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#76 Le 17/08/2011, à 01:15

01101011

Re : une distribution white power

Ce qui veut dire dans le contexte ?

#77 Le 17/08/2011, à 01:39

Marie-Lou

Re : une distribution white power

koshie-Final-Release a écrit :
BBG44 a écrit :
koshie-Final-Reliz a écrit :

Juste cette phrase ;

Si tuer des millions de gens pour «purifier» le monde est juste pour moi, alors ce que je fais est bien selon mon point de vue.

Tuer des millions de gens comme tu dis pour « purifier » le monde c'est un génocide et toi tu es en train de nous dire un truc du genre « faut relativiser, car selon mon point de vue, je fais cela pour le bien de l'humanité». Conneries oui.

Je dis juste que le bien et le mal  (je me répète...) ça n'existe pas en tant que tel, ce n'est pas réel, c'est dans nos esprit. On l'exprime dans notre quotidiens mais c'est tout. C'est relatif oui.

1/ Ce n'est pas parce que le bien et le mal n'existent pas « en tant que tel », en dehors de nos « esprits », qu'ils ne deviennent pas « réels ». On peut même penser tout l'inverse : à partir du moment où l'Homme dit « ceci est bien, ceci est mal », alors il crée le bien et le mal. À partir du moment où il crée ces valeurs, alors elles existent. Preuve en est qu'il s'en sert tous les jours pour agir.

2/ La relativité c'est encore autre chose : il ne suffit pas de dire « ça varie » (d'une culture à l'autre ou d'une époque à l'autre) pour dire « ce n'est pas réel ». Ça n'a juste rien à voir, y'a des tas de choses qui existent et qui varient.

3/ Comme je l'écrivais précédemment, dire « la morale varie » ne suffit absolument pas à dire que « toutes les idées morales se valent ».  Pour reprendre ton exemple, le fait que les homos ne soient pas traités de la même façon dans tous les pays n'est absolument pas la preuve que toutes les façons dont ils sont traités se valent. En fait ces deux questions n'ont pas grand chose à voir : dans la première on ne fait qu'établir un constat, c'est du descriptif, dans la seconde on donne un point de vue moral, normatif.

4/ Il n'est pas certain que tout soit aussi relatif que tu le décris : certains auteurs pensent au contraire qu'il existe des principes moraux universels…

--

Edit : au passage, une phrase comme ça :

Si tuer des millions de gens pour «purifier» le monde est juste pour moi, alors ce que je fais est bien selon mon point de vue.

n'explique rien, ne démontre rien, ne sert à rien tongue C'est une tautologie, ça revient à dire « si je fais une chose que j'estime juste, alors je fais une chose que j'estime juste ». Euh, ouais…

Dernière modification par Marie-Lou (Le 17/08/2011, à 01:50)


Compte clôturé

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#78 Le 17/08/2011, à 02:01

01101011

Re : une distribution white power

Marie-Lou a écrit :

1/ Ce n'est pas parce que le bien et le mal n'existent pas « en tant que tel », en dehors de nos « esprits », qu'ils ne deviennent pas « réels ». On peut même penser tout l'inverse : à partir du moment où l'Homme dit « ceci est bien, ceci est mal », alors il crée le bien et le mal. À partir du moment où il crée ces valeurs, alors elles existent. Preuve en est qu'il s'en sert tous les jours pour agir.

Ils n'existent pas en tant qu'objet réel, palpable, mais en tant que notion. Qui varie d'un individu à l'autre. Alors que la pomme qui tombe de l'arbre restera une pomme, tu peux éventuellement la percevoir d'une autre façon mais cette pomme existe physiquement et change d'un invividu à un autre au moment X que dans certains cas (ex: daltonisme, folie...).

Marie-Lou a écrit :

2/ La relativité c'est encore autre chose : il ne suffit pas de dire « ça varie » (d'une culture à l'autre ou d'une époque à l'autre) pour dire « ce n'est pas réel ». Ça n'a juste rien à voir, y'a des tas de choses qui existent et qui varient.

Une pomme qui jour après jour pourrie par exemple. Ça n'en reste pas irréel en dehors de nos esprit. Pour ton chien le bien et le mal n'existe pas, il vit selon son instinct.

Marie-Lou a écrit :

3/ Comme je l'écrivais précédemment, dire « la morale varie » ne suffit absolument pas à dire que « toutes les idées morales se valent ».  Pour reprendre ton exemple, le fait que les homos ne soient pas traités de la même façon dans tous les pays n'est absolument pas la preuve que toutes les façons dont ils sont traités se valent. En fait ces deux questions n'ont pas grand chose à voir : dans la première on ne fait qu'établir un constat, c'est du descriptif, dans la seconde on donne un point de vue moral, normatif.

Sauf que c'est purement subjectif ! Plus subjectif y'a pas même. Pourquoi moi je trouve ça normal de penser que les homos sont des gens comme les autres tandis que certains, peut-être même au bout de la rue, pensent qu'ils ne méritent pas de vivre ? Pourquoi MA vision des choses est-elle meilleur que la sienne ? Parce que j'y crois ? Pourquoi le respect de la vie est-elle plus important que la loi du plus fort ou de la majorité ? Chacun croient à des notions, des principes, des (pseudo)-vérité qui n'ont au final aucun sens si ce n'est nous faire vivre en société. Ce sont ces différences qui ont fait notre monde, nos joies et nos malheurs mais surtout par rapport à l'univers ça ne représente absolument rien, c'est irréel. On l'utilise juste dans notre quotidiens car en tant qu'être pensant on est obligé d'avoir des notions, des avis... Sinon notre notion même de vie n'a aucun sens.

Marie-Lou a écrit :

4/ Il n'est pas certain que tout soit aussi relatif que tu le décris : certains auteurs pensent au contraire qu'il existe des principes moraux universels…

Comme les religieux quoi... En tant qu'agnostique (et donc ignorant avoué) j'attend que la vie me prouve ou m'incite à chercher moi-même ce genre de réponse, si un jour je rencontre une ou plusieurs divinité et qu'elles acceptent de m'en apprendre plus j'en serai ravi, si ces divinités n'existent pas je continuerai à chercher sans jamais trouver, tant pis. C'est le jeu de la vie après tout.

Ma tautologie (j'adore ce mot) est volontaire, j'essaie d'expliquer mon point de vue et à mon sens quand on pense qu'une chose est juste... Alors elle est juste et on peut le faire en son âme et conscience, c'est con mais je vois pas comment l'expliquer autrement smile.

#79 Le 17/08/2011, à 02:46

xabilon

Re : une distribution white power

Charles Darwin a écrit :

tout animal est pourvu d'instincts sociaux marqués par des affections parentales qui requiert un sens moral


Pour passer un sujet en résolu : modifiez le premier message et ajoutez [Résolu] au titre.

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#80 Le 17/08/2011, à 09:09

Marie-Lou

Re : une distribution white power

koshie-Final-Release a écrit :
Marie-Lou a écrit :

1/ Ce n'est pas parce que le bien et le mal n'existent pas « en tant que tel », en dehors de nos « esprits », qu'ils ne deviennent pas « réels ». On peut même penser tout l'inverse : à partir du moment où l'Homme dit « ceci est bien, ceci est mal », alors il crée le bien et le mal. À partir du moment où il crée ces valeurs, alors elles existent. Preuve en est qu'il s'en sert tous les jours pour agir.

Ils n'existent pas en tant qu'objet réel, palpable, mais en tant que notion. Qui varie d'un individu à l'autre. Alors que la pomme qui tombe de l'arbre restera une pomme, tu peux éventuellement la percevoir d'une autre façon mais cette pomme existe physiquement et change d'un invividu à un autre au moment X que dans certains cas (ex: daltonisme, folie...).

Ok, le bien et le mal n'existent pas en tant qu'objets palpables. Et alors, quoi ?

Marie-Lou a écrit :

2/ La relativité c'est encore autre chose : il ne suffit pas de dire « ça varie » (d'une culture à l'autre ou d'une époque à l'autre) pour dire « ce n'est pas réel ».

Une pomme qui jour après jour pourrie par exemple. Ça n'en reste pas irréel en dehors de nos esprit.

Je ne vois pas l'intérêt, ici, de préciser que la pomme qui pourrit reste en dehors de nos esprits.

Pour ton chien le bien et le mal n'existe pas, il vit selon son instinct

Petit extrait d'une interview de l'éthologue Frans de Waal, dans la revue Sciences Humaines, n°223 :

Des études sur de jeunes enfants [concernant le sens de l'équité] le confirment. Elles montrent, par exemple, des enfants qui poussent des cris parce que leur frère est mieux traité qu’eux. Or, des travaux très récents ont observé le même phénomène chez les chiens : si l’un de leurs congénères est récompensé devant eux pour une tâche qu’ils ont l’habitude de réaliser gratuitement, ils refusent de l’accomplir. Cela montre qu’ils ont le sens de l’équité, qui est aussi un aspect universellement présent de la morale humaine.


Marie-Lou a écrit :

3/ Comme je l'écrivais précédemment, dire « la morale varie » ne suffit absolument pas à dire que « toutes les idées morales se valent ».  Pour reprendre ton exemple, le fait que les homos ne soient pas traités de la même façon dans tous les pays n'est absolument pas la preuve que toutes les façons dont ils sont traités se valent. En fait ces deux questions n'ont pas grand chose à voir : dans la première on ne fait qu'établir un constat, c'est du descriptif, dans la seconde on donne un point de vue moral, normatif.


Sauf que c'est purement subjectif ! Plus subjectif y'a pas même. Pourquoi moi je trouve ça normal de penser que les homos sont des gens comme les autres tandis que certains, peut-être même au bout de la rue, pensent qu'ils ne méritent pas de vivre ? Pourquoi MA vision des choses est-elle meilleur que la sienne ? Parce que j'y crois ? Pourquoi le respect de la vie est-elle plus important que la loi du plus fort ou de la majorité ?

Plusieurs choses :

1/ répéter que c'est ta morale, que la morale est subjective, ne répond absolument pas à ma remarque selon laquelle « ces deux questions n'ont pas grand chose à voir : dans la première on ne fait qu'établir un constat, c'est du descriptif, dans la seconde on donne un point de vue moral, normatif. »

Pour le dire autrement, tu me demandes des critères qui permettraient de préciser quelle morale serait meilleure que l'autre. C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse immédiate. Ce que je sais par contre, c'est que rabâcher  que la morale est présente sous différentes formes ne permet pas de conclure que, du coup, elles se valent toutes.

2/ je ne suis pas d'accord du tout avec l'excès d'individualisme qui caractériserait la morale. Non, ta morale n'est pas que ta morale. Je dirais même que c'est tout l'inverse : la morale est morale parce qu'elle est partagée et commune à un certain nombres de gens. La plupart des règles morales, pour ne pas dire toutes, dans lesquelles on « croit » ont existé avant notre naissance et nous suivront bien après notre mort. (Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas en changer, qu'elles ne peuvent pas évoluer)

En fait je pourrais recopier ici un passage connu de Durkheim (pour info : fondateur de la sociologie) :

… les manières collectives d'agir ou de penser ont une réalité en dehors des individus qui, à chaque moment du temps, s'y conforment. Ce sont des choses qui ont leur existence propre, L'individu les trouve toutes formées et il ne peut pas faire qu'elles ne soient pas ou qu'elles soient autrement qu'elles ne sont ; il est donc bien obligé d'en tenir compte et il lui est d'autant plus difficile (nous ne disons pas impossible) de les modifier que, à des degrés divers, elles participent de la suprématie matérielle et morale que la société a sur ces membres. Sans doute, l'individu joue un rôle clans leur genèse. Mais pour qu'il y ait fait social, il faut que plusieurs individus tout au moins aient mêlé leur action et que cette combinaison ait dégagé quelque produit nouveau.


Chacun croient à des notions, des principes, des (pseudo)-vérité qui n'ont au final aucun sens si ce n'est nous faire vivre en société. Ce sont ces différences qui ont fait notre monde, nos joies et nos malheurs mais surtout par rapport à l'univers ça ne représente absolument rien, c'est irréel. On l'utilise juste dans notre quotidiens car en tant qu'être pensant on est obligé d'avoir des notions, des avis... Sinon notre notion même de vie n'a aucun sens.

Tu mélanges tout. La question de savoir si ça a un sens « par rapport à l'univers » est un tout autre débat. D'ailleurs, aussi palpable soit-elle, chuis pas certain que la pomme ait plus de « sens » que la morale…

Marie-Lou a écrit :

4/ Il n'est pas certain que tout soit aussi relatif que tu le décris : certains auteurs pensent au contraire qu'il existe des principes moraux universels…

Comme les religieux quoi... En tant qu'agnostique (et donc ignorant avoué) j'attend que la vie me prouve ou m'incite à chercher moi-même ce genre de réponse, si un jour je rencontre une ou plusieurs divinité et qu'elles acceptent de m'en apprendre plus j'en serai ravi, si ces divinités n'existent pas je continuerai à chercher sans jamais trouver, tant pis. C'est le jeu de la vie après tout.

Euh, rien à voir avec la religion.

Je parle de types, de chercheurs, qui avancent cette théorie, démonstration à l'appui. Je ne parle pas de foi ou de croyance.

Ma tautologie (j'adore ce mot) est volontaire, j'essaie d'expliquer mon point de vue et à mon sens quand on pense qu'une chose est juste... Alors elle est juste et on peut le faire en son âme et conscience, c'est con mais je vois pas comment l'expliquer autrement smile.

Je vois ce que tu veux dire : on a tous de bonnes raisons d'agir comme on le fait. Je suis d'accord avec ça… (enfin j'ajouterais : la majeure partie du temps)

Dernière modification par Marie-Lou (Le 17/08/2011, à 09:10)


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#81 Le 17/08/2011, à 11:19

DnS

Re : une distribution white power

Libère toi Koshie , n'écoute pas ces singes qui ne cherchent que ta perte ! mad


« Fais ce dernier pas en direction de la Force Obscure ! »

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#82 Le 17/08/2011, à 11:24

helly

Re : une distribution white power

DnS a écrit :

Mais ouais ! yikes

Perso je compte faire exécuter tous ceux en dessous de 130 de QI pour le bien de l'humanité.

C'est pour le bien de l'humanité entière , donc ce n'est pas mal.

Avec un coup comme ça, IE va mourrir à coup sûr ! yikes


Archlinux-wmii-dwb.
Un problème résolu ? Faites le savoir en mettant [résolu] à côté du titre de votre topic.
Un problème non résolu ? Faites le savoir en insultant ceux qui cherchent à vous aider.
Un site bleu super remasterised©, un wiki cherchant des volontaires pour traduire un site.

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#83 Le 17/08/2011, à 15:27

DnS

Re : une distribution white power

helly a écrit :

Avec un coup comme ça, IE va mourrir à coup sûr ! yikes

Oui mais pas que ! file.php?avatar=169_1234193303.jpg


« Fais ce dernier pas en direction de la Force Obscure ! »

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#84 Le 17/08/2011, à 16:09

01101011

Re : une distribution white power

Xabilon a écrit :
Charles Darwin a écrit :

tout animal est pourvu d'instincts sociaux marqués par des affections parentales qui requiert un sens moral

Et c'est pour ça que certaines araignée mangent leur mère à la naissance. Ou que certains mamifères dévorent leur petit si ils ont pas mangés depuis un long moment.
Tandis que certains animaux créer des couples (comme de vrai amoureux) pour la vie, exemple les pigeons si je ne m'abuse, d'autre ne font que se reproduire avec un tas de partenaire différents (provoquant parfois de la cosanguinité, ce qui est scientifiquement prouvé comme étant très mauvais) pour perpétuer l'espèce.

Marie-Lou a écrit :

Ok, le bien et le mal n'existent pas en tant qu'objets palpables. Et alors, quoi ?

linternaute.com a écrit :

réel, adjectif
Féminin elle.
Sens 1 Qui existe. Synonyme certain Anglais real
Sens 2 Matériel, authentique. Synonyme authentique Anglais real

réel : 17 synonymes.
Synonymes actuel, assuré, authentique, certain, concret, démontré, effectif, existant, factuel, palpable, physique, positif, réalité, tangible, vécu, véridique, visible.

Le bien et le mal ne sont pas réel, mais nous les utilisons dans notre quotidiens en sachant qu'ils varient d'une culture et d'une personne à l'autre et donc en plus de ne pas être réel ils sont subjectif. D'où mon idée : Si je fais quelque chose qui est considéré comme bien par moi et un groupe de personne cela peut-être mal pour un tas d'autres personnes.

Marie-Lou a écrit :

Je ne vois pas l'intérêt, ici, de préciser que la pomme qui pourrit reste en dehors de nos esprits.

C'était pour bien démontrer la différence entre quelque chose de réel, physiquement présent et notre esprit.

Marie-Lou a écrit :

Petit extrait d'une interview de l'éthologue Frans de Waal, dans la revue Sciences Humaines, n°223 :

Des études sur de jeunes enfants [concernant le sens de l'équité] le confirment. Elles montrent, par exemple, des enfants qui poussent des cris parce que leur frère est mieux traité qu’eux. Or, des travaux très récents ont observé le même phénomène chez les chiens : si l’un de leurs congénères est récompensé devant eux pour une tâche qu’ils ont l’habitude de réaliser gratuitement, ils refusent de l’accomplir. Cela montre qu’ils ont le sens de l’équité, qui est aussi un aspect universellement présent de la morale humaine.

Le rapport entre l'équité et l'existence du bien et du mal ?

Marie-Lou a écrit :

tu me demandes des critères qui permettraient de préciser quelle morale serait meilleure que l'autre. C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse immédiate. Ce que je sais par contre, c'est que rabâcher  que la morale est présente sous différentes formes ne permet pas de conclure que, du coup, elles se valent toutes.

Mais elles se valent toutes si on est neutre sur ces sujets là ! On ne peut pas dire qu'une morale est meilleure qu'une autre objectivement. Puisqu'on est influencé par notre vie (éducation, expérience...) qui nous a dicté et orienté vers quelle morale s'orienter. Lorsqu'on né on est neutre de tout, la vie nous façonne.

Marie-Lou a écrit :

2/ je ne suis pas d'accord du tout avec l'excès d'individualisme qui caractériserait la morale. Non, ta morale n'est pas que ta morale. Je dirais même que c'est tout l'inverse : la morale est morale parce qu'elle est partagée et commune à un certain nombres de gens. La plupart des règles morales, pour ne pas dire toutes, dans lesquelles on « croit » ont existé avant notre naissance et nous suivront bien après notre mort. (Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas en changer, qu'elles ne peuvent pas évoluer)

En fait je pourrais recopier ici un passage connu de Durkheim (pour info : fondateur de la sociologie) :

… les manières collectives d'agir ou de penser ont une réalité en dehors des individus qui, à chaque moment du temps, s'y conforment. Ce sont des choses qui ont leur existence propre, L'individu les trouve toutes formées et il ne peut pas faire qu'elles ne soient pas ou qu'elles soient autrement qu'elles ne sont ; il est donc bien obligé d'en tenir compte et il lui est d'autant plus difficile (nous ne disons pas impossible) de les modifier que, à des degrés divers, elles participent de la suprématie matérielle et morale que la société a sur ces membres. Sans doute, l'individu joue un rôle clans leur genèse. Mais pour qu'il y ait fait social, il faut que plusieurs individus tout au moins aient mêlé leur action et que cette combinaison ait dégagé quelque produit nouveau.

On est d'accord, sauf que lorsque je parlais de MA morale c'était par facilité, j'allais pas lister les gens sur terres qui ont la même morale que moi...

Marie-Lou a écrit :

Tu mélanges tout. La question de savoir si ça a un sens « par rapport à l'univers » est un tout autre débat. D'ailleurs, aussi palpable soit-elle, chuis pas certain que la pomme ait plus de « sens » que la morale…

Si Dieu n'existe pas, la pomme peut exister sans l'intervention d'un être pensant et doué de la connaissance de sa propre existence (à l'inverse des animaux).

Marie-Lou a écrit :

Euh, rien à voir avec la religion.

Je parle de types, de chercheurs, qui avancent cette théorie, démonstration à l'appui. Je ne parle pas de foi ou de croyance.

Ouais, sauf que je doute que les animaux est toutes les mêmes notions que nous, j'ai plus l'impression qu'ils vivent par instinct et apprentissage (comme nous) tout en ayant pas cette faculté de se dire «je» et de réfléchir comme nous sommes capable de le faire. Un animal peut apprendre de part son expérience et son éducation, seulement, je ne crois pas en l'existence de sentiment chez les animaux. Les sentiments sont nées avec notre «deuxièmes cerveaux» (le nôtre est divisé en trois partie, trois couches qui ont pris place avec le temps), celui qui dicte nos émotions. De ce que je sais, les animaux (mais peut-être pas tous) en sont restés au tout premier, celui qui dicte l'instinct. Nous on a l'instinct, les sentiments et le cortex qui dicte nos réflexions.

#85 Le 17/08/2011, à 17:06

xabilon

Re : une distribution white power

Et pourquoi l'instinct et la morale ne serait-ils pas la même chose ? Du fait de sa conscience, l'homme a peut-être transformé ses instincts inconscients.

Lorsqu'un loup se soumet au chef de meute, il expose son cou afin que le loup dominant puisse le tuer. Or celui-ci ne le tue pas. On peut l'attribuer à son instinct et à son sens des relations sociales, sans avoir recours à un quelconque bien ou mal.
La plupart du temps, l'humain fera exactement la même chose dans la même situation, et il l'attribuera à diverses notions (pitié, sentiment de mal agir, etc ...), mais sûrement pas à l'instinct.


Pour passer un sujet en résolu : modifiez le premier message et ajoutez [Résolu] au titre.

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#86 Le 17/08/2011, à 17:07

Marie-Lou

Re : une distribution white power

koshie-Final-Release a écrit :
Marie-Lou a écrit :

Ok, le bien et le mal n'existent pas en tant qu'objets palpables. Et alors, quoi ?

linternaute.com a écrit :

réel, adjectif
Féminin elle.
Sens 1 Qui existe. Synonyme certain Anglais real
Sens 2 Matériel, authentique. Synonyme authentique Anglais real

réel : 17 synonymes.
Synonymes actuel, assuré, authentique, certain, concret, démontré, effectif, existant, factuel, palpable, physique, positif, réalité, tangible, vécu, véridique, visible.

Le bien et le mal ne sont pas réel, mais nous les utilisons dans notre quotidiens en sachant qu'ils varient d'une culture et d'une personne à l'autre et donc en plus de ne pas être réel ils sont subjectif. D'où mon idée : Si je fais quelque chose qui est considéré comme bien par moi et un groupe de personne cela peut-être mal pour un tas d'autres personnes.

Le problème avec les définitions des mots comme réel, réalité, existant… C'est qu'elles sont tellement larges et riches qu'on peut prouver tout et son contraire.
Le sens « 1 » de ta définition n'exclue pas le bien et le mal du champ du réel, seule le sens 2, le plus réduit, le fait.



Marie-Lou a écrit :

Je ne vois pas l'intérêt, ici, de préciser que la pomme qui pourrit reste en dehors de nos esprits.

C'était pour bien démontrer la différence entre quelque chose de réel, physiquement présent et notre esprit.

Sauf que, comme ta propre définition vient de le préciser, le réel ne se réduit pas au physiquement présent.

Marie-Lou a écrit :

Petit extrait d'une interview de l'éthologue Frans de Waal, dans la revue Sciences Humaines, n°223 :

Des études sur de jeunes enfants [concernant le sens de l'équité] le confirment. Elles montrent, par exemple, des enfants qui poussent des cris parce que leur frère est mieux traité qu’eux. Or, des travaux très récents ont observé le même phénomène chez les chiens : si l’un de leurs congénères est récompensé devant eux pour une tâche qu’ils ont l’habitude de réaliser gratuitement, ils refusent de l’accomplir. Cela montre qu’ils ont le sens de l’équité, qui est aussi un aspect universellement présent de la morale humaine.

Le rapport entre l'équité et l'existence du bien et du mal ?

L'équité est une notion morale ; la morale a pour objet les notions de bien et de mal (en gros).

Que des chiens puissent avoir, de manière embryonnaire sans doute, le sens de l'équité, signifie que quelque chose s'approchant de la « morale » peut exister dans la nature.

Marie-Lou a écrit :

tu me demandes des critères qui permettraient de préciser quelle morale serait meilleure que l'autre. C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse immédiate. Ce que je sais par contre, c'est que rabâcher  que la morale est présente sous différentes formes ne permet pas de conclure que, du coup, elles se valent toutes.

Mais elles se valent toutes si on est neutre sur ces sujets là ! On ne peut pas dire qu'une morale est meilleure qu'une autre objectivement. Puisqu'on est influencé par notre vie (éducation, expérience...) qui nous a dicté et orienté vers quelle morale s'orienter. Lorsqu'on né on est neutre de tout, la vie nous façonne.

Euh, je ne me suis pas (encore) prononcé sur l'idée que toutes les morales se valent, ou pas. Donc tu t'acharnes à défendre une idée sur laquelle je ne me suis pas exprimé.

Je me suis contenté de remarquer que les arguments, ou en tout cas certains des arguments, que tu avances pour défendre l'idée que toutes les morales se valent, ne tiennent pas. En résumé : constater que différentes morales existent ne suffit pas à dire qu'elles se valent ; qu'elles soient sociales (ce que tu exprimes par « elles existent dans l'esprit de l'Homme, pas dans la nature »), ne suffit pas à dire qu'elles se valent.

Marie-Lou a écrit :

2/ je ne suis pas d'accord du tout avec l'excès d'individualisme qui caractériserait la morale. Non, ta morale n'est pas que ta morale. Je dirais même que c'est tout l'inverse : la morale est morale parce qu'elle est partagée et commune à un certain nombres de gens. La plupart des règles morales, pour ne pas dire toutes, dans lesquelles on « croit » ont existé avant notre naissance et nous suivront bien après notre mort. (Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas en changer, qu'elles ne peuvent pas évoluer)

En fait je pourrais recopier ici un passage connu de Durkheim (pour info : fondateur de la sociologie) :

… les manières collectives d'agir ou de penser ont une réalité en dehors des individus qui, à chaque moment du temps, s'y conforment. Ce sont des choses qui ont leur existence propre, L'individu les trouve toutes formées et il ne peut pas faire qu'elles ne soient pas ou qu'elles soient autrement qu'elles ne sont ; il est donc bien obligé d'en tenir compte et il lui est d'autant plus difficile (nous ne disons pas impossible) de les modifier que, à des degrés divers, elles participent de la suprématie matérielle et morale que la société a sur ces membres. Sans doute, l'individu joue un rôle clans leur genèse. Mais pour qu'il y ait fait social, il faut que plusieurs individus tout au moins aient mêlé leur action et que cette combinaison ait dégagé quelque produit nouveau.

On est d'accord, sauf que lorsque je parlais de MA morale c'était par facilité, j'allais pas lister les gens sur terres qui ont la même morale que moi...

Le problème est plus « grave » que de savoir s'il faut lister ou pas tous les gens qui partageraient ta morale, et ma critique est plus profonde : tu dis que la morale est de nature individuelle, je prétends qu'elle est de nature collective.

Marie-Lou a écrit :

Tu mélanges tout. La question de savoir si ça a un sens « par rapport à l'univers » est un tout autre débat. D'ailleurs, aussi palpable soit-elle, chuis pas certain que la pomme ait plus de « sens » que la morale…

Si Dieu n'existe pas, la pomme peut exister sans l'intervention d'un être pensant et doué de la connaissance de sa propre existence (à l'inverse des animaux).

En l’occurrence, on ne parlait pas d'existence, on parlait de sens (c'est toi même qui a employé le terme). Et donc je maintiens : la pomme n'a pas plus de sens que la morale. Qu'elle existe matériellement ne lui en procure pas un pour autant.

Marie-Lou a écrit :

Euh, rien à voir avec la religion.

Je parle de types, de chercheurs, qui avancent cette théorie, démonstration à l'appui. Je ne parle pas de foi ou de croyance.

Ouais, sauf que je doute que les animaux est toutes les mêmes notions que nous, j'ai plus l'impression qu'ils vivent par instinct et apprentissage (comme nous) tout en ayant pas cette faculté de se dire «je» et de réfléchir comme nous sommes capable de le faire. Un animal peut apprendre de part son expérience et son éducation, seulement, je ne crois pas en l'existence de sentiment chez les animaux. Les sentiments sont nées avec notre «deuxièmes cerveaux» (le nôtre est divisé en trois partie, trois couches qui ont pris place avec le temps), celui qui dicte nos émotions. De ce que je sais, les animaux (mais peut-être pas tous) en sont restés au tout premier, celui qui dicte l'instinct. Nous on a l'instinct, les sentiments et le cortex qui dicte nos réflexions.

Pourquoi tu me parles, ici, des animaux ? Non pas qu'il n'y ait aucun rapport, mais quand j'ai écrit que « certains auteurs pensent au contraire qu'il existe des principes moraux universels… », je ne parlais que de chercheurs ayant réfléchi à l'Homme.


Compte clôturé

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#87 Le 17/08/2011, à 17:17

DnS

Re : une distribution white power

na kraïou a écrit :

Rouler pour la France ? Je préfère la Russie.

Un peu comme ça ?


« Fais ce dernier pas en direction de la Force Obscure ! »

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#88 Le 17/08/2011, à 20:55

Notalie

Re : une distribution white power

DnS a écrit :
na kraïou a écrit :

Rouler pour la France ? Je préfère la Russie.

Un peu comme ça ?

Bof c'est rien a coté de ce que j'ai vus .

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