Linux suce encore ! Mais pour combien de temps ?

Compte anonymisé · Le 27/01/2011, à 16:48

Il parait que Linux suce encore, mais pour combien de temps ?
Dommage, la réponse est en anglais.

mazarini · Le 27/01/2011, à 17:13

Alors que je flirte avec Linux depuis 20 ans, je l'utilise réellement que depuis 1 ans que j'ai gouté à Ubuntu. Avant que j'en vienne à Ubuntu, l'interface graphique m'avait toujours rebuté par son amateurisme esthétique.

Fafanuclear · Le 27/01/2011, à 17:23

φlip a écrit :

Il parait que Linux suce encore, mais pour combien de temps ?
Dommage, la réponse est en anglais.

Vu que je ne sais pas si tu jouais sur les mots ou pas, au cas où, je me permets de préciser que "Suck" se traduit en Français par "Craindre" dans ce contexte, et non pas par "sucer"
Même si tu le savais déjà, ce sera pour les autres.

Compte anonymisé · Le 27/01/2011, à 17:38

Fafanuclear a écrit :

je me permets de préciser que "Suck" se traduit en Français par "Craindre" dans ce contexte, et non pas par "sucer"

Le contexte est effectivement important, tu as raison.
Il ne faut surtout pas se tromper de contexte, sinon ça craint.

Julientroploin · Le 27/01/2011, à 19:19

Pas eu la moindre "inflation" de la part de mon PC depuis que je suis passé sous linux moi...

Plus sérieusement, j'ai regardé une grande partie de la vidéo et voilà ce que j'en ai compris avec mon anglais très moyen :
La première partie de la conf est un plaidoyer en faveur de la standardisation (trop de perte d'énergie et de temps à maintenir des gestionnaires de sons différents, à réparer les pertes de fonction dans les drivers vidéo à chaque changement de X.org ou autre, à packager les mêmes logiciels de 36 façons...)
La 2e partie insiste sur le fait que si on veut des softs capables de rivaliser avec des logiciels pros, il nous faut des dév pros en plus des "dev du week end". Or ces devs pros doivent manger donc il faut être prêt à payer autant pour un soft libre que pour son équivalent proprio.
Dans certains domaines, les jeux par exemple il encourage à acheter les jeux natifs même proprios pour susciter l'envie de développer des jeux avec des framework multiplateforme.
Dernière partie : les questions, j'ai pas compris grand chose (son mauvais, trop décousu...)

Dernière modification par Julientroploin (Le 28/01/2011, à 16:29)

ginette · Le 27/01/2011, à 21:22

Vu que je ne sais pas si tu jouais sur les mots ou pas, au cas où, je me permets de préciser que "Suck" se traduit en Français par "Craindre" dans ce contexte, et non pas par "sucer"

ca veut plutôt dire que ça casse les bonbons
"Pourquoi le bureau de Linux énerve toujours encore, et comment remédier à ça

pipocas · Le 28/01/2011, à 11:56

LA phrase que j'ai retenue:

Nous devons tous comprendre que les développeurs ont besoin de manger et de payer leur loyer, et plus particulièrement Richard Stallman.

Il n'a pas tort. A chaque fois que l'on pose le problème du fric à RMS, il esquive et dit que cela ne l'intéresse pas.

Grünt · Le 28/01/2011, à 12:09

pipocas a écrit :

LA phrase que j'ai retenue:
Nous devons tous comprendre que les développeurs ont besoin de manger et de payer leur loyer, et plus particulièrement Richard Stallman.
Il n'a pas tort. A chaque fois que l'on pose le problème du fric à RMS, il esquive et dit que cela ne l'intéresse pas.

Plus exactement, que ce n'est pas son propos.

Et je ne vois pas où est le problème dans cette réponse: y'a des millions d'utilisateurs de PC qui, quand on leur parle de libre/propriétaire, répondent "je m'en fous tant que c'est gratuit".

berserk · Le 28/01/2011, à 14:39

Video trop longue et on peut même pas déplacer le curseur

MolotovParty · Le 28/01/2011, à 14:53

ça c'est de la critique constructive...

pipocas · Le 28/01/2011, à 15:13

@Grunt: Ce n'est pas son propos d'accord mais c'est celui de la société dans laquelle nous vivons. On est tous d'accord sur les avantages du LL (liberté, égalité, fraternité), mais son projet ne s'inscrit pas dans notre contexte économico-social actuel vu que le fric n'est pas son propos.

Imaginons une autre société, dans laquelle nous aurions tous un revenu minimum de base sans travail, alors dans ce cas je veux bien qu'il fasse impasse sur le problème économique. Par contre dans la vie réelle, telle que nous la connaissons tous, c'est tout juste impossible d'être crédible et de dire "Le fric je m'en fou, ce n'est pas mon problème."

Je ne sais pas si tu as pu voir la vidéos mais il y est question de faire un état des lieux de ce qui ne marche pas sous GNU/linux, sous entendu, comment faire en sorte que GNU/linux se démocratise. Biensur si la démocratisation de GNU/linus n'est pas ton propos, notre conversation est vaine.

Dernière modification par pipocas (Le 28/01/2011, à 15:14)

Grünt · Le 28/01/2011, à 15:29

pipocas a écrit :

@Grunt: Ce n'est pas son propos d'accord mais c'est celui de la société dans laquelle nous vivons. On est tous d'accord sur les avantages du LL (liberté, égalité, fraternité), mais son projet ne s'inscrit pas dans notre contexte économico-social actuel vu que le fric n'est pas son propos.
Imaginons une autre société, dans laquelle nous aurions tous un revenu minimum de base sans travail, alors dans ce cas je veux bien qu'il fasse impasse sur le problème économique. Par contre dans la vie réelle, telle que nous la connaissons tous, c'est tout juste impossible d'être crédible et de dire "Le fric je m'en fou, ce n'est pas mon problème."

Le problème de cette approche et de cette société en général est qu'on met justement l'aspect financier au coeur du problème, au lieu de se concentrer sur l'aspect humain, ou sur l'aspect éthique.

Autrement dit: commencer par dire "l'argent n'est pas le premier problème" est aussi une façon de remettre en question l'existant. Si la liberté est importante et s'il apparaît que respecter les libertés n'est pas rentable, alors l'exigence de rentabilité doit disparaître.
C'est en tout cas ainsi que je comprends le discours de RMS. Si "faire du fric" empêche de "libérer l'utilisateur", et si "libérer l'utilisateur" est nécessaire, alors incidemment il va falloir faire en sorte d'organiser la société de façon à ce que "faire du fric" ne soit plus l'objectif premier de chaque individu.

C'est une remise en cause implicite du système: si le système n'est pas compatible avec la liberté, s'il apparaît qu'il y a conflit, alors l'importance de la liberté doit primer sur le maintien du système existant.

Je ne sais pas si tu as pu voir la vidéos mais il y est question de faire un état des lieux de ce qui ne marche pas sous GNU/linux, sous entendu, comment faire en sorte que GNU/linux se démocratise. Biensur si la démocratisation de GNU/linus n'est pas ton propos, notre conversation est vaine.

J'aimerais bien traduire cette vidéo, et je suis médiocre en compréhension orale.
Quelqu'un connaît une team de fansub pour avoir au moins la retranscription? Ça me paraît être une étape nécessaire de retranscrire et traduire cette vidéo avant de commencer à débattre de son contenu sur un forum francophone

Compte anonymisé · Le 28/01/2011, à 15:33

Une traduction de cette vidéo : c'est exactement ce que j'allais demander mais tu m'as devancé de quelques secondes.

ehmicky · Le 28/01/2011, à 16:33

ǤƦƯƝƬ a écrit :

Le problème de cette approche et de cette société en général est qu'on met justement l'aspect financier au coeur du problème, au lieu de se concentrer sur l'aspect humain, ou sur l'aspect éthique.
Autrement dit: commencer par dire "l'argent n'est pas le premier problème" est aussi une façon de remettre en question l'existant. Si la liberté est importante et s'il apparaît que respecter les libertés n'est pas rentable, alors l'exigence de rentabilité doit disparaître.

+ 9000

TiBi · Le 28/01/2011, à 16:41

Yé suce donc yé suis...

TiBi · Le 28/01/2011, à 16:53

Fucking troll who doesn't give their suces...
http://forums.debian.net/viewtopic.php?f=3&t=59123

ehmicky · Le 28/01/2011, à 17:27

TiBi a écrit :

Fucking troll who doesn't give their suces...
http://forums.debian.net/viewtopic.php?f=3&t=59123

phenest a écrit :

And Bryan is right, who cares if it's open or closed software.

Tu m'étonnes que le mec lance des trolls avec de tels propos sur un forum Debian

c-cube · Le 28/01/2011, à 17:41

Et encore la réponse est bien urbaine je trouve...

julian67 a écrit :

Pretty much everyone involved in creating and maintaining Debian, most of the people who create and maintain the Linux and BSD kernels, and I'm guessing about 100% of the people who create and maintain GNU
Bryan is a dick.

Le pire c'est que RMS parle d'argent aussi parfois : http://www.gnu.org/philosophy/selling.fr.html

Compte anonymisé · Le 29/01/2011, à 00:29

Le mot "troll" semble bien mal compris sur les forums français et utilisé à tort et à travers.
Un "troll" est le plus souvent quand un sujet dérange si je traduis en français.
Lorsque qu'un groupe de gens défenseurs du logiciel libre se réunit pour parler d'amélioration, traduire ça par un "troll" est une incompréhension du sujet.
Ne pas chercher à améliorer voudrait dire que tout est parfait et que le summum est atteint. Ce n'est pas le cas, et les observations sont justes et nécessaires.
C'est très probablement cette manque d'ouverture sur l'identification des faiblesses qui a considérablement freiné le développement du logiciel libre.
Un manque de compréhension de ce genre de sujet n'est donc pas uniquement un manque de maîtrise de la langue anglaise.
J'ai lancé le sujet sur un ton humoristique, parce que quand on voit le niveau de maîtrise du français sur ce forum en inventant "censorisation" pour censure, je me doutais bien que linux qui suçait allait intriguer. Je n'en attendais pas beaucoup plus.

La question de fond serait peut-être simplement:
=> Améliorer ? A quoi bon ? pour qui ? pour quoi ?
Si le logiciel libre doit s'adresser à 1% des utilisateurs, on pourrait dire tout va bien, si ça peut rassurer.
S'adresser ne serait-ce qu'à 30% d'utilisateurs est un autre challenge.
Et puis chacun comprend ce qu'il veut, ça n'a pas grande importance.

ehmicky · Le 29/01/2011, à 00:54

Oui enfin, là en l'occurence :

And Bryan is right, who cares if it's open or closed software.

sur un forum Debian, c'est un troll
Après, personne n'a dit que la conférence elle-même était un troll.

Dernière modification par ehmicky (Le 29/01/2011, à 00:57)

Julientroploin · Le 29/01/2011, à 09:31

φlip a écrit :

La question de fond serait peut-être simplement:
=> Améliorer ? A quoi bon ? pour qui ? pour quoi ?

Ce qui est intéressant dans cette conf je trouve, c'est justement qu'il essaye de répondre à une autre question : Comment ?

Sinon, pour ma culture, c'est qui le mec ?

Compte anonymisé · Le 29/01/2011, à 13:07

Déjà une remarque: je n'ai pas pu écouter cette présentation parce-qu'elle fait planter mon PC qui se met à swapper.
C'est déjà un problème parce-que "le flash c'est le mal" comme on dit ici.

Mais pourquoi cette présentation sur le logiciel libre est-elle en Flash ?
=> parce-qu'il n'y a pas d'alternative à ce jour, je veux dire une alternative qui ne pompe pas autant de CPU que le Flash.

Cet exemple en est un pour exprimer que la critique ne suffit pas à construire.
Depuis des années que le "flash c'est le mal", et qu'il est peu compatible avec mon PC, je n'ai pas trouvé de solution sérieuse pour m'en passer, si on omet quelques bricolages moyennement "user-friendly".
Ça c'était la parenthèse.

Améliorer: ça veut dire quoi ?
Ça n'a de sens que relativement à des critères identifiés.
Si on se limite à Debian et ubuntu, "améliorer" n'aura pas du tout la même signification, Debian et Ubuntu ayant deux philosophies très différentes et relativement incompatibles.
Je considère que Debian n'a pas grand-chose à se reprocher, parce-que ses critères sont clairement définis, et qu'on sait parfaitement à quoi s'attendre en terme de qualité.
Je suis plutôt un utilisateur de Debian qui correspond mieux à mon profil.
Mais un jour, j'ai bluffé quelqu'un en installant un liveCD ubuntu sur un PC, et de voir le PC utilisable aussi simplement.
Je précise que j'installe toujours une Debian ou Ubuntu en netinstall, mais que je connaissais depuis longtemps la puissance de Knoppix qui était hallucinant à ses débuts (années 2002 environ ?). Ubuntu a démarré plus tard en reprenant l'idée du liveCD Knoppix, mais Knoppix était réellement impressionnant dès ses débuts, par sa facilité à reconnaître le matériel, chose qui semblait impossible à un utilisateur windows lors d'une installation qui nécessite au moins 3 reboots.
Knoppix était une petite révolution pour un utilisateur windows.

Par contre, quelqu'un a amené chez moi un PC "windows XP" pour une histoire de messagerie, et j'ai été infoutu de le connecter en ethernet sur mon réseau.
Je ne comprenais plus pourquoi windows était aussi compliqué, par manque d'habitude, parce-que j'ai su le faire (...)
Donc, "l'amélioration", rien que dans une communauté de 1% d'utilisateurs n'a pas du tout le même sens, ce qui complique les choses.
S'il y avait un objectif de toucher 30% d'utilisateurs avec le logiciel libre, ça aiderait à définir des critères.
En gros, "améliorer" sans objectifs compris et partagés n'a pas beaucoup de sens.

Donc, pas grand-chose à améliorer si 1% d'utilisateurs trouvent leur bonheur dans la diversité de ce qui est proposé.
Si l'objectif de 30% d'utilisateurs devait être atteint, le problème serait différent, et ça nécessiterait de mieux analyser pourquoi 99% des PCs vendus en magasins sont du windows ou du MAC. Si les fabricants de PCs, les magasins grande distribution de PCs et les vendeurs logiciels font leur beurre avec le business windows/MAC, leur retirer ce business nécessiterait d'au moins proposer la crémière en échange.

Et c'est un cercle vicieux qui est lié au seuil des 1%.
Plus spécifiquement pour ubuntu qui se veut à public plus large, je dirais ....
- attention à la qualité liée à la pression du cycle de 6 mois;
- attention aux transitions de versions et conséquences pour l'utilisateur (ha KDE.....)

Expérience récente: voulant préparer un PC portable Dell/D600 avec Maverick pour quelqu'un, j'ai finalement installé Debian pour résoudre un problème de disque dur qui se met en stand-by sans pouvoir le réveiller, et que je n'ai pas réussi à résoudre avec ubuntu.
Encore une diversité dans le sous-groupe des 1%: pour certains ubuntu est plus simple que Debian, pour d'autres c'est l'inverse.

Pas facile l'amélioration, sans définir de quoi on parle.

Dernière modification par Compte anonymisé (Le 29/01/2011, à 13:15)

Grünt · Le 29/01/2011, à 15:51

φlip a écrit :

Pas facile l'amélioration, sans définir de quoi on parle.

Justement. Je n'ai rien compris à ton accumulation de cas particuliers pour en faire une vérité générale.

Compte anonymisé · Le 29/01/2011, à 17:36

Normal que tu n'aies rien compris parce-que l'objectif n'était justement pas de "faire une vérité générale", mais l'inverse.
C'est ton interprétation et ta lecture très personnelle, mais qui illustre en fait une diversité et non une "généralité", donc exactement l'inverse.

pipocas · Le 30/01/2011, à 23:14

φlip t'es bourré?

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