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#3826 Le 18/03/2013, à 01:06

temp000

Re : Sexisme et société

Grünt a écrit :
temp000 a écrit :

Il Elle ne critique à peine les jeux eux-mêmes (ilelle ne décortique à aucun moment ce qu'il s'agit de faire, dans un jeu), mais seulement le marketing lié à ces jeux, ou bien les journalistes qui en parlent "mal"...

http://imalbum.aufeminin.com/album/D200 … 2944_S.jpg

La demoiselle (puisque tu le dis) n'indique pas son sexe... Et elle a bien raison !
Qu'est-ce que tu peux être sexiste ! tongue

Grünt a écrit :

Et ce ne sont pas que les journalistes ou le marketing qui ont un problème dans leur rapport aux jeux vidéos : ce sont aussi de nombreux joueurs.

Mais jamais les jeux eux-mêmes, heureusement...

Hors ligne

#3827 Le 18/03/2013, à 01:58

Grünt

Re : Sexisme et société

temp000 a écrit :

La demoiselle dame (puisque tu le dis) n'indique pas son sexe... Et elle a bien raison !
Qu'est-ce que tu peux être sexiste ! tongue

Maître Capello

Grünt a écrit :

Et ce ne sont pas que les journalistes ou le marketing qui ont un problème dans leur rapport aux jeux vidéos : ce sont aussi de nombreux joueurs.

Mais jamais les jeux eux-mêmes, heureusement...

Il y a aussi des problèmes de sexisme dans certains jeux (obligation d'avoir un personnage masculin, ou bien l'utilisation récurrente du schéma "demoiselle en détresse"  ), c'est un problème d'ensemble, oui. Mais les manifestations les plus violentes et les plus abouties du sexisme se trouvent dans le comportement de nombreux membres de la communauté geek. À part Rapelay, je ne connais aucun jeu vidéo qui soit aussi machiste et brutal que les exemples d'attitudes citées par Mar_Lard.

Dernière modification par Grünt (Le 18/03/2013, à 01:59)


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#3828 Le 18/03/2013, à 02:40

pololasi

Re : Sexisme et société

ginette a écrit :

C'est affligeant de devoir blablater sur la sexisme avec pour base un article de merde écrit par un type qui visiblement s'est éclaté sur les jeux qu'il critique
C'est clair ça va faire avancer le débat

Je ne suis pas gamer et je ne dois pas être aussi intelligent que toi, pour preuve ma réponse ne fera montre d'aucune ironie.

Pas de ma faute

Personne ne t'y obliges.


Perso : Deux Thinkpad X 200 ; Intel Core2 Duo CPU P8600 et P8800 ; 2Go et 4Go  DDR3 ; Intel 4500MHD Xubuntu  64 bits
            Asus EeePC900  ; Intel Celeron 900MHz ; Intel 915GM ; 1Go DDR2 - SSD 16Go ; Archlinux+Fluxbox
           Proliant ML 110 Open Media Vault
Boulot : Dell Optiplex AIO ; Intel Core i7-4770S CPU @ 3.9GHz ;  8 Go DDR3 ; Linux Mint 18 Cinnamon 64 bits

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#3829 Le 18/03/2013, à 07:33

Grünt

Re : Sexisme et société

temp000 a écrit :

La demoiselle (puisque tu le dis) n'indique pas son sexe... Et elle a bien raison !
Qu'est-ce que tu peux être sexiste ! tongue

Un article, ça se lit, hein smile

Mar_lard a écrit :

Fut un temps, j’ai fréquenté des chans de programmation sur IRC. Seule femme parmi la vingtaine d’habitués. Je suis devenue « la fille »

Faut pas juste survoler en piochant, faut tout lire tongue


Red flashing lights. I bet they mean something.

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#3830 Le 18/03/2013, à 08:01

ginette

Re : Sexisme et société

Et ce ne sont pas que les journalistes ou le marketing qui ont un problème dans leur rapport aux jeux vidéos : ce sont aussi de nombreux joueurs.
Bon sang, je suis le seul à avoir lu cet article en entier ou quoi ? 
(Vu le peu d'argumentation sur le fond de l'article, j'ai l'impression que oui  )

Ca me parait évident...mais il existe maintenant un fil bien adapté...C'est marrant d'ailleurs: Sur un même article on pourra comparer les différences de ressenti

Dernière modification par ginette (Le 18/03/2013, à 08:31)

#3831 Le 18/03/2013, à 13:56

ginette

Re : Sexisme et société

Pour qui a envie d'en savoir un peu + sur la discrimination basée sur le sexe dans le domaine professionnel, et les apports des lois CEE c'est ici

grunt a écrit :

Faut pas juste survoler en piochant, faut tout lire

Moi je lis tout...surtout les passages où les geeks te volent dans les plumes
wink

Dernière modification par ginette (Le 18/03/2013, à 14:15)

#3832 Le 18/03/2013, à 16:06

david96

Re : Sexisme et société

ginette a écrit :

Pour qui a envie d'en savoir un peu + sur la discrimination basée sur le sexe dans le domaine professionnel, et les apports des lois CEE c'est ici

Comme le dit Catherine MacKinnon (2005), la discrimination sexiste n’est pas une différence qui aurait mal tourné, elle est la manifestation d’un pouvoir.

Élémentaire…

Pour rendre compte de la genèse du droit de la non discrimination selon le sexe sans pour autant prétendre à l’exhaustivité, il faut partir de l’oubli des femmes dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789

Le code civil de 1804 ne se contente pas d’enregistrer cette absence, il institutionnalise la domination des hommes sur les femmes dans le cadre des liens du mariage. Les femmes sont placées sous l’autorité paternelle et maritale, elles doivent obéissance et reçoivent en contrepartie une certaine protection. Il apparaît clairement que le système juridique français a constitué pour les femmes une source d’oppression

En 1946, le Préambule de la Constitution française reconnaît enfin le principe d’égalité entre les femmes et les hommes devant la loi

La Constitution de 1958, en intégrant le Préambule de 1946 reprend le principe d’égalité à son compte. Il faut toutefois noter qu’elle affirme, à l’article 2, que la France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens » précisant « sans distinction d’origine, de race ou de religion » mais le critère du sexe n’y est pas inclus

La dernière réforme constitutionnelle de juillet 2008 est venue atténuer cette absence


Merci pour ce lien…

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#3833 Le 18/03/2013, à 18:04

ginette

Re : Sexisme et société

Faut garder à l'esprit que
- le droit de vote pour les femmes date de 1944 (1er vote en 1945)
- Les femmes disposent du droit de faire ouvrir un compte personnel, un compte de dépôt, ou un compte de titres, et peuvent donc émettre un chèque, sans l'autorisation de leur mari, depuis la loi du 13 juillet 1965
On est pas top.
Et puis une énormité que j'ai entendu à la radio ce soir

Desproges a écrit :

La femme est l'égale du cheval. Comme la femme, le cheval permet à l'homme de s'accrocher derrière pour labourer jusqu'au fond du sillon. Bref, la femme permet à l'homme de semer sa petite graine.

Même si c'est pour rire, c'est pas drôle. C'est toute cette culture beauf, ou soit disant faite par les pédants pour railler les beaufs, qui contribue au fait qu'une femme finalement, c'est pas trop grave de lui chier dessus avec des paroles..on rigoleuuuuuxxx !

Dernière modification par ginette (Le 18/03/2013, à 18:06)

#3834 Le 18/03/2013, à 18:51

Etoma

Re : Sexisme et société

Salut à toutes et à tous!
De passage ici, je tiens juste à dire que ce topic, et certains protagonistes plus encore, m'ont ouvert les yeux sur le sexisme (toutes formes, hein).
Du coup, je tenais à remercier ceux qui montrent, parfois avec violence (mais bon, la provocation et les raisonnements par l'absurde fonctionne très bien chez moi), une autre image de la société.
D'ailleurs je continue tout seul cette réflexion, et je pense avoir honte de certains de mes comportements, souvent par ignorance.
Avoir des œillères, c'est bien confortable et douillet, mais avoir un angle de vue plus grand, même si c'est douloureux offre une plus grande Liberté.

smile


"un gars qui agit pour le bien des gens sans leur demander leur avis"
PirateBox

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#3835 Le 18/03/2013, à 19:08

The Uploader

Re : Sexisme et société

ginette a écrit :

Faut garder à l'esprit que
- le droit de vote pour les femmes date de 1944 (1er vote en 1945)
- Les femmes disposent du droit de faire ouvrir un compte personnel, un compte de dépôt, ou un compte de titres, et peuvent donc émettre un chèque, sans l'autorisation de leur mari, depuis la loi du 13 juillet 1965
On est pas top.
Et puis une énormité que j'ai entendu à la radio ce soir

Desproges a écrit :

La femme est l'égale du cheval. Comme la femme, le cheval permet à l'homme de s'accrocher derrière pour labourer jusqu'au fond du sillon. Bref, la femme permet à l'homme de semer sa petite graine.

Même si c'est pour rire, c'est pas drôle. C'est toute cette culture beauf, ou soit disant faite par les pédants pour railler les beaufs, qui contribue au fait qu'une femme finalement, c'est pas trop grave de lui chier dessus avec des paroles..on rigoleuuuuuxxx !

Evidemment le texte entier est tout autre :

Pierre Desproges a écrit :

"C'était un mercredi ou un dimanche après-midi. Toujours est-il que je traînais un morne ennui dominical de pièce en pièce à travers la maison, en chaussettes, canette à la main, sandwich dans l'autre, cherchant sans y croire l'idée fulgurante d'où jaillirait l'une de ces pages implacables où la délicatesse nacrée du style le dispute à la clairvoyance rigoureuse de l'analyse austère au lyrisme glacé.

    Traversant la chambre des enfants, je m'apprêtais machinalement à enjamber ma progéniture abrutie d'images et vautrée sur la moquette, pour éteindre le téléviseur barbitural d'où montait sans grâce le beuglement sirupeux d'un chanteur écorché vif ; quand soudain, Dieu me turlute, vous m'apparûtes.

    Vous m'apparûtes sur l'écran, mon amour - vous permettez que je vous appelle mon amour ? Je crus défaillir.

    Je sentis le fa se dérober sous mes pas alors que, normalement, c'est le sol, c'est vous dire à quel point j'étais bouleversé. Mes bras tremblaient, mes jambes flageolaient au gigot, c'est tellement meilleur, bref mes membres, je veux dire la plupart de mes membres, mollissaient. J'aurais voulu tourner le bouton car les boutons sont faits pour qu'on les tourne, sinon ça finit par couiller, rouiller, mais je n'avais pas de fesse, de cesse, mais j'étais comme figé devant votre visage, ma bien-aimée - vous permettez que je vous appelle ma bien-aimée ? La pétillante exubérante de vos yeux, la troublante malice de votre pipe, la troublante malice de votre bouche à faire les pitres, selon saint Paul, l'érotisme acidulé de votre voix de gorge profonde quoique enfantine, mais l'avaleur n'attend pas le nombre des avalés, l'ourlet gracile de vos oreilles sans poils aux lobes, la finesse angélique de votre mou de nez de putain, de votre bout de nez mutin dont la pointe rose se dresse vers la nue comme le goupillon trempé d'amour que Mgr Lefèvre agite à la Sainte-Thérèse qui rit dans la Corrèze où la paire de Marie, où le maire de Paris, lui aussi, s'ennuie le dimanche en attrapant des champignons. Mais je m'égare aux morilles, mais je m'écarte du sujet.

    Cette femme m'a rendu fou. Vous m'avez rendu fou, délicieux petit cabri sauvage indomptable - vous permettez que je vous appelle délicieux petit cabri sauvage indomptable ? Ah ! cabri, c'est fini. Ah ! Jésus, Marie, Léon ! Ah ! femme étrange. N'abrites-tu point, sous la robe austère de la speakerine, la plus fine petite culotte de soie noire sauvage qui, comme un écrin de pétales veloutés d'orchidée sauvage, maintient dans la chaleur moitée de son duvet tendre les plus exquises rondeurs charnelles finement duveteuses où la tiédeur exsangue de l'été finissant a laissé la dorure attendrie de ses rayons ultimes poser son sourire de cigale sur ton corps alangui que ma détresse exalte au soir de solitude où tu me laisses anéanti d'impuissance et totalement dérisoire devant cet écran glacé où je me cogne en vain, comme le papillon de nuit aveugle en rut se calcine la zigounette sur l'ampoule brûlante où la phalène poudrée l'attend les ailes offertes et le ventre palpitant pour une partie de trompe en l'air.

    Il faut me comprendre, pour toi je vibre ô ma sœur - vous permettez que je vous appelle ma sœur ?

    Ah ! Dieu me crapahute, mon impossible amour, soyez mienne, ma biche - vous permettez que je vous appelle Bambi ? Vous si pleinement éblouissante parmi tant de dindes hébétées, vous détonnez cruellement comme un diamant somptueux dans un carré de topinambours, comme un cygne royal entouré de mouettes emmazoutées, comme un ouvrier polonais dans une soirée CGT, comme un lys au pays des merdouilles. Ah, je vous le dis, et je vous le redis, en récitant Pagnol : vous êtes belle comme la femme d'un autre.

        "La femme remonte à la plus haute antiquité" disait Alexandre Vialatte. (Je le répète une fois de plus à l'intention des étudiants en lettres qui commencent à savoir lire dès l'âge du permis de conduire, on peut très bien vivre sans la moindre espèce de culture. Moi-même, je n'ai pas mon permis de conduire, eh bien ça ne m'a jamais empêché de prendre l'autobus. D'ailleurs, si vous n'êtes pas capable de vous priver d'un seul épisode de Dallas pour lire un chapitre des chroniques de Vialatte, dites-vous bien que ça ne vous empêchera pas de mourir d'un cancer un jour ou l'autre. Et puis quoi, qu'importe la culture ? Quand il a écrit Hamlet, Molière avait-il lu Rostand ? Non.)

    La femme est beaucoup plus que ce mammifère inférieur qu'on nous décrit dans les loges phallocratiques. La femme est l'égale du cheval.

    Et de même qu'il ne peut pas vivre sans cheval, l'homme ne peut pas vivre sans femme. Comme la femme, le cheval permet à l'homme de s'accrocher derrière pour labourer jusqu'au fond du sillon. Bref, la femme permet à l'homme de semer sa petite graine.

    Observons deux papillons. Pouf pouf. Observons une femme.

    Si nous la coupons dans le sens de la longueur, que voyons-nous ? Nous voyons que la femme se compose de 70% d'eau et de 30% de viandes rouges diverses qui sont le siège de l'amour.

    La femme a-t-elle une âme ? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question avec certitude. Tout ce que l'on peut dire, avec une marge d'erreur infime, c'est que la nuit sera fraîche, mais à mon avis, à mon humble avis, c'est sans rapport aucun avec le problème de l'existence de l'âme chez la femme.

    Et d'abord qu'est-ce que l'âme ? Selon Jacques Lacan et mon coiffeur, l'âme est un composé nébulo-gazeux voisin du prout. Sigmund Freud, pour sa part, affirme dans l'édition de 1896 de l'Annuaire des Refoulés que l'âme pèse 21 grammes, ce qui exclut évidemment la restitution de notre âme à Dieu par les PTT avec un timbre normal, même à grande vitesse, toute surcharge au-dessus de 20 grammes étant taxée aux frais du destinataire, c'est à dire en l'occurrence le Père, le Fils et le Saint-Esprit, c'est pourquoi, au moment de votre agonie, je vous conseille, mes frères, de vous coller deux timbres à l'âme, afin de faire bonne impression à l'heure cruciale entre toutes de votre comparution devant les pieds nickelés de la Sainte Trinité.

    La vivisection de la femme ne nous permet pas de distinguer clairement la présence de l'âme. En effet si nous ouvrons une femme, que voyons-nous exactement ? Un foie, deux reins, trois raisons d'avoir une âme. Certes, je vois venir l'objection. Vous allez me dire : le ragondin velouté des marais poitevins lui aussi a un foie et deux reins. Mais a-t-il une âme pour autant ? Non. Il boit Contrexéville et puis voilà.

    En fait, en l'état actuel de nos connaissance, rien ne permet de confirmer la présence d'une âme chez la femme. Pourtant, de même qu'il ne peut pas vivre sans marché noir, l'homme ne peut pas vivre sans femme. Serait-ce une vie normale, pour un homme, que de ne baiser que le fisc, alors que les femmes des percepteurs, exhibant à chaque coin de rue leur arrogant derrière que le rond-de-cuir délaisse, hurlent à l'amour en attendant désespérément la main virile qui viendra leur nationaliser la libido à coups de zigounette dans la fonction publique, avec effet rétroactif en données corrigées des variations saisonnières ?

    D'autre part, si l'on examine la femme d'un point de vue purement ludique, que constatons-nous ? Eh bien, nous constatons que la femme est souvent pour l'homme un agréable compagnon de jeux. On cite notamment le cas, reconnu médicalement, de nombreux hommes qui ne peuvent connaître de plaisir sexuel qu'avec des femmes. Comme ce gardien de phare paimpolais, Yvon Le Poignet, qui ne pouvait pas rester plus de six mois d'affilée à son poste. Malgré la conscience professionnelle avec laquelle il astiquait son phare entre deux naufrages, il lui fallait absolument revenir périodiquement à terre pour se livrer, sur la personne de son épouse, à des gesticulations spasmodiques dont la seule évocation me soulève le cœur.

    De même qu'il ne peut pas vivre sans oxygène, l'homme ne peut pas vivre sans femme.

    L'oxygène permet à l'homme de respirer un coup. La femme permet à l'homme de tirer un trait sur son adolescence, pour fonder enfin une famille d'où naîtront bientôt les merveilleux enfants du monde qui grandiront dans la joie avant de périr sous les bombes thermonucléaires dans une dizaine d'années au plus tard. En effet, si tout va bien et si le temps le permet, la troisième guerre mondiale devrait normalement éclater avant 1991 : la plupart des voyantes extralucides sont absolument d'accord sur ce point. Quant à Nostradamus, qui avait oublié d'être con puisqu'il croyait en Dieu, il situe précisément la fin du monde atomique le 14 juillet 1989, comme le dit clairement le paragraphe 13 du chapitre 4 de son Guide Gault et Millau de la mort pas chère :

        "Deux cents années après qu'éclatoit en royaume des François la honteuse révolte où triomphoit la populace (c'est à dire le 14 juillet 1789), les sauvages hordes rouges de l'Est glacé vomiront le feu du ciel sur le grand mol occidental" (Le grand mol occidental : c'est évidemment une allusion de Nostradamus à la mollesse décadente des hommes de l'Occident avachis par la bagnole, le déclin du patriotisme, l'athéisme, les congés payés, l'abolition de peine de mort et les sous-vêtements en dermotactile Babar qui suppriment le goût de l'effort tout en comprimant abusivement la pipistrelle.) "Lors, l'homme de guerre brandira le noyau fissuré du grand champignon fumeux, tirera la chevillette et la bombinette cherra. Dans ce brasier d'apocalypse, la terre s'ouvrira dans d'épouvantables craquements, les océans déchaînés recouvriront les terres en ruine où nulle âme ne survivra, et le périphérique Ouest sera fermé à la circulation entre la porte de Vincennes et le pont de Charenton."

    Donc la femme est importante, puisque c'est elle qui assumera la continuité de l'espèce jusqu'à la fin du monde, s'il le faut, sans bouger les oreilles.

        Arielle de Claramilène s'ébaudrillait nuquelle et membrissons en son tiède et doux bain d'algues parfumil. Molle en chaleur d'eau clipotillante, chevelyre aquarelle, charnello lèvre de fraise extase, chavirée de pupille à rêve écartelé d'humide effronterie, murmurant ritournelle enrossignolée, elle était clatefollement divine. La brune esclavageonne émue, qui l'éventait un peu de son parcheminet soyeux, contemplait ébloussée les blancs dodus mamelons de bleu nuit veinelés, les petons exquis de sang carmin teintés, les fuselines aux mollets tendres, le volcanombril cloquet, et la motelle foressante du sexiclitor.

    Perversatile et frissonnitouche, Arielle sentit bientôt ce libidoeil lourd à cils courbés tremblants que la madrilandalouse mi-voilée, presque apoiline, posait sur l'onde tiède où vaguement aux vaguelettes semblotaient se mouvoir les appas dorés à cuisse offerte à peine inaccessiblants, si blancs, au creux de l'aine exquise.

    Lors, pour aviser l'exacerbie de l'étrangère, elle s'empara du savonule ovoïde et doux à l'eau, l'emprisonna de ferme allégresse dans ses deux manucules aigles douces ongulées cramoisies, et le patinageant en glissade de son col à son ventre, s'en titilla l'échancrelle.

    "E pericoloso branletsi", rauqua la sauvagyne embrasée, qui se fondait d'amouracherie volcanique indomptable, et qui, s'engloutissant soudain les deux mains à la fièvre sans prendre le temps de slipôter, bascula corps et âme dans l'éclaboussure satanique de cette bénie-baignoire pleine d'impure chatonoyance et de fessonichale prohibité fulgurante. Quand l'étincelle en nuage les eut envulvées, ces étonnantes lesboviciennes se méprisèrent à peine et s'extrablottirent en longue pelotonnie de Morphée finissant jusqu'à plus tard que l'aube, sans rêve et sans malice, quoique, virgines et prudes, elles n'avaient naguère connu l'onanaire qu'en solitude.

        Ce texte admirable - et je baise mes mots - nous prouve à l'évidence que les femmes, en matière d'érotisme plus encore qu'en toute autre, sont nos maîtresses.

    Et si les femmes sont nos maîtresses, remercions-en, mes frères, le Tout-Puissant qui règne là-haut en son divin royaume, entre la bouche d'aération de la tour Montparnasse et la zone stratosphérique à l'abri de l'anticyclone venu des Açores qui, après dissipation des brumes matinales, cédera la place à un temps plus doux au nord d'une ligne Strasbourg-Berlin."

Pierre Desproges - Vivons Heureux En Attendant La Mort - Editions du Seuil - 1983

Bien joué quand même le coup du "si je vire le contexte, je fais passer Desproges pour le pire des salauds".


- Oldies PC : Intel Pentium 3 @ 800 Mhz sur CM ASUS P2B-F, GeForce 4 Ti4800 SE, Disque Dur Hitachi 160 Go, 512 Mo de RAM, 3DFX Voodoo 2, Sound Blaster 16 ISA PnP, Windows 98 SE / XP)
- Desktop : Intel Core i7 6700K @ 4 GHz sur CM ASUS Z170-P, GeForce GTX 1070, SSD Samsung 850 EVO 1 To, 16 Go de RAM, Disque Dur Seagate Barracuda 3 To, Windows 10

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#3836 Le 18/03/2013, à 19:22

Omniia

Re : Sexisme et société

@Etoma : ton post fait super plaisir smile


Démocratie Libre : Un projet de démocratie directe.

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#3837 Le 18/03/2013, à 19:49

ginette

Re : Sexisme et société

Je ne vois pas ce que ça change...en tout cas , dans ma perception et compréhension des choses.
Pour reprendre un argument souvent mis en avant: Pourquoi n'a t il pas ciblé les hommes ? Ce sont, une fois de + , les femmes qui sont visées, en opposition aux hommes
Mais bon...je n'insisterai pas, et je n'insisterai pas parce que je suis en France, et que la France, c'est le champion de la culture paillarde,  la culture paillarde qui fait si bon ménage  avec le sexisme...
Surtout ne pas remettre en cause les fondamentaux.

Dernière modification par ginette (Le 18/03/2013, à 19:50)

#3838 Le 18/03/2013, à 19:52

Sopo les Râ

Re : Sexisme et société

ginette a écrit :

Pourquoi n'a t il pas ciblé les hommes ?

Parce que c'est un homme, hétéro ?


La sieste, c'est maintenant.
   * * *
« J'ai l'intention de vivre éternellement. Pour l'instant, tout se passe comme prévu. »

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#3839 Le 18/03/2013, à 20:08

pierrecastor

Re : Sexisme et société

Sopo les Râ a écrit :

Parce que c'est un homme, hétéro ?

Parce qu'il le fait déjà dans d'autres chroniques ?

Ce que je j'aime bien chez Desproges, c'est justement qu'il cible tout le monde : jeunes, vieux, femmes, hommes, intellectuels, abrutis, etc. En étant souvent violent, choquant et incorrecte volontairement.

Et que la en l’occurrence, l'invitée est Dorothée, une femme, qui a eu un rôle de cliché sexiste durant ses années du Club éponyme.

Pour moi, Desproges n'est pas misogyne, il est misanthrope.

Mais quand à mettre une chronique sois disant machiste, autant en mettre une vrai. wink

http://www.youtube.com/watch?v=lPCwtah66Jc

Dernière modification par pierrecastor (Le 18/03/2013, à 20:08)


Oui c'est bien plus ouf et c'est bien bandant
Courir nu la bite à l'air, courir nue la fouffe au vent
Ludwig von 88 - Fracas

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#3840 Le 18/03/2013, à 20:18

The Uploader

Re : Sexisme et société

pierrecastor a écrit :

Pour moi, Desproges n'est pas misogyne, il est misanthrope.

http://www.desproges.fr/extraits?tag=interview

Pierre Desproges a écrit :

Si la virilité c’est le foot, la bagnole, la boxe et la guerre, je ne me sens pas du tout viril, je me sens très féminin et je me plais beaucoup plus dans la compagnie des femmes pour bien des activités, y compris pour faire l’amour, que dans la compagnie des hommes.

"Je ne serai jamais féministe convaincu. Les femmes du MLF m’emmerdent, mais tous les militants m’ennuient, tous les gens qui croient détenir une certitude m’ennuient, c’est vrai quand même que l’anti-féminisme c’est un racisme aussi stupide que tous les autres. Il a été décidé que les femmes étaient des êtres inférieurs. Bon, c’est vrai qu’elles courent moins vite sur le cent mètres mais c’est bien la seule infériorité qu’elles ont sur les mâles…"

Est-ce que les femmes vous arrêtent dans la rue ?

Oui c’est arrivé. Pendant la diffusion de Cyclopède, je descendais les Champs-Élysées, on me claque la main aux fesses. Je me retourne et je vois une fille superbe qui me dit : « Étonnant, non ? »! celle-là, je l’aurais bien emmenée huit jours sur mon bateau à voile.

Les femmes n’ont jamais eu envie de porter un fusil, pour moi c’est quand même un signe d’élégance morale.

« Je me sens bien dans ma peau maintenant que j’ai quarante-sept ans. Ce n’est pas quelque chose que j’ai senti à chaque époque de ma vie. Et quand je fais un retour en arrière, je n’ai aucun regret … La jeunesse, pour moi, ça représente des boutons sur la gueule… Un malaise, c’est une idée de malaise.
J’ai été un adolescent boutonneux, boursouflé d’acné et d’amour raté … C’est une période triste où je n’étais pas décisionnaire de ce que je faisais alors que je suis très individualiste, très indépendant. Je dépendais de ma famille, de mes maîtres… L’enfance, je n’aimais pas, je me suis emmerdé."

Je ne ris que des choses qui ne font pas rire, que des choses graves, entre autre, le racisme. Pris au premier degré, ça peut faire de la peine.

Mais oui dans ses textes, absolument tout le monde en prenait plein la tronche.
Décrire Desproges comme un machiste/misogyne c'est montrer son ignorance et rien de plus.

Dernière modification par The Uploader (Le 18/03/2013, à 20:23)


- Oldies PC : Intel Pentium 3 @ 800 Mhz sur CM ASUS P2B-F, GeForce 4 Ti4800 SE, Disque Dur Hitachi 160 Go, 512 Mo de RAM, 3DFX Voodoo 2, Sound Blaster 16 ISA PnP, Windows 98 SE / XP)
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#3841 Le 18/03/2013, à 20:23

ginette

Re : Sexisme et société

Et que la en l’occurrence, l'invitée est Dorothée, une femme, qui a eu un rôle de cliché sexiste durant ses années du Club éponyme.

Ca change quoi dans le fond ?

Ce que je j'aime bien chez Desproges, c'est justement qu'il cible tout le monde : jeunes, vieux, femmes, hommes, intellectuels, abrutis, etc. En étant souvent violent, choquant et incorrecte volontairement.

Qu'il ai été contre tout ça change quoi ? 
Il y a des piliers comme ça qu'il ne faut surtout pas ébranler parce qu'ils appartiennent à la culture
Un autre exemple puisque vous parlez souvent des enfants et de leur  conditionnement..."l'Ecole des Fans"...ça vous parle ?

#3842 Le 18/03/2013, à 20:28

pierrecastor

Re : Sexisme et société

ginette a écrit :

Et que la en l’occurrence, l'invitée est Dorothée, une femme, qui a eu un rôle de cliché sexiste durant ses années du Club éponyme.

Ca change quoi dans le fond ?

Que c'était un connard misanthrope et non un connard sexiste, pour moi, ça change beaucoup.

ginette a écrit :

Ce que je j'aime bien chez Desproges, c'est justement qu'il cible tout le monde : jeunes, vieux, femmes, hommes, intellectuels, abrutis, etc. En étant souvent violent, choquant et incorrecte volontairement.

Qu'il ai été contre tout ça change quoi ?

Que c'était un connard misanthrope et non un connard sexiste, pour moi, ça change beaucoup.

Voir le texte qu'a poster The Uploader juste au dessus, je trouve qu'il explique bien son point de vu sur la question.

ginette a écrit :

Il y a des piliers comme ça qu'il ne faut surtout pas ébranler parce qu'ils appartiennent à la culture

Ha mais y'a beaucou à dire sur Desproges, il est loin d'être défendable sur tout, au contraire. Mais dans ce cas la, autant l'attaquer sur des choses concrète que sur une sois disant misogynie que je n'ai jamais ressentie chez lui.

ginette a écrit :

Un autre exemple puisque vous parlez souvent des enfants et de leur  conditionnement..."l'Ecole des Fans"...ça vous parle ?

De nom, sans plus. Une émission ou on faisait venir des gamins pour chanter, non ?


Oui c'est bien plus ouf et c'est bien bandant
Courir nu la bite à l'air, courir nue la fouffe au vent
Ludwig von 88 - Fracas

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#3843 Le 18/03/2013, à 20:30

The Uploader

Re : Sexisme et société

ginette a écrit :

Il y a des piliers comme ça qu'il ne faut surtout pas ébranler parce qu'ils appartiennent à la culture

Tu peux ébranler ce que tu veux, mais tu n'ébranleras rien du tout (si ce n'est ta crédibilité) si tu t'y prends en disant n'importe quoi sur quelqu'un dont tu ne connais rien du tout. Sans compter que tu trompes de cible (Desproges était misanthrope et détestait tout ce qui était virile/misogyne et le conditionnement qui va avec).

Dernière modification par The Uploader (Le 18/03/2013, à 20:30)


- Oldies PC : Intel Pentium 3 @ 800 Mhz sur CM ASUS P2B-F, GeForce 4 Ti4800 SE, Disque Dur Hitachi 160 Go, 512 Mo de RAM, 3DFX Voodoo 2, Sound Blaster 16 ISA PnP, Windows 98 SE / XP)
- Desktop : Intel Core i7 6700K @ 4 GHz sur CM ASUS Z170-P, GeForce GTX 1070, SSD Samsung 850 EVO 1 To, 16 Go de RAM, Disque Dur Seagate Barracuda 3 To, Windows 10

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#3844 Le 18/03/2013, à 20:42

ginette

Re : Sexisme et société

Que c'était un connard misanthrope et non un connard sexiste, pour moi, ça change beaucoup.

Je dirais plutôt que c'était un type qui maniait surtout la vulgarité
en à propos de l'Ecole des Fans, c'était oui cette émission ou les gosses devaient chanter et où on disait à la tite fille qu'elle avait une belle robe et qu'elle ressemblait à barbie...enfin tous les clichés quoi...et le ptit garçon qui était fort comme papa

Tu peux ébranler ce que tu veux, mais tu n'ébranleras rien du tout (si ce n'est ta crédibilité) si tu t'y prends en disant n'importe quoi sur quelqu'un dont tu ne connais rien du tout. Sans compter que tu trompes de cible (Desproges était misanthrope et détestait tout ce qui était virile/misogyne et le conditionnement qui va avec).

Tu ne l'as pas connu d'avantage que moi et tu le défends en le qualifiant de misanthrope...moi je dis que, étant donné que nous ne l'avons point connu, ni toi ni moi , ni personne, la seule chose que nous puissions dire de lui est qu'il était vulgaire, c'est la seule chose qui transpire de ses propos. accessoirement sexiste
Le fait qu'il ai été contre tout ne change rien. Si je dis que les femme s sont des putes, ce n'est pas excusé en rajoutant que les mecs sont tous des maquereaux

Dernière modification par ginette (Le 18/03/2013, à 20:44)

#3845 Le 18/03/2013, à 22:20

david96

Re : Sexisme et société

J'aime : très bon débat sur Desproges, les arguments se tiennent dans les deux camps. Pas d'insultes, d'attaques personnelles… Comme c'est agréable .

Je repars sur la pointe des pieds.

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#3846 Le 18/03/2013, à 22:44

ginette

Re : Sexisme et société

J'aime : très bon débat sur Desproges, les arguments se tiennent dans les deux camps. Pas d'insultes, d'attaques personnelles

attends ça vient...patience...on chauffe la salle
lol
@pierrecastor: je vois juste ceci..."" Mais dans ce cas la, autant l'attaquer sur des choses concrète ""
A l'occasion expliques moi "choses concrêtes"  puisque mis à part ses mots, ses écrits, ses paroles....le reste c'est sa vie  et ça le regarde...par contre ce qui m'interpelle et le concret c'est son coté personnage public
Bon je vais me coucher

#3847 Le 18/03/2013, à 22:57

pierrecastor

Re : Sexisme et société

ginette a écrit :

@pierrecastor: je vois juste ceci..."" Mais dans ce cas la, autant l'attaquer sur des choses concrète ""
A l'occasion expliques moi "choses concrêtes"  puisque mis à part ses mots, ses écrits, ses paroles....le reste c'est sa vie  et ça le regarde...par contre ce qui m'interpelle et le concret c'est son coté personnage public
Bon je vais me coucher

La dessus, t'as pas tord, j'ai aussi souvent du mal à poser mes idées.

En essayant de réfléchir un peu au pourquoi du comment sur le fait que tu considère Desproges comme sexiste et moi non.

Je pense que c'est du à l'usage du si fameux et si souvent (et parfois à raison, et avec intelligence) décrié second degré.

Que Desproges emplois très souvent. Quand il parle des femmes qu'on laboure comme un cheval, c'est drôle (pour moi) car je sais justement que Desproges ne le pense pas.

La même blague venant de quelqu'un que je sais être sexiste ne me paraitrai pas drôle du tout.

De même quand il fait des blagues sur (en vrac) les juifs, les noirs, les handicapées et j'en passe.


Quand à sa vulgarité, je trouve au contraire que c'est un des humoriste les plus fin que j'ai pu entendre, avec un maniement de la langue française digne des plus grand qui lui permet de transformer sa vulgarité en quelque chose de plus grand.

Mais ça, c'est une question de gouts. wink


Oui c'est bien plus ouf et c'est bien bandant
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Ludwig von 88 - Fracas

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#3848 Le 19/03/2013, à 09:00

ginette

Re : Sexisme et société

J'ai ramené hier  Desproges pour cette citation entendue que je trouvais outrancière,  et puis ça m'a donné envie de googler sur Desproges.
Au final, l'impression que j'en ai , est que c'est un type qui a à peu près dit tout et n'importe quoi, qui effectivement c'est attaqué à tout et à tout le monde.
A manier autant l'ironie, on n'arrive plus à savoir ce qu'il pense vraiment et ce qui est du pamphlétaire ou de la moquerie.ou ce qui est sérieux
Voilà.  Je trouve ça, non pas gênant , mais ambigu.
Mais autant je n'ai pas de doute sur un Coluche qui maniait aussi un peu le même humour, et s'attaquait aux mêmes parce que  Coluche, en raison de ses engagements multiples, est sans ambiguité.
Mais autant Desproges ...je ne sais pas. A force d'ironiser autant, de traiter les femmes de n'importe quoi , "pour rire " est ce qu'il savait , lui, ce qu'il en pensait réellement ?
Et puis je trouve tout simplement que son personnage colle pile poile avec la France paillarde, celle qui fait dire que, lorsqu'il y a viol, faut voir...que oui bon c'est grave mais que, il faudrait analyser les responsabilités....
La France paillarde qui s’accommode de la violence lorsqu'il s'agit d'un de ses politiques....bref la France bien franchouillarde....
Allez Marcel ! encore un ptit coup ! Mate les roberts à la gonze ?
La citation, je l'ai entendue aux Grosses Têtes . Je l'ai trouvé outrancière, indigne de passer sur une chaîne de radio, parce que  toute la clique s'en délectait et se gondolait et trouvait ça très finaux. , de ça et d'autres trucs tout aussi délicats. Vous me direz, les Grosses Têtes c'est pas le fin du fin, moi j'écoute ça dans la bagnole, mais voilà, c'est le genre d'émission que le français adore, il y retrouve l'essence même de sa beauferie refoulée. Et c'est tellement marrant ! C'est juste pour rire, c'est de l'humour !.....sauf que ce genre d'humour en devient naturel. Comment faire la part des choses ??   Et comme toujours, 2 poids 2 mesures.
Si je faisait écouter un sketch de Desproges, à un étranger, il me dirait que c'est un raciste, ou un sexiste...et ce serait un avis "de l'extérieur" bref, à peu près neutre ! et quelque part il aurait raison.

Dernière modification par ginette (Le 19/03/2013, à 09:10)

#3849 Le 19/03/2013, à 09:16

pierrecastor

Re : Sexisme et société

Sur Desproges, je pense que ta mauvaise interprétation (selon moi wink ) de ses propos viens de ta méconnaissance global du personnage et de son œuvre en général.

Ce ressentie se base sur deux choses que tu viens d'écrire, je fait que tu annonce toi même découvrir cet humoriste (facile, je sais tongue ) et que tu le classe dans la France paillarde (alors que Desproges est justement complétement à l'opposer de ça).

Pour découvrir et se faire une idées sur lui, il faut connaitre un minimum de son œuvre, et je pense, surtout l'écouter, certaine chose qui peuvent paraitre ambiguë à l'écrit prendront un sens totalement différent à l'oral.

Edit : quel sketch pourrait être interprété de façon raciste ? je suis curieux de le savoir ?


Edit² : Je serait aussi intéressé par l'avis des féministes militant(e)s sur Desproges et le sexisme. smile

Dernière modification par pierrecastor (Le 19/03/2013, à 09:19)


Oui c'est bien plus ouf et c'est bien bandant
Courir nu la bite à l'air, courir nue la fouffe au vent
Ludwig von 88 - Fracas

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#3850 Le 19/03/2013, à 09:23

ginette

Re : Sexisme et société

Attends...en parlant de culture, et de culture française: Un autre pilier de la culture française, c'est Sacha Guitry.
Alors pour ce qui est des propos sexistes, Guitry c'est une vrai référence ! uns source inépuisable. Et on le porte aux nues

Edit : quel sketch pourrait être interprété de façon raciste ? je suis curieux de le savoir ?

Il faudrait que je cherche...mais de la même veine: le texte complet qu'a reproduit uploader pour replacer soi disant dans son contexte...tu fais lire ça à un étranger, il te dira simplement que c'est sexiste, et  dégueulasse ,voilà
Et qu'on ne vienne pas me parler de 1er degré, de 2ème degré, puisque 1er ou 2ème, le résultat est strictement le même

Dernière modification par ginette (Le 19/03/2013, à 09:25)