Qu'est-ce que tu lis en ce moment...?

Pandaboy · Le 25/01/2016, à 20:34

Ça compte les manga ?
Si oui, je lit l'Attaque de Titan (ou Shingeki No Kyojin)
L’histoire tourne autour du personnage d’Eren Jäger dans un monde où l’humanité vit entourée d’immenses murs pour se protéger de créatures gigantesques, les Titans dont leur seul but est de dévorer les humains. Le récit raconte le combat mené par l’humanité pour reconquérir son territoire, en éclaircissant les mystères liés à l’apparition des Titans. (Résumé de Wikipedia, je n'ai jamais été bon pour résumer une histoire xD)
Je suis au tome 11, que j'ai bientot fini.
Je trouve ce manga (tout comme l'anime) absolument génial.
Et si non, ben je n'ai pas lu de livres depuis des mois.

Ayral · Le 25/01/2016, à 23:37

Les mangas, c'est des livres, je crois. Un livre, c'est un machin entre deux couvertures, avec des pages entre, et qui raconte une histoire. Donc un manga c'est un livre.
À part ça un manga c'est écrit à l'envers, on commence par la fin et il faut feuilleter de droite à gauche, mais bon. Après tout sur les 3 religions dites du livre, il y en a 2 qui écrivent "à l'envers" aussi. Au moins de droite à gauche.
Sur mes 3 enfants, j'en ai 2 dont les sources culturelles sont essentiellement "manguesques". Mais moi au bout de 3 pages à lire tout dans l'ordre inverse, le cale. Mais à bientôt 70 ans j'ai des excuses.

Tiens puisqu'on en parle de livres, je viens de me payer le dernier d'Ormesson, "Je dirai malgré tout que cette vie fut belle" et je m'en lèche les babines d'avance.

Compte anonymisé · Le 26/01/2016, à 18:31

Pandaboy a écrit :

Ça compte les manga ?
.

Ayral a écrit :

Les mangas, c'est des livres, je crois. .

Bien sûr ! Une preuve ? Le musée international du manga que j'ai eu le plaisir de visiter et de photographier (un peu à la sauvette car il est interdit de photographier dans plusieurs salles) à Kyoto au Japon. Regardez si ça bouquine !

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Dernière modification par Compte anonymisé (Le 26/01/2016, à 18:33)

Pandaboy · Le 26/01/2016, à 21:35

D'acc ^^
Vu que j’entends souvent mes prof me rabacher "Les mangas ne sont pas des vrais livres" (ce qui m'énerve d'ailleurs)
Jackpot: Je rêve d'aller au japon T.T (mais pas assez, le japon n’intéresse pas trop mes parents, et encore faudrait-il parler Japonais, hors je parle que français et anglais T.T, enfin bref x)
Et quand je dit que je n'ai pas lu de livres depuis des mois, je parle des livres sans images ni rien. ^o^

Compte anonymisé · Le 26/01/2016, à 21:59

Pandaboy a écrit :

D'acc ^^
Vu que j’entends souvent mes prof me rabacher "Les mangas ne sont pas des vrais livres" (ce qui m'énerve d'ailleurs)
Jackpot: Je rêve d'aller au japon T.T (mais pas assez, le japon n’intéresse pas trop mes parents, et encore faudrait-il parler Japonais, hors je parle que français et anglais T.T, enfin bref x)
Et quand je dit que je n'ai pas lu de livres depuis des mois, je parle des livres sans images ni rien. ^o^

On peut parler d'une culture manga : http://www.20minutes.fr/culture/582367- … ture-manga

Un bouquin peut-être intéressant à ce sujet (je ne l'ai pas lu) : http://www.inaglobal.fr/edition/note-de … ponaise-79

Les 8 mangas de référence d'après ce lien : http://www.kanpai.fr/culture-japonaise/ … -reference

Tu rêves d'aller au Japon ? Tu as bien raison ! Dépaysement garanti. C'est un autre monde. En tout cas moi j'ai beaucoup aimé et je pense y retourner : je me sens bien dans ce pays.

Une petite cosplay que j'ai photographiée à Tokyo dans le quartier Harajuku :

Si tu veux en voir des dizaines et des dizaines de cosplay une page d'infos sur la quartier en question : http://japon.conceptarium.com/tokyo-harajuku.html

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Dernière modification par Compte anonymisé (Le 26/01/2016, à 22:15)

Pandaboy · Le 26/01/2016, à 23:08

A vrai dire, je pense m'y installer plus tard, si ce n'est pas pour la culture manga qui y reigne, ce serait pour la façon de vivre, j'ai lu (et ont m'a dit) que les japonais était vraiment plus respectueux et "attaché au tradition" que les français, ou les autres pays du monde en général.
Ce que j'aime aussi au japon, c'est l'ouverture d'esprit, je veux dire, je suis presque tout le tems vetu d'un kigurumi Panda, quand je sort dehors, c'est toujours drôle de voir les réaction des gens, souvent amusés (et choqués pour les plus coincés) alors que au japon, ça serais (presque) normal xD
Et les cosplay japonais sont géniaux, j'en fais moi même ^^

Dernière modification par Pandaboy (Le 26/01/2016, à 23:12)

Ayral · Le 26/01/2016, à 23:39

Pandaboy a écrit :

je suis presque tout le tems vetu d'un kigurumi Panda, quand je sort dehors, c'est toujours drôle de voir les réaction des gens, souvent amusés (et choqués pour les plus coincés) alors que au japon, ça serais (presque) normal xD
Et les cosplay japonais sont géniaux, j'en fais moi même ^^

C'est sûr que si tu te promènes en kigurumi Panda dans ton bled français, tu dois avoir un succès certain !.

Je pense, et jackpot te le confirmera sans doute, que au Japon on parle plus Anglais qu'en France le japonais. Donc ne t'inquiète pas trop.

En plus jackpot est particulièrement connaisseur de la culture japonaise, il y séjourne souvent.

Mais j'avoue que de mon point de vue de vieux (70 ans) tu as des rêves particuliers...

Dernière modification par Ayral (Le 26/01/2016, à 23:40)

Pandaboy · Le 26/01/2016, à 23:48

Ouais c'est vrai, c'est juste que c'est agréable à porter xD
Et, ce n'est pas vraiment un rêve, juste une très grande immense géantissime envie, j'ai pas de rêve, juste des objectifs. x)
Enfin peut-être que si, enfin bref xD
De toute façon, je pense que j'ai le temps de penser à mes rêve, j'ai encore que 14 ans, donc, mes envies, objectifs et rêve ont le temps de changer ^^

Dernière modification par Pandaboy (Le 26/01/2016, à 23:52)

Ayral · Le 27/01/2016, à 00:09

Pandaboy a écrit :

j'ai encore que 14 ans, donc, mes envies, objectifs et rêve ont le temps de changer ^^

Sûr. Mais ne remplace ce rêve là que par un autre encore encore plus beau ! Et donne toi les outils pour les mettre en œuvre. Pour ça il n'y a pas mieux que la connaissance
Voici une très belle chanson, de Colin Vearncombe plus connu sous le nom de Black https://www.youtube.com/watch?v=6OXFmGh8zRg pleine de poésie et d'optimisme. La vie est merveilleuse, en dépit de ce qu'en pensent les pisse vinaigre. Certes la traduction est un peu minable parce que littérale, Tu devrais pouvoir faire mieux. Si je prends le temps j'essaierai.
Et vive la vie.

Pandaboy · Le 27/01/2016, à 00:38

Ayral a écrit :

La vie est merveilleuse, en dépit de ce qu'en pensent les pisse vinaigre.

Je suis en partie d'accord, la vie n'est pas horrible, mais elle n'est pas toute rose tout les jours, même si la vie vaut la peine d'être vécu, je préfère vivre dans un monde de réalité que dans un monde "rêvé" (j'ai pas trouver le mot que je cherchais) Peut-être que je ne m'en rend pas bien compte maintenant, mais bon ^^
Après, j'ai toujours un moyen de m'évader de la vie réelle ^^ Que ce soit l'informatique (la plus part du temps xD) Les manga, les anime et toute la culture Otaku, ou encore la musique ^^

Compte anonymisé · Le 27/01/2016, à 07:22

Pandaboy a écrit :

A vrai dire, je pense m'y installer plus tard, si ce n'est pas pour la culture manga qui y reigne, ce serait pour la façon de vivre, j'ai lu (et ont m'a dit) que les japonais était vraiment plus respectueux et "attaché au tradition" que les français, ou les autres pays du monde en général.
Ce que j'aime aussi au japon, c'est l'ouverture d'esprit, je veux dire, je suis presque tout le tems vetu d'un kigurumi Panda, quand je sort dehors, c'est toujours drôle de voir les réaction des gens, souvent amusés (et choqués pour les plus coincés) alors que au japon, ça serais (presque) normal xD
Et les cosplay japonais sont géniaux, j'en fais moi même ^^

Oui, et c'est ce qui m'a plu, entre autres, au Japon, : cet incroyable paradoxe entre attachement aux traditions et goût très prononcé pour toutes les innovations technologiques (comme la robotique etc...)

C'est en fait un pays assez étranger à ce que l'on appelle chez nous le multiculturalisme et le communautarisme, d'où, peut-être, une plus grande homogénéité culturelle dans les attitudes et les comportements profonds, que ce soit chez les jeunes (même les plus punk d'ailleurs malgré les apparences) ou les adultes. Le phénomène cosplay n'est qu'accessoire, périphérique et un peu folklorique. Ce qui est chouette là-bas, c'est que tout ce qui est borderline reste assez bon enfant, au fond. Par contre, attention : si tu veux y résider un jour, sache que, même si tu apprends et parles la langue, même si tu t'intéresses profondément à leur culture, tu resteras toujours un ganjin (= un étranger) aux yeux des japonais et ça, ça ne sera pas toujours facile à vivre, certainement.

Encore une petite cosplay photographiée par moi-même à Tokyo ? Pas de souci !

Ayral a écrit :

Je pense, et jackpot te le confirmera sans doute, que au Japon on parle plus Anglais qu'en France le japonais. Donc ne t'inquiète pas trop.

Non, c'est inexact. Le souci c'est que la majorité des japonais parlent très peu (et assez mal) l'anglais, même dans les grandes villes. D'où de réels problèmes de communication pour nous (nous les français qui ne sommes pas des champions en matière de langues étrangères non plus ! )

Ayral a écrit :

En plus jackpot est particulièrement connaisseur de la culture japonaise, il y séjourne souvent.

Inexact aussi. Je ne suis pas du tout un grand connaisseur de la culture japonaise, je m'y intéresse un peu à travers quelques choix de lectures, c'est tout. Et, pour le moment, je ne suis allé au Japon qu'un fois et je n'en ai visité qu'une toute petite partie. Par contre j'envisage d'y retourner, ça oui.

Ayral a écrit :

Voici une très belle chanson, de Colin Vearncombe plus connu sous le nom de Black https://www.youtube.com/watch?v=6OXFmGh8zRg pleine de poésie et d'optimisme.
Et vive la vie.

J'aime (je devrais peut-être plutôt dire : "j'aimais" puisque j'ai appris hier soir qu'il venait de nous quitter) beaucoup ce chanteur : pop élégante, raffinée, détachée mais très profonde avec, dans ses chansons et sa voix, un curieux mélange de tristesse et de mélancolie elles-mêmes mêlées à quelques rayons de soleil le tout exprimé d'une manière sensible et délicate, sans ostentation. Et j'aime beaucoup la chanson que tu as mise en lien.

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 27/01/2016, à 07:42)

Ayral · Le 27/01/2016, à 11:49

jackpot a écrit :

Ayral a écrit :
En plus jackpot est particulièrement connaisseur de la culture japonaise, il y séjourne souvent.
Inexact aussi. Je ne suis pas du tout un grand connaisseur de la culture japonaise, je m'y intéresse un peu à travers quelques choix de lectures, c'est tout. Et, pour le moment, je ne suis allé au Japon qu'un fois et je n'en ai visité qu'une toute petite partie. Par contre j'envisage d'y retourner, ça oui.
Ayral a écrit :
Voici une très belle chanson, de Colin Vearncombe plus connu sous le nom de Black https://www.youtube.com/watch?v=6OXFmGh8zRg pleine de poésie et d'optimisme.
Et vive la vie.
J'aime (je devrais peut-être plutôt dire : "j'aimais" puisque j'ai appris hier soir qu'il venait de nous quitter) beaucoup ce chanteur : pop élégante, raffinée, détachée mais très profonde avec, dans ses chansons et sa voix, un curieux mélange de tristesse et de mélancolie elles-mêmes mêlées à quelques rayons de soleil le tout exprimé d'une manière sensible et délicate, sans ostentation. Et j'aime beaucoup la chanson que tu as mise en lien.

Je me suis mélangé les pinceaux avec alphajet je pense. Désolé
Pour ce qui est de Colin Vearncombe c'est toi qui me l'a fait découvrir dans un autre fil ...

Compte anonymisé · Le 28/01/2016, à 10:12

Pas de souci et heureux de t'avoir fait découvrir ce chanteur parti bien trop tôt.

Compte anonymisé · Le 31/01/2016, à 11:02

« La pitié dangereuse », le seul roman achevé de Stefan Zweig. Je n'en suis qu'au 1/5 mais je me sens bien dans ce bouquin (comme je l'ai été d'ailleurs dans quelques nouvelles que j'ai lues récemment du même auteur)...

C'est l'histoire d 'un jeune officier de cavalerie, dans une petite ville de garnison. Nous sommes en 1913 en Autriche. Anton Hofmiller est promis à une brillante carrière de militaire, tous les espoirs lui sont permis même si il est assez lucide sur le caractère un peu superficiel et vide de son existence profonde.

Un soir il est invité dans le château voisin d'un riche et vieil aristocrate local.

Il y est reçu comme un prince. Il découvre avec délices de précieux mets exotiques, d'incroyables liqueurs et digestifs, de bons cigares et la soirée se poursuit avec un bal « viennois ». Vraiment il s'éclate ! Faut dire que c'est un noceur et un bon vivant dès lors qu'il est en permission en dehors du cadre rigide et austère des règlements et de la discipline militaires (qu'il est aussi chargé de faire respecter en tant qu'officier).

C'est aussi un excellent danseur et il invite à faire valser les belles jeunes filles de « la haute » qu'il a repérées au cours du dîner. Oui, c'est un bon vivant et il a l'air assez dragueur.

Mais alors qu'il se fait tard, il se rend compte soudain qu'il n'a même pas pensé à faire danser la fille de son hôte, curieusement assise à l'écart depuis le début du bal.

Soucieux de se racheter avant qu'il ne soit trop tard et avec le sentiment de s'être comporté comme un goujat vis-à-vis de son hôte, il se dirige alors vers Mlle de Kefesfalva et l'invite à danser.

« Ce qui se produit est alors affreux... » écrit l'auteur.

Mais quoi donc ? Vous le saurez si etc....

Je pense que c'est une des clés du roman pour bien comprendre ce qui est en jeu = en exergue de ce roman, Zweig écrit :

« Il y a deux sortes de pitié. L'une, molle et sentimentale, qui n'est en réalité que l'impatience du cœur de se débarrasser le plus vite de la pénible émotion qui vous étreint devant la souffrance d'autrui, qui n'est pas du tout la compassion, mais un mouvement instinctif de défense de l'âme contre la souffrance étrangère. Et l'autre, la seule qui compte, la pitié non sentimentale mais créatrice, qui sait ce qu'elle veut et est décidée à persévérer jusqu'à l'extrême limite des forces humaines. »

En attendant d'en découvrir plus puisque je n'en suis qu'au début, je le suppose : nul doute que ce jeune officier jusqu'alors brillant et superficiel va découvrir une expérience qui le fera grandir, « s'alourdir » et s'approfondir dans sa vie...

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 31/01/2016, à 11:03)

wakiza11 · Le 31/01/2016, à 16:53

J'ai ouvert a nouveau Salammbo de flaubert, je m'en lasse pas et conseiile a tous de le lire au moins une fois dans sa vie !

Compte anonymisé · Le 01/02/2016, à 07:49

wakiza11 a écrit :

J'ai ouvert a nouveau Salammbo de flaubert, je m'en lasse pas et conseiile a tous de le lire au moins une fois dans sa vie !

Salammbô, je ne me souviens plus si je l'ai lu ou pas. Je me souviens bien par contre de ma lecture édifiante (et édifiée) de "L'Education Sentimentale". Je dis "édifiante" et "édifiée" parce que j'avais lu ce roman comme un véritable objet littéraire, c'est à dire que j'avais lu le livre mais également tout ce qui tournait autour de l'histoire de sa conception. Et comment Flaubert en avait ciselé chacune des phrases avec minutie et une véritable passion artisanale, en revenant sans cesse sur son écriture pour nous pondre finalement un bijou d'orfèvrerie littéraire. Flaubert est un grand, un très grand écrivain.

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 01/02/2016, à 07:50)

wakiza11 · Le 01/02/2016, à 09:31

jackpot a écrit :

wakiza11 a écrit :
J'ai ouvert a nouveau Salammbo de flaubert, je m'en lasse pas et conseiile a tous de le lire au moins une fois dans sa vie !
Salammbô, je ne me souviens plus si je l'ai lu ou pas. Je me souviens bien par contre de ma lecture édifiante (et édifiée) de "L'Education Sentimentale". Je dis "édifiante" et "édifiée" parce que j'avais lu ce roman comme un véritable objet littéraire, c'est à dire que j'avais lu le livre mais également tout ce qui tournait autour de l'histoire de sa conception. Et comment Flaubert en avait ciselé chacune des phrases avec minutie et une véritable passion artisanale, en revenant sans cesse sur son écriture pour nous pondre finalement un bijou d'orfèvrerie littéraire. Flaubert est un grand, un très grand écrivain.

Tout a fait. on trouve tout ces monuments de la lithérature francais sur gallica. voici le lien, vous pouvez le télécharger en PDF si vous le souhaitez . Salammbo

Compte anonymisé · Le 01/02/2016, à 18:32

wakiza11 a écrit :

jackpot a écrit :
wakiza11 a écrit :
J'ai ouvert a nouveau Salammbo de flaubert, je m'en lasse pas et conseiile a tous de le lire au moins une fois dans sa vie !
Salammbô, je ne me souviens plus si je l'ai lu ou pas. Je me souviens bien par contre de ma lecture édifiante (et édifiée) de "L'Education Sentimentale". Je dis "édifiante" et "édifiée" parce que j'avais lu ce roman comme un véritable objet littéraire, c'est à dire que j'avais lu le livre mais également tout ce qui tournait autour de l'histoire de sa conception. Et comment Flaubert en avait ciselé chacune des phrases avec minutie et une véritable passion artisanale, en revenant sans cesse sur son écriture pour nous pondre finalement un bijou d'orfèvrerie littéraire. Flaubert est un grand, un très grand écrivain.
Tout a fait. on trouve tout ces monuments de la lithérature francais sur gallica. voici le lien, vous pouvez le télécharger en PDF si vous le souhaitez . Salammbo

Merci !

moko138 · Le 01/02/2016, à 20:36

wakiza11 a écrit :

J'ai ouvert a nouveau Salammbo de flaubert, je m'en lasse pas et conseiile a tous de le lire au moins une fois dans sa vie !

Hélène Ségara, ô bourde new age...

Compte anonymisé · Le 09/02/2016, à 07:42

" Sous les yeux du monde" de Barbara d'Amato. Un vraiment bon polar qui m'a fait marcher (et même courir ! ) de bout en bout.

Une fillette de 3 ans (celle d'un riche et puissant sénateur très connu) est enlevée à Chicago. Ce qui est très particulier c'est que les ravisseurs ne demandent pas de rançon mais retransmettent en un direct permanent, jour et nuit, et sur toutes les chaînes de télé du monde, les images de la séquestration de la fillette dans une pièce vide et a priori non identifiable.

Minute par minute, heure par heure, on voit la petite se décomposer puisqu'elle n'est pas nourrie et qu'elle ne dispose que d'un peu d'eau près d'elle. Rien même près d'elle pour faire ses besoins naturels.

Et apparemment, elle semble être livrée à elle-même, aucun ravisseur cagoulé en rapport près d'elle ne délivrant quelque message que ce soit, dans cette pièce vide.

La petite Danni (c'est son prénom) paraît avoir été abandonnée là. Alors que cherchent au juste ses ravisseurs ? Et pourquoi ce scénario voyeur inhumain ?

Alors commence la traque de la police de Chicago et du F.B.I : il s'agit de retrouver le plus vite possible le lieu exact où la fillette est confinée mais aussi de trouver quelles sources technologiques les ravisseurs utilisent pour assurer la retransmission permanente de ces images sans qu'on ne remonte jusqu'à eux. D'où un polar aussi passionnant pour les geeks, je crois.

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 09/02/2016, à 07:57)

Compte anonymisé · Le 27/02/2016, à 08:53

Jean-Claude Guillebaud « Le Tourment de la guerre ».

J'aime bien cet auteur (même si je deviens un peu méfiant concernant la tournure un peu « catho » qu'il me semble avoir prise ces dernières années).

Là, je commence à peine mais l'approche m'accroche. Parce qu'il se pose audacieusement la question dès le début : comment expliquer que lui, le grand humaniste toujours animé par un esprit solidaire et pacifique, lui qui n'a jamais tenu une arme en mains, comment expliquer qu'il a passé son temps à courir de nombreuses théâtres de guerre en tant que reporter journaliste ? Comment l'expliquer si ce n'est qu'à cause d'une véritable fascination pour la guerre ? Ce qu'il n'a aucun mal à admettre dès le début.

Et J-C Guillebaud commence là-dessus : à partir de nombreux exemples (comme le soin apporté à de grands uniformes qu'il passe en revue, comme le goût des démonstrations de force et des parades, comme l'intérêt pour les nouvelles armes, les tactiques et les stratégies adoptées lors des grandes batailles de l'Histoire etc etc...), il montre à quel point la guerre est vitale pour les hommes et à quel point elle fascine les acteurs mais aussi les spectateurs que nous pouvons être. Et, apparemment, sa démarche est d'essayer de montrer que les guerres, avant que d'en être désolés et profondément meurtris, les hommes ont vraiment besoin d'en être passionnés et avides...

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 27/02/2016, à 08:53)

Compte anonymisé · Le 04/03/2016, à 08:02

Je tombe sur cet article du « Monde » du 2/3, rubrique « Science & Médecine ».

Quelques extraits :

« Plus de doute, les plantes savent communiquer ! Loin des clichés sur les plantes vertes et passives, la biologie végétale ne cesse d'observer depuis une quinzaine d'années des facultés surprenantes que l'on croyait réservées au monde animal. Elles communiquent entre elles et avec des insectes, « appellent » la pluie, élaborent des stratégies pour combattre des agresseurs, alertent leurs voisines en cas de danger, gardent des événements en mémoire, et, à la grande surprise des chercheurs, sont parcourues de signaux électriques mystérieux.

(…) Un exemple, sans doute le plus spectaculaire fut découvert dans les années 90 lorsque le biologiste sud-africain Wouter Van Hoven montra que des acacias avaient tué près de 3000 koudous dans les ranchs (les koudous sont une espèce d'antilope). Les arbres s'étaient mis à produire plus de tanins (molécules au goût amer) pour rendre toxique la digestion des feuilles par ces herbivores trop nombreux. Les branches blessées émettaient alors un gaz volatil, l'éthylène, pour prévenir les autres acacias du danger afin qu'ils enclenchent à leur tour leur système de défense avant même l'arrivée des koudous. »

http://www.lemonde.fr/sciences/article/ … 50684.html

Oui mais : faut-il alors parler de « sensibilité » ou d' »intelligence » ? Depuis une dizaine d'années, un vif débat sur « l'intelligence » des plantes anime la communauté des biologistes spécialistes du monde végétal. « Hérésie », crient les uns, accusant les autres d'anthropocentrisme. « Vérité », affirment les autres.

Un chercheur peut-être plus avisé (Lincoln Taiz) propose : « la définition de l'intelligence a maintenant été élargie pour inclure « l'intelligence en essaim » dans les organismes sociaux et « l'intelligence artificielle » dans les machines. Donc, il est juste d'utiliser l'expression « intelligence des plantes » tant que l'on prend soin de la distinguer de l'intelligence animale, qui exige un système nerveux. » (infos recueillies dans un autre article du même journal du même jour sur le même sujet)

Je ne vais pas regarder mes plantes vertes de la même façon désormais ! Dire qu'elles m'observent peut-être !

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 04/03/2016, à 08:04)

Compte anonymisé · Le 13/03/2016, à 15:50

« L'évasion » de Francis Collomp. (XO editions) Cet ingénieur français a été kidnappé violemment par des djihadistes d'Ansaru au Nigéria en décembre 2012 à l'âge de 62 ans.

Francis Collomp raconte sans littérature ni trop d'état d'âme sa détention, jour après jour, pendant de longs mois. Avec une seule obsession depuis le premier jour : se faire la belle. Car étant un expatrié un peu free lance et aventurier il comprend assez vite qu'il n'a pas trop à attendre des autorités françaises ou du moins que ça va être très très long. En plus, ayant subi un triple pontage, il a le cœur fragile, il a besoin de médicaments spécifiques et il sait de suite qu'il ne pourra pas tenir le coup très longtemps. Et pour ne pas arranger les choses, la conjoncture n'est pas favorable : durant sa période de détention, la France s'engage militairement au Mali et il voit bien que ce n'est pas le bon moment pour que les autorités fassent aboutir d'éventuelles négociations secrètes avec ses ravisseurs.

Alors, en bon ingénieur qu'il est, à chaque fois que l'occasion lui en est donnée il mémorise des tas de détails matériels qui lui permettront de s'évader un jour : détails qu'il précise avec une minutie d'horloger en phase de survie.

En attendant, il se retrouve dans une pièce nue avec des rats dans les parages, un matelas pourri autour duquel il tourne matin et soir pour accomplir l'équivalent d'une sortie de quelques km chaque jour. Avec un seau nauséabond pour ses besoins. Une nourriture dégueulasse et des rapports difficiles avec ses gardiens qui consentent quand même à améliorer un peu son ordinaire au fil du temps : en acceptant, par exemple, de lui installer une moustiquaire, de lui apporter un petit poste radio, un bloc papier et un stylo. Très important la radio pour écouter RFI et rester en contact avec le monde. Très important le bloc papier et le stylo car l'ingénieur passe son temps à élaborer le prototype d'un véhicule qui fonctionnerait à l'énergie éolienne.

Même si on connait d'office la fin (il va se la faire sa belle et tant mieux car c'est assez rare !) c'est le genre de bouquin qui se laisse dévorer à grande vitesse même si c'est écrit à la va-vite. Mais c'est du vécu 400 % alors total respect.

Compte anonymisé · Le 15/03/2016, à 18:02

Le genre de livre dont on du mal à se détacher rien que pour la magnifique photo de couverture, un portrait de Milena Jesenska.

"Milena "de Margarete Buber-Neuman (Editions Seuil).

L'auteure rencontre Milena Jesenska en déportation à Ravensbrück.

Pendant près de 4 ans, jusqu'à la mort de Milena à l'infirmerie du camp en mai 44, les deux femmes vivent un bouleversant compagnonnage. Et durant cet internement, Milena raconte à Margarete la vie extraordinaire qui fut la sienne avant la guerre : sa liaison avec Kafka, ses deux mariages, sa carrière de journaliste engagée, son expérience de militante communiste et la désillusion qui s'en est suivie et plein d'autres épisodes relatifs à l'incroyable vie intellectuelle qui régnait à Prague et à Vienne dans les années 20 et 30.

A travers le récit et le portrait que Margarete fait de Milena on découvre une femme à la personnalité et à l'envergure exceptionnelles.

J'ai retrouvé sur Internet le fameux portrait de Milena (que je ne me lasse pas de regarder)

Un très très beau livre qui raconte l'histoire d'une très très belle personne...

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 15/03/2016, à 18:09)

Rufus T. Firefly · Le 16/03/2016, à 05:50

En complément, je te conseille les Lettres à Milena de Kafka. Surtout si tu connais un peu Kafka.
Peut-être dans la nouvelle traduction de Robert Kahn, plus complète et plus proche du style de Kafka que celle d'Alexandre Vialatte (qui restitue en beau français, comme le plupart des traducteurs un peu anciens, ce qui a tendance à polir l'original).
http://www.editions-nous.com/pdf/kafka_milena.pdf

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#235 Le 27/01/2016, à 00:38

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#236 Le 27/01/2016, à 07:22

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#237 Le 27/01/2016, à 11:49

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#238 Le 28/01/2016, à 10:12

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#239 Le 31/01/2016, à 11:02

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#240 Le 31/01/2016, à 16:53

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#241 Le 01/02/2016, à 07:49

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#242 Le 01/02/2016, à 09:31

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#243 Le 01/02/2016, à 18:32

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#244 Le 01/02/2016, à 20:36

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#245 Le 09/02/2016, à 07:42

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#246 Le 27/02/2016, à 08:53

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#247 Le 04/03/2016, à 08:02

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#248 Le 13/03/2016, à 15:50

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#249 Le 15/03/2016, à 18:02

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#250 Le 16/03/2016, à 05:50

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