[Politique] Débattons courtoisement de nos idées pour 2012… (8)

GR 34 · Le 24/09/2012, à 18:49

Sopo les Râ a écrit :

Rouge ?

Une mutinerie ?

GangsterAutorisé · Le 24/09/2012, à 20:09

@6steme1

Ton pseudo est de plus en plus compliqué.
Comme j'ai déjà pu le dire , tu as très très souvent tort, et j'ai pu dénoncer les très rare fois où tu as eu raison. Bon ce passage étant nécessaire, je me demandais si tu assumais la politique du "après moi le déluge" du gouvernement ?
Nan parceque je veux bien que vous soyez des gentils bisounours qui ne veulent pas de communisme, mais après s'être couché devant la finance et les banques, en assumant les cadeaux gigantesques et déraisonnables à celles-ci, vous pensez redresser quoi (je m'adresse au parti qui se dit socialiste) en augmentant les impôts tout azimut pendant que les prix montent et les salaires baissent ?

Moi je me souviens de la gueule des tristes sirs socialistes à la télé le jour de leur victoire, comme s'ils savaient qu'ils allaient envoyer la population dans le mur. édit : en fait je trouve ça minable de se présenter aux élections sans conviction.

Au moins Chavez, il est courageux. Il essaie quelquechose auquel il croit. Ce qui n'est pas le cas d'Hollande et des socialistes.
Hollande ça pue l'hypocrisie et la mollesse, bref ça me débecte. ( Mais t'as raison va, à bat le communisme.)

Dernière modification par GangsterAutorisé (Le 24/09/2012, à 20:14)

side · Le 24/09/2012, à 20:17

GangsterAutorisé a écrit :

@6steme1
Ton pseudo est de plus en plus compliqué.

Bientôt 1emets6 ?

Crocoii · Le 24/09/2012, à 20:24

Sopo les Râ a écrit :

Rouge ?

Je préfère le noir mais je crains le brun.

GangsterAutorisé · Le 24/09/2012, à 20:36

Moi le noir j'ai lâché l'affaire, je trouve que la barre est trop haute et puis pas assez d'ancrage (j'ai évité le mot pragmatisme). Je veux dire que l'idée est trop en rupture avec tout, pour se connecter au présent au passé et au futur. Enfin c'est ce qui me semble.
Même l'Espagne n'était pas assez ancré à mon avis dans le sens où : où peut-on aller sans alliances militaires ? Je trouve que la question militaire, ou plutôt la question de survie d'un groupe, est le point faible de l'anarchisme.
Alors aujourd'hui, je me contenterai bien dans un premier temps de botter le cul à la finance.
Bref j'ai viré communiste. Après sûrement qu'avec le communisme appliqué je ne serai pas content et tout et tout. Mais bon c'est la vie ça non ? la perfection, le purisme, n'existe et n'existera pas .

Dernière modification par GangsterAutorisé (Le 24/09/2012, à 20:40)

PPdM · Le 24/09/2012, à 20:38

GangsterAutorisé a écrit :

Moi le noir j'ai lâché l'affaire, je trouve la barre est trop haute et puis pas assez d'ancrage (j'ai évité le mot pragmatisme). Même l'Espagne n'était pas assez ancré à mon avis dans le sens où : où peut-on aller sans alliances militaires ? Je trouve que la question militaire, ou plutôt la question de survie d'un groupe, est le point faible de l'anarchisme.
alors aujourd'hui, je me contenterai bien dans un premier temps de botter le cul à la finance.
Bref j'ai viré communiste. Après sûrement qu'avec le communisme appliqué je ne serai pas content et tout et tout. Mais bon c'est lla vie ça non ? la perfection, le purisme, n'existe et n'existera pas .

Side ne va pas apprécier !

GangsterAutorisé · Le 24/09/2012, à 20:48

ok s't'un peu un proverbe à la con .

side · Le 24/09/2012, à 21:14

pierguiard a écrit :

Side ne va pas apprécier !

Pourquoi ?

PPdM · Le 24/09/2012, à 21:15

GangsterAutorisé a écrit :

ok s't'un peu un proverbe à la con .

Pour ça !

lukophron · Le 24/09/2012, à 21:51

Crocoii a écrit :

Je préfère le noir mais je crains le brun.

pareil
je ne sais pas s'ils me semblent plus "présents" parce qu'ils le sont vraiment, ou plus forts en gueule, ou juste parce que j'y suis attentif...

side · Le 24/09/2012, à 21:55

pierguiard a écrit :

GangsterAutorisé a écrit :
ok s't'un peu un proverbe à la con .
Pour ça !

Ah …

lukophron a écrit :

Crocoii a écrit :
Je préfère le noir mais je crains le brun.
pareil
je ne sais pas s'ils me semblent plus "présents" parce qu'ils le sont vraiment, ou plus forts en gueule, ou juste parce que j'y suis attentif...

La peur du fascisme, faut s'en méfier.

Dernière modification par side (Le 24/09/2012, à 21:59)

Skippy le Grand Gourou · Le 24/09/2012, à 23:02

side a écrit :

La peur du fascisme, faut s'en méfier.

Se méfier de la peur du fascisme ? Ou bien de l'épouvantail…

side · Le 24/09/2012, à 23:05

Skippy le Grand Gourou a écrit :

side a écrit :
La peur du fascisme, faut s'en méfier.
Se méfier de la peur du fascisme ? Ou bien de l'épouvantail…

L'épouvantail, ça me semble pratiquement anecdotique.

Mais de quoi se nourrit essentiellement le fascisme ?

Crocoii · Le 24/09/2012, à 23:10

side a écrit :

Skippy le Grand Gourou a écrit :
side a écrit :
La peur du fascisme, faut s'en méfier.
Se méfier de la peur du fascisme ? Ou bien de l'épouvantail…
L'épouvantail, ça me semble pratiquement anecdotique.
Mais de quoi se nourrit essentiellement le fascisme ?

Des crises du capitalisme dont il est l'un des remèdes.

side · Le 25/09/2012, à 00:29

Crocoii a écrit :

Des crises du capitalisme

Et que peuvent bien engendrer ces crises pour que le gens se tournent vers le fascisme ?

Crocoii a écrit :

dont il est l'un des remèdes.

Hummm. Pas vraiment. Le fascisme c'est juste du capitalisme par temps de crise. Ca ne résout pas le capitalisme dont la nature profonde est la crise. Et ça ne résout pas une crise, ça en provoque une de plus fatale. Ce n'est pas le fascisme qui résout une crise, mais une crise-catastrophe pour laquelle le fascisme est juste la forme politique nécessaire, celle que doit prendre le capitalisme pour atteindre le moment de la catastrophe. Une situation catastrophique ?

Et cette catastrophe n'est rien de plus que l'outil de régulation du capitalisme. La conséquence d'une catastrophe est la destruction massive de capital. Assez pour relancer les cycles de crises du capitalisme jusqu'à la prochaine catastrophe.

La question reste toujours de savoir si le capitalisme est capable de survivre à lui même.

Quand le capitalisme a besoin de destruction, il doit faire appel au fascisme. Mais ça ne se fait pas en implorant des dieux maléfiques au fond d'une crypte. Il faut que le peuple suive. Et il n'y a pas 36 moyens de faire en sorte que le peuple suive une idéologie fasciste. Il faut que la peur le prend aux tripes. La peur, c'est un principe bien connu du capitalisme, c'est toute ça force. Le fascisme est juste une forme plus brutale, plus expéditive, parce que ça urge, la catastrophe doit venir. Et cette peur est auto-suffisante, capitalisable. De la peur qui est utilisée pour produire de la peur avec plus-value de peur. Une bulle de peur, et le krach de cette bulle est le moment de la catastrophe.

La peur du fascisme nourrit ce fascisme lui-même.
Il ne faut pas avoir peur du fascisme (et d'ailleurs je pense que beaucoup d'antifafs, comme ils se surnomment, ont juste peur du fascisme, voilà pourquoi ils sont nombreux à être absolument ineptes). Il faut avoir envie de le détruire. Et on ne s’attaque pas à quelque chose dans l'intention de le détruire si on en a peur.

Skippy le Grand Gourou · Le 25/09/2012, à 11:20

side a écrit :

Skippy le Grand Gourou a écrit :
side a écrit :
La peur du fascisme, faut s'en méfier.
Se méfier de la peur du fascisme ? Ou bien de l'épouvantail…
L'épouvantail, ça me semble pratiquement anecdotique.

Sans doute, pour un révolutionnaire, puisqu'une des conditions de réalisation de la révolution est l'exaspération de la population, et qu'un système pourri cultive cette exaspération — or l'épouvantail du fascisme permet de cultiver la pourriture du système.

Crocoii · Le 25/09/2012, à 11:25

Le point de rupture, genre, ça existe.

lukophron · Le 25/09/2012, à 11:59

side a écrit :

La peur du fascisme nourrit ce fascisme lui-même.
Il ne faut pas avoir peur du fascisme (et d'ailleurs je pense que beaucoup d'antifafs, comme ils se surnomment, ont juste peur du fascisme, voilà pourquoi ils sont nombreux à être absolument ineptes). Il faut avoir envie de le détruire. Et on ne s’attaque pas à quelque chose dans l'intention de le détruire si on en a peur.

Oui mais là non.
Oui, les fach' sont dans cette mouvance aussi pour le sentiment de puissance qu'elle procure, dont "faire peur" est une composante.
Non, "si on a peur", on n'est pas forcément bloqué. On est peut-être plus prudent. Avoir peur c'est aussi survivre, survivre c'est continuer à combattre. Il n'y a pas de courage s'il n'y a pas de peur.
Et je ne crois pas dans une humanité qui détruirait complètement ses mauvais côtés, individuellement et collectivement. Mais il faut savoir les contraindre au maximum.

Quant aux anti-fafs, merci à eux pour la lutte contre les ratonnades.

PPdM · Le 25/09/2012, à 12:22

Une question, c'est quoi le fascisme aujourd'hui ?
Ne me ressortez Hitler et consorts, ceux-là je connais autant que vous, bien qu'il y ait toujours a apprendre.

mazarini · Le 25/09/2012, à 12:24

Plus que la peur ou le courage, ne plus rien avoir à perdre peut être un moteur dangereux vers toutes les extrémités

PPdM · Le 25/09/2012, à 12:32

mazarini a écrit :

Plus que la peur ou le courage, ne plus rien avoir à perdre peut être un moteur dangereux vers toutes les extrémités

Je plussoie, le monde capitaliste, d'aujourd'hui, comme le monde communiste d'hier, a oublié une règle simple , a mon point de vue, mais je suis sur que certains vont dire que je ne dis que des conneries, on peut écraser le citoyen, ta,t qu'il a plus a perdre qu'a gagner a se révolter, quand le point des non retour est atteint, la société s'écroule et personne ne peut prévoir comment elle va se reconstruire.
Perso, je guette ce point, j’espère le voir avant ma mort, bien que appréhende pour mes filles.
Je crois que l'on en est pas loin, mais loin ne signifie pas grand chose face a cinq mille an de civilisation, 1 an, 10 ans, 100 ans ?

kastus · Le 25/09/2012, à 14:14

Les espagnols se bougent.

GR 34 · Le 25/09/2012, à 14:46

GangsterAutorisé a écrit :

@6steme1
Ton pseudo est de plus en plus compliqué.
Comme j'ai déjà pu le dire , tu as très très souvent tort,

Les torts des uns sont les raisons des autres : Blaise Pascal qui était loin d'être un imbécile (j'espère que tu trouves que là j'ai raison) ne disait-il pas si justement :
« Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà »

Ta vérité n'est pas la mienne mais cela ne te décerne en rien des certificats de véracité universelle. Savoir imaginer que l'autre puisse avoir un avis opposé au sien est une preuve d'ouverture d'esprit.

GangsterAutorisé a écrit :

et j'ai pu dénoncer les très rare fois où tu as eu raison.

Trop aimable, le chèque je le fais à quel ordre ?

GangsterAutorisé a écrit :

Bon ce passage étant nécessaire, je me demandais si tu assumais la politique du "après moi le déluge" du gouvernement ?

Jamais entendu parler d'un quelconque "après moi le déluge" du gouvernement ! Ça doit être ta vérité qui n'est pas la mienne ! Pas plus tard que dimanche, Hollande a dit qu'il inscrivait son action dans la durée, celle de son quinquénnat, ce qui somme toute me semble logique et légitime (ma vérité).

GangsterAutorisé a écrit :

Nan parceque je veux bien que vous soyez des gentils bisounours qui ne veulent pas de communisme, mais après s'être couché devant la finance et les banques, en assumant les cadeaux gigantesques et déraisonnables à celles-ci, vous pensez redresser quoi (je m'adresse au parti qui se dit socialiste) en augmentant les impôts tout azimut pendant que les prix montent et les salaires baissent ?

Ma vérité te dit de mieux te renseigner sur les actions déjà engagées et les acquis obtenus devant l'Europe.

Les impôts des plus aisés vont augmenter : et alors ? Ça te pose un pb ?

GangsterAutorisé a écrit :

Moi je me souviens de la gueule des tristes sirs socialistes à la télé le jour de leur victoire, comme s'ils savaient qu'ils allaient envoyer la population dans le mur. édit : en fait je trouve ça minable de se présenter aux élections sans conviction.

Moi, je me souviens de vainqueurs d'élections qui ne se la pétaient pas et qui n'ont pas clamés leur victoire : ce ne sont pas des moranos style 2007 !
Ils sont restés très dignes et bien conscients que la situation de l'économie n'allait pas leur rendre la tâche facile.

GangsterAutorisé a écrit :

Au moins Chavez, il est courageux. Il essaie quelque chose auquel il croit. Ce qui n'est pas le cas d'Hollande et des socialistes.
Hollande ça pue l'hypocrisie et la mollesse, bref ça me débecte. (Mais t'as raison va, à bat le communisme.)

Oui, Chavez est courageux de défendre kadhafi, poutine, l'Iran, la Syrie ! Ses attaques envers les Juifs sont aussi très révélatrices de son grand courage. Sa façon courageuse de museler les médias de son pays est toute aussi révélatrice !
Moi ma vérité dit que ce qui me débecte ce sont les gens qui croient que le communisme peut amener le bonheur alors que partout, il s'est transformé en malheur ! Et, ne me dis pas qu'on a jamais essayé le vrai communisme : Staline, tous les dirigeants des pays satellites de feu l'URSS, Mao et les kmers rouges entre autres s'y sont bien amusés et ont revendiqué haut et fort le marxisme !

Sinon, je ne pense pas avoir dit : à bas le communisme mais j'ai seulement expliqué que l'Homme n'était pas mûr pour le communisme du fait de son impossibilité à éviter d'en faire des systèmes dictatoriaux !

Dernière modification par 6steme1 (Le 25/09/2012, à 14:53)

side · Le 25/09/2012, à 16:48

lukophron a écrit :

Il n'y a pas de courage s'il n'y a pas de peur.

Ca c'est la bonne peur, celle qui empêche de faire n'importe quoi quand on agit.

Celle dont je parle est une peur viscérale, présente en permanence et qui n'apparais pas seulement quand on agit mais qui au contraire freine toutes velléités d'action.

Dernière modification par side (Le 25/09/2012, à 16:50)

kastus · Le 25/09/2012, à 16:55

Pff Blaise Pascal.

La philosophie de comptoir d'un auvergnat arriéré aveuglé par son intégrisme janséniste. Sacré référence en vérité (en deçà de Pyrénées erreur au delà). Blaise n'a jamais mis une guêtre au delà des Pyrénées. Qu'est-ce qu'il pouvait bien savoir des vérités qui y sont colportées. De la foutaise que tout ça. A oui j'ajoute que

Pour le reste les dictateurs que tu cites ont pu se revendiquer de ce qu'ils voulaient il n'en reste pas moins que le marxisme est une idéologie parfaitement définie et que les régimes mis en place par ses tristes sirs n'ont objectivement pas grand chose de marxistes.

Je peux bien me balader dans la rue en criant que j'ai la peau noire il n'en reste pas moins que tout le monde voit qu'elle est blanche.

Le marxisme exclut la dictature d'un seul homme (au profit ce celle du prolétariat). DONC aucun régime dictatorial à tendance monarchique ou oligarchique ne peu être marxiste.

Les dictatures citées n'étaient pas communistes aussi fort le revendiquaient-elles car c'est par définition impossible.

Plus concrètement, personne n'a la moindre raison de se plaindre des actions concrètes menée par le PCF en France. Les vierges effarouchées peuvent pousser de hauts cris de ces prises de position en faveur de Staline, il n'y a jamais eu de goulag en France même quand les cocos participaient au pouvoir.

Donc la France est l'exemple même d'un pays ou les communistes ont été au pouvoir sans que ce soit une dictature.

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