bénéfiques, améliorent le fonctionnement cardiaque et la patient acquiert un meilleur pronostic vital.

Cette idée a été étouffée, on n'en a très vite plus parlé.

Belle mentalité le politicien, sachant que l'arrêt brutal d'un béta-bloquant a des effets secondaires "dangereux", la mort subite étant le pire d'entre eux.

MadeInGroland

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

Un gros naze ce ministre belge vu que les bêta-bloquants ne sont pas utilisés que chez les personnes âgées ! (voir le Vidal)

Faudrait trouver autre chose... Un système un peu comme il y a environ 70 ans dans une certaine région d'Europe Centrale sous un certain régime...

Au fait, sans les vieux, je vous fiche mon billet que la société implose et se fagocite en quelques mois. Parce que s'il ne reste plus que les jeunes c**s...

"Les vieux ne meurent pas ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps" (J. Brel)

Mamy, papy... réveillez-vous, ils sont devenus fous.

---

Viendez au Groland

vibratoire

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

Bonjour,

Voici un article paru dans le monde du 23 avril 2010...

Serait-ce une amorce de solution, empirique peut-être, pour régler en partie (et en catimini) le problème des retraites...:P

Il n'est pas interdit  de se poser la question ...:rolleyes:

A 67 ans, âge canonique, je commence à avoir les "chocottes"... 

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Le titre reflète bien la politique actuelle à l'égard des personnes âgées malades et dépendantes. Aujourd'hui, l'économie domine tout, y compris la médecine et le médico-social. Car, où est-il le plus facile de récupérer de l'argent si ce n'est en s'attaquant aux plus fragiles et aux plus démunis ? Alors que les effets d'annonce succèdent aux effets d'annonce, les plans Alzheimer aux plans Alzheimer et les plans "grand âge" aux plans "grand âge", sur le terrain, rien ne bouge. Ou si peu. En général, une ou deux "vitrines" que l'on met en avant à chaque nouvelle annonce.

===

Le fait d'avoir des soignants en nombre serait de "l'acharnement malsain" ! Encore un moyen de se débarrasser des résidents les plus fragiles.

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La suite sur :

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/04/23/dehors-les-vieux-par-christophe-trivalle_1341713_3232.html

Christophe Trivalle, gériatre, hôpital Paul-Brousse (Villejuif). Auteur de "Vieux et malades, la double peine", L'Harmattan.

On s'en doutait ! Ça rappelle beaucoup de choses concernant le XXème siècle et ses dérives (le nazisme bien-sûr, mais pas seulement) !
Je vais plus loin parce que je suis comme ça : non seulement on cherche à se débarasser des "vieux" (les "usagers" comme disait mon fils), mais ils cherchent aussi à se débarasser des pauvres ! tout est fait pour ça, une alimentation de plus en plus chimique et génératrice de maladies, des conditions de vie de plus en plus dures, qui vont jusqu'à l'expulsion des logements même des HLM, des inter-actions stressantes pour pousser au suicide, et bientôt, bien-sûr, la petite guéguerre ou les jeunes pauvres iront se faire massacrer pour les riches qui les y envoient, c'est bientôt, on y échappera pas, et ils n'y échappent d'ailleurs pas, il y en a partout des guéguerres, les petites guéguerres entretenues des pays dits en droit de développement et qui permettent beaucoup d'installations bénéfiques, les guéguerres organisées à la suite par exemple de l'extermination par de faux terroristes et de vrais manipulateurs d'une partie d'une population (les attentats montés du 11 sept dans le pays que vous savez), il n'y a plus d'éthique vous savez, on peut tuer sa propre nation pour un intérêt quelconque et quand les intérêts s'accumulent, que de concordances de pouvoirs et de manipulations de populations !

C'est vieux comme le monde cette histoire ! Quand on la redécouvre, on imagine découvrir un truc bizarre, mais c'est ainsi et pourri jusqu'à ce que ça s'arrête, c'est à dire on ne sait pas quand, à la fin du monde peut-être, et vu l'état de la terre et des climats, on peut penser que c'est pour bientôt ! On peut penser que le temps est court pour tout le monde. Ce n'est pas pessimiste, c'est réaliste !

Alors 0 jeune vieillard de 67 ans, soyons confrontés aux mêmes doutes et aux mêmes questionnements sans réponses, car les réponses, on ne les a jamais comme ça, on les a en prenant conscience directement de ce qui est comme c'est !

Sincèrement vôtre

---

« Alors cette troisième guerre mondiale ça vient oui ou merde ?i ».(Cavanna et Wolinsky -Charlie Hebdo, vers les années 1970) - "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles" Hommage à ceux qui osent encore parler et qui perpétuent une vieille tradition dans ce pays : la liberté d'expression

beligou_jo

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

C'est vieux comme le monde cette histoire ! Quand on la redécouvre, on imagine découvrir un truc bizarre, mais c'est ainsi et pourri jusqu'à ce que ça s'arrête, c'est à dire on ne sait pas quand, à la fin du monde peut-être, et vu l'état de la terre et des climats, on peut penser que c'est pour bientôt ! On peut penser que le temps est court pour tout le monde. Ce n'est pas pessimiste, c'est réaliste !

Alors 0 jeune vieillard de 67 ans, soyons confrontés aux mêmes doutes et aux mêmes questionnements sans réponses, car les réponses, on ne les a jamais comme ça, on les a en prenant conscience directement de ce qui est comme c'est !

Sincèrement vôtre

Il est certain que nous allons tout droit dans le mur, la seule inconnue qui demeure, c'est à quel moment allons nous le percuter ...! quel que soit le secteur sur lequel se porte notre regard, c'est toujours le même constat amer. Effectivement, ce n'est pas du pessimisme mais bien du réalisme...

Je ne suis pas hors sujet, je constate simplement que le volet financier et monétaire engendre toutes ces contraintes. Quoi qu'en disent nos gouvernants, c'est toujours la bourse et la finance qui tirent les ficelles de cette mondialisation du capitalisme pur et dur...  Les incantations n'y suffiront pas, les financiers et  et les spéculateurs de tous poils n'ont aucune envie de  tirer les leçons de la première crise ; en revanche, ils sont prêts à remettre le couvert...

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-04-30-Crise-financiere

vendredi 30 avril 2010
Des subprime à l’effondrement des dominos européens
Crise financière, les six étapes d’un désastre
par Pierre Rimbert

L’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé, mardi 27 avril, la dette souveraine grecque au rang d’obligation douteuse, et abaissé celle du Portugal. Le lendemain, l’Espagne entrait dans le collimateur – à qui le tour ?

Dans les trois cas, l’agence dit fonder son appréciation sur les perspectives macroéconomique des pays concernés : une croissance faible ne leur permettrait pas d’acquitter leurs engagements. Mais quels facteurs assombrissent ainsi leur horizon économique ? On peut facilement identifier l’un d’entre eux : les coupes budgétaires mises en œuvre sous la pression… des investisseurs et des agences de notation.

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La boucle est ainsi bouclée. Avec le recul, les pièces éparses des krachs économiques à répétition survenus ces trois dernières années composent peu à peu le thème d’un puzzle bien connu. Son cadre : la vague de déréglementation financière des années 1980. Son nom : à crise de marché, remèdes de marché.

Faite d’improvisation, de crainte et de résignation face aux impositions de la finance, la réaction des Etats, des institutions européennes et du FMI se caractérise par l’absence de stratégie d’ensemble : on se contente de répercuter la contrainte des marchés tout en jurant d’y résister. Elle incite les pays membres à se démarquer mutuellement dans l’espoir d’échapper aux paris des investisseurs. Une fois les « partenaires » placés en situation de concurrence, c’est à qui exhibera le plan d’austérité le plus drastique. A Lisbonne comme à Athènes, à Dublin comme à Madrid, résonne un mot d’ordre unique : « rassurer les marchés » – un an auparavant, les dirigeants du G20 promettaient de les dompter. Au fond, la dynamique réfracte involontairement la logique réelle de l’Union européenne, promise à tous comme un espace de solidarité et finalement livrée au dumping social, salarial, fiscal et maintenant spéculatif… D’autres solutions s’offraient pourtant au choix des gouvernants.

Comme la mer qui se retire, la crise découvre la fragilité d’une construction qui, depuis son origine, repose sur un pari : l’union douanière et monétaire entraînera l’union politique et populaire. C’est peu dire qu’il est perdu.
Pierre Rimbert

On accède à l'intégralité du billet en cliquant sur le lien mentionné plus haut.

Dernière modification par beligou_jo (Le 30/04/2010, à 19:25)

Compte anonymisé

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

Merci pour cet excellent article de Pierre Rimbert : tout y est.

Maintenant, une remarque : si les marchés financiers poursuivent leur oeuvre de destruction des états (en spéculant sur les dettes de ces états qu'ils ont largement contribué à faire naître, à entretenir et à accroître comme un puits sans fonds,) qu'adviendra-t-il le jour où les états de la terre seraient ruinés ?

Qui sauverait les marchés financiers de leurs  nouvelles folies ?

L'aide ne pourrait plus venir (comme en 2008) des états puisqu'ils seraient ruinés.

Il ne resterait plus aux  marchés financiers  qu'à se dévorer entre eux.

Je ne sais quelles peuvent être les limites de  la manipulation médiatique dont nous faisons chaque jour l'objet.

Elle est sans fin.

Un exemple (entre autres) : les agences de notation qu'on nous présente comme des juges inflexibles impartiaux qui jaugent de la crédibilité des finances publiques des états, qui les notent en "très  bons élèves", ou en "bons élèves" ou en "élèves moyens "ou en "mauvais élèves" etc...

Qui sont ces agences de notation ?

Pour qui oeuvrent-elles ?

Pourquoi ne sont-elles qu'américaines ?

Pourquoi n'en existe-t-il que deux ?

Sont-elles indépendantes ?

Quels sont leurs intérêts à faire peser sur les états la peur d'être mal notés ? Et à donc les pousser à étrangler toutes leurs finances publiques ?

En répondant à toutes ces questions, on aura compris que ces agences de notation ne sont qu'un exemple de plus du formidable pouvoir détenu et exercé par la finance internationale qui dirige la politique des états du monde et qui nous mène à la catastrophe.

Le gros souci c'est que 98 % des acteurs politiques de la planète sont entre leurs mains, alliés directs ou indirects ou impuissants et qu'il n'existe dans les médias aucun relais qui puisse expliquer aux gens comment nous pourrions révolutionner le cours des choses au nom de l'intérêt public.

beligou_jo

Re : Dehors, les vieux !, par Christophe Trivalle

Merci pour cet excellent article de Pierre Rimbert : tout y est.

En répondant à toutes ces questions, on aura compris que ces agences de notation ne sont qu'un exemple de plus du formidable pouvoir détenu et exercé par la finance internationale qui dirige la politique des états du monde et qui nous mène à la catastrophe.

Le gros souci c'est que 98 % des acteurs politiques de la planète sont entre leurs mains, alliés directs ou indirects ou impuissants et qu'il n'existe dans les médias aucun relais qui puisse expliquer aux gens comment nous pourrions révolutionner le cours des choses au nom de l'intérêt public.

+1  (merci également de ce commentaire argumenté:)).